2019-05-07
 
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Entrée en vigueur de la Loi sur le patrimoine culturel

Retour sur le budget des dépenses détaillées 2013-2014

Hier, le 6 décembre, a eu lieu l’annonce du budget des dépenses détaillées du gouvernement Marois pour l’année financière 2013-2014. Cette annonce fait suite au dépôt du plan budgétaire, présenté par le ministre des Finances le 20 novembre dernier et dans lequel nous apprenions que le budget du Ministère de la Culture et des Communications (MCC) sera augmenté de 2,1%. À ce moment, plusieurs questions restaient sans réponse pour la communauté de la danse. Dans un article, le RQD s’interrogeait: Est-ce que les crédits additionnels de 1,2 million de dollars par année sur 5 ans alloués à l’enveloppe de la danse du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) en 2012-2013 seront maintenus? La mesure d’aide à la diffusion internationale mise en place par le gouvernement québécois en 2008 pour compenser le retrait du fédéral sera-t-elle renouvelée en 2013?  Qu’adviendra-t-il des projets d’équipement en danse?

 

Les crédits alloués au CALQ

Les dépenses détaillées nous apprennent que le CALQ connaîtra une hausse de son budget de fonctionnement de 100 000 $ pour atteindre 5 879 600 $. Le budget de ses programmes d’aide demeure le même, à 80 794 600$. Donc, si les fonds du CALQ sont répartis de la même façon que l’an dernier, le secteur de la danse continuera de bénéficier de l’aide additionnelle de 1,2 million pour la prochaine année financière.

Concernant l’aide à la diffusion internationale, on comprend également que l’aide de 3 millions pour 2013-2014 sera maintenue.

 

L’Aide aux immobilisations

Pour ce qui est des immobilisations, le budget d’investissement du MCC est augmenté de 9 millions de dollars. Cependant, rappelons que le ministre des Finances Nicolas Marceau a affirmé, le 20 novembre dernier, que « le niveau de l’ensemble des investissements en immobilisations sera établi à un maximum de 9,5 milliards de dollars en moyenne pour les cinq prochaines années, soit une réduction de 1,5 milliard de dollars par rapport aux niveaux prévus au budget 2012-2013. » Impossible de savoir si les projets en danse seront touchés par cette réduction qui touche plusieurs ministères. À suivre…

 

Autres crédits du MCC

Les dépenses détaillées du MCC indiquent également une baisse majeure dans les fonds alloués au programme Aide aux projets, qui passent de 4,93 millions à 907 000 $. On ne peut mesurer pour l’instant l’impact de cette réduction sur notre discipline. Ce programme, qui a une portée très large, comprend les volets Accueil et Appel. Il est notamment ouvert aux diffuseurs pluridisciplinaires, aux établissements d’enseignements, aux regroupements ou organismes à but non lucratif s’intéressant à la sensibilisation aux arts ou à la formation artistique, et touche tous les secteurs d’interventions du Ministère pour des projets visant l’action locale, régionale et internationale.

Par ailleurs, on remarque que les investissements annoncés par la première ministre lors du Rendez-vous Montréal, métropole culturelle du 26 novembre dernier ne figurent pas dans le budget des dépenses détaillées. Les voici en rappel :

  • 98 millions de dollars sur trois ans pour le renouvellement de l'entente de développement culturel entre le gouvernement et la Ville de Montréal;
  • 2 millions de dollars pour intégrer l'art dans l'aménagement et le mobilier urbains;
  •  5,65 millions de dollars pour améliorer la disponibilité des lieux dédiés à la création (ateliers d’artistes).

Est-ce qu’il faut comprendre que les fonds nécessaires pour réaliser ces mesures seront puisés dans le budget prévu pour 2013-2014 au MCC? Même si une augmentation du budget a été annoncée (2,1%, soit 12,8M$), le plan des dépenses en Culture et Communications mentionne que cette somme servira principalement à financer la hausse des frais d’exploitation de la Maison symphonique de Montréal ainsi qu’une variation du service de dette subventionnée.  

 

Numérique

On se souviendra également que le budget 2012-2013 du gouvernement précédent prévoyait des crédits additionnels de 20 millions de dollars sur 5 ans « pour soutenir le secteur culturel afin qu'il demeure compétitif dans le domaine du numérique. » Cette enveloppe s'ajoutait aux crédits de 1,5M$ sur trois ans alloués au CALQ en 2011-2012 pour créer la mesure Plateformes et réseaux numériques. Il faudra donc suivre de près ce dossier afin de savoir si les 20M$ dédiés au virage numérique survivront aux compressions du gouvernement.

À toutes ces annonces s’ajoute celle du président du Conseil du Trésor, Stéphane Bédard, qui a déclaré cette semaine que tous les ministères et organismes devront contribuer à l’effort gouvernemental visant à « trouver » 400 millions de dollars supplémentaires pour boucler le budget 2013-2014… 

 

 

De bonnes nouvelles pour le patrimoine en danse!

La discipline de la danse au Québec a atteint un seuil de maturité qui fait en sorte que l’enjeu de son patrimoine est désormais au cœur des préoccupations. Si cet enjeu suppose la réunion de nombreuses conditions, il n’en demeure pas moins que cette semaine nous avions toutes les raisons de nous réjouir de deux réalisations concrètes. Celles-ci sont le résultat d’un réel partenariat entre Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et des professionnels de la danse, dont Paul-André Fortier.

Pour en savoir plus, consultez les communiqués émis, le 6 décembre 2012, par :

 

Voici l’allocution de Lorraine Hébert, directrice générale du RQD, prononcée au Centre d’archives de Montréal, à l’occasion de l’annonce du legs du fonds d’archives du chorégraphe Paul-André Fortier à BAnQ :

« Monsieur le président-directeur général de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, madame la directrice générale des centres d’archives, cher Paul-André Fortier, et chers membres du comité chargé de produire un guide d’archivage dédié aux compagnies de danse.

Permettez-moi de vous remercier très chaleureusement. En mon nom, bien sûr, mais surtout au nom du président du RQD et du président de la Fondation Jean-Pierre Perreault, Marc Boivin, qui aurait su bien mieux que moi vous parler d’une cause qui lui tient très à cœur.

Nommons cette cause, élaborée dans le Plan directeur de la danse professionnelle au Québec 2011-2021, et d’ores et déjà bien entendue entre nous : constituer et mettre en valeur un patrimoine extraordinairement riche et singulier, celui de la danse québécoise, et de telle sorte qu’il vienne combler cette part manquante au patrimoine culturel du Québec.

Votre apport à vous tous, aujourd’hui, est donc loin d’être anodin. La danse, qui a maintenant l’âge de la maturité, rencontre la responsabilité impérieuse de se raconter, ou qu’on puisse la raconter et la transmettre à d’autres, en long et en large et significativement. Elle veut que ses récits de vie, ses condensés de savoirs et savoir-faire en recherche, création, enseignement, ses lectures et interprétations du monde et de la société, du point de vue qui est le sien, fassent partie du domaine public, du bien commun.

Non, la danse ne peut plus, avec tout ce qu’elle a découvert et appris sur elle-même et sur l’état du corps et de son rapport au monde depuis autant d’années, se contenter d’un statut d’art éphémère sous prétexte que ses manifestations scéniques le soient. La danse laisse des traces, dans le corps et la mémoire du danseur et du spectateur ; la danse engendre des œuvres qui deviennent, avec les années, corpus d’œuvres ; la danse donne vitalité et grandeur d’âme à ceux qui l’apprennent, la pratiquent, ou en appliquent les savoirs dans d’autres champs d’activités reliés au corps. La danse détient des savoirs inouïs qu’elle veut enfin pouvoir partager.

Et pour parler plus concrètement, prenons un exemple de circonstance, celui du chorégraphe Paul-André Fortier qui, aujourd’hui, après quelques années de travail consacré à rassembler les pièces à conviction d’une longue trajectoire d’artiste en danse contemporaine, dépose son legs aux côtés de celui d’une Françoise Riopelle, d’un Fernand Nault, d’une Martine Epoque, d’un Jean-Pierre Perreault, ou du FIND. Quel trésor d’enseignements enfin rapatriés en un même lieu, bien qu’il nous faille admettre que ce ne soit là qu’une petite portion, mais non la moindre, du patrimoine à reconstituer et léguer.

Cette cause que nous partageons, et dont nous célébrons entre nous aujourd’hui, les avancées, donne élan et vertige. Il y a tant à faire dans l’ordre et dans le temps, individuellement et collectivement, comme milieu et avec d’autres milieux qui détiennent des savoirs et des expertises, voire des moyens et des ressources dont la danse ne dispose pas. Pas encore !

C’est encore toi, Paul-André qui, soucieux que d’autres profitent de son expérience, a convaincu des membres de l’équipe de BAnQ de s’attaquer, avec des professionnels de la danse et du domaine archivistique, à la production d’un guide qui permettra enfin de nommer les choses par leur nom : les tâches et les étapes à suivre, les unes après les autres, l’archivage étant une chose, la documentation, une autre, la question du droit d’auteur encore une autre et celle de la mise en valeur, une toute autre chose : l’aboutissement d’une application méthodique de tout ce qui précède.

J’aimerais nommer les personnes qui font partie de ce comité, histoire de les encourager à poursuivre vaillamment leurs travaux dont profiteront d’ici peu un large ensemble. Merci à Hélène Charbonneau, Daniel Ducharme, Hélène Fortier, Sylvie Gignac, Marie-Josée Lecours, Nancy Marrelli, Johanne Mont-Redon, Manon Oligny, Thérèse Rowat, Cloé St-Germain et Gilles Savary.

Ce guide très attendu constituera la pierre angulaire du travail que tous nous seront appelés à effectuer dans nos organisations ou à notre propre compte. On imagine déjà le travail à faire en amont et en aval pour que ce guide puisse bien jouer son rôle de soutien et de référence. Permettez-moi  de dire que ce guide sera d’autant plus utile et utilisé s’il s’accompagne d’un plan d’action adapté aux réalités organisationnelles de la danse professionnelle au Québec. Ce qui rend pressante, et incontournable, la réalisation d’un état de situation.

Paul-André, tu as bien raison de dire que la constitution et la mise en valeur du patrimoine de la danse est une responsabilité partagée. Tu penses bien sûr aux acteurs de la communauté de la danse, aux institutions universitaires et archivistiques, aux pouvoirs publics et aux instances subventionnaires. Marc Boivin, s’il était avec nous, tiendrait exactement le même discours. »

 

La danse à l’honneur!

Avec plus d’une dizaine de prix remis depuis septembre 2012, la danse prend une place bien méritée dans l’espace public et médiatique! Couvrant une grande variété de secteurs de la discipline (création, tournée, enseignement, relève, etc.), ces prix viennent confirmer l’exceptionnelle vitalité du milieu. C’est avec un plaisir sincère que le RQD adresse ses félicitations chaleureuses à chacun des lauréats.

 

À l’occasion de la remise des PRIX DE LA DANSE DE MONTRÉAL, ce mardi 27 novembre, Marie Chouinard recevait le tout premier PRIX DU CALQ POUR LA MEILLEURE OEUVRE CHORÉGRAPHIQUE de la saison artistique 2011-2012, pour la présentation de son spectacle LE NOMBRE D’OR (LIVE).

L’événement permettait également de saluer l’œuvre de la chorégraphe belge Anne Teresa de Keersmaeker, à qui a été décerné le GRAND PRIX DE LA DANSE DE MONTRÉAL présenté par QUÉBECOR, au montant remarquable de 50 000 $. Ce prix, remis à un artiste de la danse dont le travail a été vu à Montréal entre le 1er juillet 2011 et le 30 juin 2012, se positionne sur la scène internationale en offrant une des récompenses les mieux dotées au monde. Rappelons que deux œuvres d’Anne Teresa de Keersmaeker ont été présentées dans le cadre du Festival TransAmériques au printemps dernier, Cesena et En Atendant.

Le 23 novembre étaient remis deux Prix d’excellence de l’enseignement, dans le cadre du Congrès des Arts 2012 : le premier, dans la catégorie Hommage, fut décerné à Irène Galesso, et le second, dans la catégorie Relève, à Caroline Bergeron. Ce prix est remis depuis 2002 par le Département de danse de l’UQAM pour la contribution, l’engagement et le dynamisme d’un enseignant de la danse en milieu scolaire des ordres primaire ou secondaire.

Le 13 novembre, la compagnie La La La Human Steps recevait le Prix du CALQ pour la meilleure tournée internationale; ce prix vient récompenser la tournée exceptionnelle de Nouvelle création en Europe.

Le 7 novembre, le Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec pour la région de l'Outaouais était décerné à l'artiste Menka Nagrani pour son parcours artistique remarquable, la qualité de son travail de chorégraphe et son apport à la vie artistique de sa région.

Le 21 octobre, RUBBERBANDance Group remportait le prix J’aime la danse / I love dance de l’Assemblée canadienne de la danse, dans la catégorie International tandis que l’école Christiane Bélanger Danse se voyait lauréate dans la catégorie Économie créative.

Le 21 septembre, le Collège de Champigny, de Québec, recevait un des deux prix régionaux de reconnaissance Essor pour son projet Marquer la danse. Munis de leur plume, les élèves du collège ont eu l’occasion de concevoir sur papier une chorégraphie interprétée par des professionnels de la danse. Par ce projet ambitieux, le Collège de Champigny, en collaboration avec La Rotonde, a ainsi fait naître une réelle conversation chorégraphique entre le milieu scolaire et professionnel.

 

Soulignons encore que deux des Prix de Montréal pour les arts et la culture, remis le 22 novembre dernier, touchent à la danse : l’artiste multidisciplinaire Stéphane Gladyszewski s’est vu décerné pour son œuvre Corps noir/Empreinte le premier prix Art + Émergence, remis conjointement par la CRÉ de Montréal et le Conseil des arts de Montréal, tandis que le Prix du CALQ à la création artistique de Montréal, remis également pour la première fois cette année, a été décerné à Brigitte Poupart pour son film documentaire portant sur le chorégraphe Dave St-Pierre, Over My Dead Body.

Pour le plaisir, et en étirant un peu le temps et les frontières, vous autorisez-nous à mentionner l'Excellence Abok reçu par la chorégraphe, enseignante et interprète Zab Maboungou en juillet dernier, ainsi que le Prix Jacqueline-Lemieux du Conseil des arts du Canada remis cet été à l’artiste Crystal Pite ?

 

Profitons de tous ces honneurs pour souligner une fois de plus l’apport extraordinaire des artistes québécois au déploiement et à la reconnaissance de la discipline.

Budget Marceau 2013-2014 : Qu’en est-il pour la danse ?

Le 20 novembre dernier avait lieu la présentation par le ministre des finances Nicolas Marceau du budget 2013-2014 du gouvernement Marois. La directrice générale du RQD, Lorraine Hébert, a participé, en compagnie d'autres dirigeants d'associations membres du Mouvement pour les arts et les lettres (MAL), à la lecture du budget à huis clos qui se tenait le jour même au Centre des Congrès de Québec.

Dans les prévisions budgétaires du ministre Marceau, il est mentionné que le budget du ministère de la Culture et des Communications connaîtra une hausse de 2,1 %,  soit 13 millions (618 à 631 millions de dollars) en 2013-2014. Cependant, le plan budgétaire précise que cette augmentation « s'explique principalement par la hausse des frais d'exploitation de la salle de la Maison symphonique de Montréal, tel que prévu à l'entente de partenariat public-privé, par une augmentation du service de dette subventionnée, compensée en partie par diverses mesures d'économie ».

On apprenait plus tard cette semaine par l’entremise d’un reportage de Claude Deschênes à Radio-Canada que la hausse des frais d’exploitation de la Maison symphonique s’élève à 4 millions de dollars. Quant au montant attribué au service de la dette, il demeure inconnu. Le 9 millions de dollars restant ne semble pas suffisant puisqu’il est mentionné dans le plan budgétaire que « diverses mesures d'économie » sont nécessaires pour compenser. Est-ce que ces mesures auront un impact sur les programmes et les clientèles du ministère de la Culture et des Communications et de ses sociétés d’état?  

Le jour même du dépôt du budget, le MAL a exprimé ses inquiétudes dans un communiqué. Pour tenter de trouver réponse aux inquiétudes du milieu culturel, Paul Journet de La Presse a recueilli la réaction du ministre Kotto au lendemain du budget. Les propos de ce dernier n’avaient rien de rassurant : «Nous allons prioriser ce que nous avons à prioriser relativement à l'assiette fiscale». Il faudra attendre le dépôt du budget des dépenses détaillées qui sera présenté le 6 décembre prochain pour connaître l’ampleur et la nature des compressions budgétaires. Au chapitre des infrastructures, le gouvernement Marois a fait savoir que plusieurs projets seront revus ou reportés. Impossible toutefois pour l’instant de savoir quels projets seront touchés ni à quel moment les décisions seront rendues publiques.

On se rappellera que déjà, au début du mois de novembre, le ministre Kotto semblait vouloir préparer le milieu culturel à des coupes : « On ne pourra peut-être pas à court terme réaliser ce à quoi nous nous sommes engagés. Certains projets seront probablement différés » […] [chaque ministère] « contribuera d’une manière ou d’une autre » à l’effort budgétaire exigé. » (extrait d’un article de Michel David du 10 novembre dernier). 

À la suite du dépôt du budget Marceau, plusieurs questions restent en suspens pour le milieu de la danse.  Est-ce que les crédits additionnels de 1,2 million de dollars par année sur 5 ans alloués à l’enveloppe de la danse du CALQ en 2012-2013 seront maintenus ? Qu’adviendra-t-il des projets d’équipement en danse ? Verront-ils le jour un jour ? La mesure d’aide à la diffusion internationale mise en place par le gouvernement québécois en 2008 pour compenser le retrait du fédéral sera-t-elle renouvelée en 2013 ?  

D’ici le 6 décembre, date à laquelle des réponses à certaines questions seront connues,  gardons en tête les paroles de la première ministre qui s’est exprimée avec vigueur et conviction au sujet du rayonnement international durant la récente campagne électorale. Extrait du communiqué émis par le Parti Québécois le 23 août 2012 :

Les artistes québécois qui œuvrent à l’international ne seront pas en reste. Le plan du Parti Québécois prévoit de soutenir leurs tournées internationales avec une nouvelle enveloppe de 5 millions de dollars par année pour pallier les compressions fédérales que le gouvernement de Stephen Harper a imposées unilatéralement au secteur culturel québécois. « Le rayonnement international de nos artistes est une carte de visite exceptionnelle pour le Québec. Pas question de laisser tomber nos créateurs qui ont été victimes du gouvernement Harper! », a lancé la chef du Parti Québécois. 

 

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Autres annonces pour la culture dans le budget Marceau

Dans un communiqué du ministère de la Culture et des Communications, nous apprenons que « un projet de loi omnibus sera présenté au cours de la session du printemps 2013 par le ministre des Finances et de l’Économie. Il visera notamment à augmenter, à compter de 2012-2013, le prélèvement annuel sur les revenus de la taxe spécifique sur les produits du tabac afin de permettre de bonifier de 5,5 M$ annuellement le Fonds du patrimoine culturel québécois. Rappelons que ce fonds permet de soutenir des projets de conservation, de recyclage, de mise aux normes et de mise en valeur du patrimoine dans toutes les régions du Québec. » Pour lire ou relire notre article sur le patrimoine culturel et la danse, cliquez ici.

De plus, un nouveau crédit d'impôt remboursable pour les activités physiques, artistiques et culturelles des jeunes de 5 à 16 ans sera implanté graduellement au cours des cinq prochaines années pour un coût fiscal total de 35 millions de dollars. Pour lire le communiqué du ministère des Finances émis le jour du dépôt du budget, cliquez ici.

Entrée en vigueur de la Loi sur le patrimoine culturel

Sur la scène politique provinciale, la Loi sur le patrimoine culturel (LPC) est entrée en vigueur le 19 octobre dernier. Elle remplace la Loi sur les biens culturels de 1972. Cette nouvelle pièce législative implique de nombreuses modifications, notamment en ce qui a trait à la portée de la Loi, aux statuts légaux et aux pouvoirs des municipalités. Le RQD s’intéresse plus particulièrement à un nouvel aspect énoncé dans la Loi : les éléments du patrimoine immatériel.

Voici la définition du patrimoine immatériel tel que mentionné à titre informatif dans un Glossaire sur le site du Ministère de la Culture et des Communications (MCC) : « Les savoir-faire, les connaissances, les expressions, les pratiques et les représentations transmis de génération en génération et recréés en permanence, en conjonction, le cas échéant, avec les objets et les espaces culturels qui leur sont associés, qu’une communauté ou un groupe reconnaît comme faisant partie de son patrimoine culturel et dont la connaissance, la sauvegarde, la transmission ou la mise en valeur présente un intérêt public. »

Toujours selon l’information contenue sur le site du MCC, « La LPC a pour objet la connaissance, la protection, la mise en valeur et la transmission des biens patrimoniaux (immeubles, sites, documents et objets), comme la loi précédente, mais aussi des paysages culturels patrimoniaux, du patrimoine immatériel, des personnages, des événements et des lieux historiques. »

Connaissance, protection, mise en valeur et transmission : voilà des termes au cœur de la problématique entourant le patrimoine de la danse.

Le RQD entend sensibiliser prochainement le ministre Maka Kotto des démarches déjà entreprises auprès de son Ministère depuis l’adoption à l’unanimité de la Loi à l’Assemblée nationale le 19 octobre 2011.

Pour lire la réaction du Conseil québécois du patrimoine vivant à la suite de l’entrée en vigueur de la Loi, cliquez ici.

Pour lire l’article de Frédérique Doyon dans Le Devoir à ce sujet, cliquez ici.

Rendez-vous annuel des membres 2012 – Une journée empreinte d’une volonté forte et concertée

C’est dans une ambiance enthousiaste et chaleureuse que s’est tenu le 13 octobre dernier le 28e Rendez-vous annuel des membres du Regroupement québécois de la danse (RQD) au Centre d’archives de Montréal. Plus d’une centaine de membres étaient réunis afin de faire le bilan de la dernière année et se projeter dans l’avenir avec l’entrée dans l’an 2 du Plan directeur de la danse professionnelle au Québec 2011-2021.

En avant-midi, l’équipe du RQD a présenté aux membres ses actions phares de la dernière année en lien direct avec le Plan directeur.  La présentation du Rapport d’activités 2011-2012 a permis aux membres de mesurer l’ampleur des dernières réalisations du RQD, dont l’événement Québec Danse et la mise en route du portail Québec Danse.

Par la suite, les membres ont été appelés à faire leur propre bilan de l’an 1 du Plan directeur. Ce moment fut une occasion privilégiée pour les membres d’échanger ensemble et de faire connaître à leurs pairs les projets qui ont été concrétisés au cours de la dernière année ainsi que les initiatives engagées. La liste était agréablement longue ! Nous aurons l’occasion d’y revenir dans une autre édition du Québec Danse Hebdo.

En après-midi, les membres se sont également penchés sur les priorités d’action alors que s’amorce l’an 2 du Plan directeur. Après avoir discuté des enjeux majeurs pour la discipline, des priorités ont été identifiées dans les domaines suivants : la formation artistique, le patrimoine, les conditions de pratique des interprètes et le virage numérique. Durant cette plénière, les membres se sont exprimés sur les rôles et les responsabilités du milieu ainsi que sur ceux du RQD en rapport avec la mise en œuvre du Plan directeur. Au terme des échanges, les membres ont clairement réaffirmé leur volonté que le RQD assume le mandat de coordination et de suivi du Plan directeur. De façon plus précise, les membres ont demandé au RQD d’être le lien entre les acteurs du milieu et les partenaires identifiés dans le Plan directeur, d’assumer la collecte et le partage des informations reliées à la mise en œuvre du Plan directeur, de s’assurer que les dossiers à faire avancer soient bien documentés et enfin d’offrir son support à la réalisation des moyens pris en charge par des acteurs du milieu.

Le président Marc Boivin s’est dit très encouragé à l’issu du Rendez-vous annuel : « Quelle belle énergie régnait tout au long de la journée! Les discussions étaient animées et stimulantes et j’ai senti une volonté forte de la part des membres de garder une concertation serrée entre les secteurs de la pratique afin de réaliser les ambitions du Plan directeur. Je suis heureux que ce rendez-vous ait permis de renforcer la motivation des troupes et de réaffirmer le leadership du RQD. »

Lors des élections, Marc Boivin fut reconduit à la présidence du RQD pour un troisième mandat. Pour marquer l’an 2 du Plan directeur, le président peut compter sur un solide conseil d’administration qui accueille d’ailleurs de nouveaux visages : Rhodnie Désir, Georges-Nicolas Tremblay et Lucie Boissinot. Ces derniers se joignent aux administrateurs suivants : Mélanie Demers (réélue), Isabelle Gagnon (réélue), Susan Alexander, Pierre Des Marais, Karla Étienne et Jamie Wright. D’ici peu, nous connaitrons les noms des trois personnes cooptées par le CA pour l’année 2012-2013.

Avancées du projet de cartographie de la danse au Canada

Le 7 juin dernier, le Conseil des arts du Canada (CAC) invitait la communauté de la danse professionnelle du Québec à participer à une séance d’information sur l’évolution du projet de cartographie de la danse au Canada. Les premières étapes de ce projet ont fait l’objet d’un article du RQD, publié en octobre 2011.

Au Quartier Général du Festival TransAmériques, près de quarante personnes ont assisté à la présentation donnée par Caroline Lussier, chef du Service de la danse du CAC. L’étude cartographique, qui repose sur des données cumulées entre 2006 et 2011, vise à produire une carte documentant les réalités de la danse au Canada, afin de repositionner la discipline dans la sphère publique et d’en valoriser la diversité. Il est à noter que le projet cartographique entreprend de documenter toute la chaîne de valeur en danse à l’exception de la formation qui relève d’autres instances subventionnaires.

 

Des avancées tangibles depuis le lancement du projet

En mai 2010, à l’initiative du Conseil des arts du Canada, une réunion des organismes publics de soutien aux arts du Canada marquait le coup d’envoi de ce projet de grande envergure. Un an plus tard, le CAC organisait une Conversation sur la danse à laquelle participait une quarantaine d’artistes et de travailleurs en danse provenant de neuf provinces et de deux territoires. Par la suite, entre mars et août 2011, le CAC mettait sur pied un comité directeur, dont fait partie Marc Boivin, auquel il confiait le mandat de conseiller la recherche et d’en identifier les priorités. Le Conseil des arts réalisait par ailleurs la cueillette de données auprès des organismes publics de soutien aux arts et mettait en ligne sur son site Internet une nouvelle section dédiée au projet.

Entre septembre 2011 et mars 2012, la firme montréalaise Communications MDR, mandatée par le CAC, procédait à l’analyse documentaire des recherches existantes ainsi qu’à l’identification des manques à combler. Le Conseil des arts faisait également appel à la chercheure Lys Stevens pour établir un inventaire des organismes, groupes, associations et réseaux de danse amateur et professionnelle au Canada; une recherche qui a permis d’identifier plus de 90 pratiques de danse au Canada qui ont été classées par pays ou culture d’origine.

Rappelons que la cartographie de la danse au Canada est cofinancée par le Conseil des arts du Canada et le Conseil des arts de l’Ontario. Elle peut compter sur la collaboration des organismes de soutien aux arts des gouvernements provinciaux, territoriaux et municipaux ainsi que sur celle du milieu de la danse.

 

Les prochaines étapes

L’inventaire réalisé au printemps pose un premier défi, celui de créer un outil visuel (et probablement interactif) qui facilitera l’accès aux nombreuses informations recensées.

Un autre défi consistera à recueillir de nouvelles données qui permettront de brosser un portrait de la danse au Canada d’un point de vue sociologique et économique. Dans cette perspective, le CAC prévoit une étape de consultation du milieu de la danse entre octobre et novembre 2012.

Le rapport produit par la firme Communications MDR (en cours de traduction) et les résultats de l’inventaire, seront mis en ligne sur le site du Conseil des arts du Canada à l’automne. A surveiller!

 

Un projet à suivre!

La séance d’information du 7 juin nous a déjà permis de constater la diversité des pratiques de la danse au Canada, une richesse dont on ne soupçonnait pas l’ampleur ni le déploiement sur le territoire. De quoi donner envie de suivre les avancées de ce projet extraordinaire qui va enfin rendre visible le dynamisme de la danse dans toutes ses expressions, d’Est en Ouest au Canada. 

L’heure est à la danse

Montréal, le 26 avril 2012 — La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, annonçait aujourd’hui en conférence de presse les orientations retenues pour le milieu de la danse à la suite du dépôt du budget 2012-2013 du ministre des Finances, M. Raymond Bachand, en présence du président-directeur général du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), M. Yvan Gauthier et de nombreux artistes, travailleurs culturels et partenaires de la discipline.

Dans un premier temps, le président du Regroupement québécois de la danse (RQD), Marc Boivin, s’est dit heureux de l’appui financier du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (MCCCF), récemment octroyé à la discipline de la danse. « Au nom de la communauté de la danse professionnelle au Québec, et d’entrée de jeu, je dois remercier, trois fois plutôt qu’une, la ministre Christine St-Pierre, pour avoir cru en la démarche de consultation et de concertation que nous avons entrepris en octobre 2007, en lançant les Grands Chantiers de la danse ; pour avoir été d’une écoute attentive tout au long des travaux qui ont mené aux Seconds États généraux de la danse, en avril 2009, puis au dévoilement du Plan directeur de la danse professionnelle au Québec 2011-2021, en juin 2011 ; et, plus récemment, pour avoir su convaincre ses collègues, et en particulier le ministre des Finances, M. Raymond Bachand, de l’importance d’investir, dès l’an 1 du Plan directeur, dans la danse professionnelle au Québec », a déclaré Marc Boivin.

Dans un contexte économique aussi contraignant, l’engagement du gouvernement du Québec d’investir six millions de dollars sur cinq ans dans l’enveloppe dédiée à la danse au CALQ prend une grande valeur. Il vient reconnaître l’excellence du travail accompli par une communauté préoccupée par l’avenir de sa discipline. Bien qu’il faille convenir de l’insuffisance de ces nouveaux fonds, au regard des ambitions visées par le Plan directeur sur un horizon de dix ans, force est d’admettre qu’il y avait là toute une occasion à saisir.

Ces crédits supplémentaires, qui constituent une augmentation de 10 % de l’enveloppe allouée à la danse en 2010-2011 (11,8 M $), et dont l’effet sera cumulatif sur les cinq prochaines années, permettront au CALQ d’induire un nouvel élan dans la chaîne de valeurs de la danse.

Rappelons que le CALQ procède actuellement à une évaluation globale de l’ensemble des organisations soutenues au fonctionnement, un exercice qui engagera une grande portion des crédits disponibles sur un cycle de quatre ans. Rappelons également que l’infrastructure de la danse professionnelle au Québec repose essentiellement, si l’on exclut les structures de formation et de diffusion qui relèvent du MCCCF pour leur financement, sur une soixantaine d’organisations, dont une majorité de compagnies de création ou de répertoire et une quinzaine d’organismes de diffusion spécialisés et de services.

« Si l’on en juge par les orientations énoncées par la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine aujourd’hui, et qui guideront le CALQ dans la répartition des nouveaux fonds, de faire remarquer Marc Boivin, ce premier investissement du gouvernement québécois aura l’effet d’un levier sur certains éléments du Plan directeur. Parmi d’autres, mentionnons : l’amélioration des conditions de pratique des artistes et des travailleurs culturels ; la bonification des crédits alloués aux programmes de bourses ; la consolidation et l’entrée au fonctionnement de compagnies ; le soutien à de nouveaux modèles organisationnels, au déploiement de la danse sur le territoire et auprès des jeunes publics, à des initiatives entourant la constitution et la mise en valeur du patrimoine chorégraphique, etc. »

Il est permis de croire, à la lumière des informations livrées aujourd’hui, que le Plan directeur de la danse professionnelle au Québec 2011-2021 s’inscrira désormais, tel l’ADN de la danse, dans les plans d’actions et les choix d’investissements du gouvernement québécois, de ses différents ministères, dont le MCCCF, le MEQ, le MRI et le MAMROT, ainsi que dans tous les programmes de subventions en danse, quel que soit de palier de gouvernement concerné.

« En effet, plusieurs interventions majeures identifiées en conclusion au Plan directeur requièrent l’engagement au premier chef des pouvoirs publics, rappelle Lorraine Hébert, directrice générale du RQD et instigatrice de toute cette démarche de consultation et de concertation ; qu’il s’agisse de poursuivre les efforts de rattrapage en financement public et privé, en infrastructures et équipements adaptés à la discipline sur le territoire ; de procéder à l’articulation d’une filière de formation professionnelle et à la règlementation des enseignements en contextes de loisir et de formation préparatoire ; de s’attaquer au développement de foyers de danse professionnelle en régions et à la structuration de pôles de danse, parmi d’autres conditions à réunir pour que la danse professionnelle au Québec connaisse son plein essor.  

Alors que le RQD travaille à la définition du cadre de mise en œuvre du Plan directeur, qui devrait être rendu public à l’automne 2012, il doit déjà formuler un autre souhait à l’endroit du MCCCF, poursuit Lorraine Hébert : qu’il continue d’être présent et engagé dans la mise en œuvre du Plan directeur ; qu’il continue, en fait, d’exercer un leadership éclairé en réunissant autour de lui les acteurs essentiels à sa réalisation. Ce dont il a fait preuve, encore aujourd’hui, en joignant sa voix à celle du CALQ. De cela aussi, le RQD est reconnaissant. »

Retombées de l’an 1
Au moment de faire le bilan, il importe d’en souligner quelques retombées. Aujourd’hui même, la Table de danse du Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches dévoilaient un Plan de développement de la danse à Québec pour les cinq prochaines années. Il y deux jours, à peine, le 24 avril, le réseau Accès Culture faisait connaître publiquement son plan d’action en diffusion de la danse à Montréal. Depuis le 23 avril et jusqu’au 29 avril prochain, la première édition de Québec Danse bat son plein dans plusieurs régions et municipalités du Québec. Cet événement initié et coordonné par le RQD dépasse les attentes et les espérances en réponses de participation : plus de 300 artistes, enseignants, amateurs, élèves et étudiants du Québec célèbrent la danse, avec plus de 200 activités et dans plus de 15 municipalités. A peine né, l’événement Québec Danse a lancé le mouvement et la danse a pris pays.

Le Regroupement québécois de la danse
Le Regroupement québécois de la danse représente près de 500 professionnels de la danse sur la scène publique et politique. Fondé sur la nécessité de doter la danse québécoise d’une voix commune, le RQD joue un rôle de chef de file dans la mise sur pied de projets structurants pour la discipline depuis 1984.


Le RQD reçoit le soutien financier du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal, du Conseil québécois des ressources humaines en culture et d’Emploi-Québec pour l’ensemble de ses activités.

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Renseignements :

Communications Lise Raymond
450 640-0500 / info@clraymond.com                           

Francine Arsenault, direction des communications par intérim
514 849-4003, poste 225 / info@quebecdanse.org

Les artistes de la danse s’engagent

Le printemps 2012 ne manque pas de matière à débattre : qu’il s’agisse d’économie, avec le dévoilement des budgets provincial et fédéral, de la hausse des frais de scolarité, d’identité québécoise, de démocratie, ou encore d’environnement, les citoyens prennent la parole et la rue et défendent leurs idéaux avec conviction et créativité.

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que les artistes ne manquent pas à l’appel! Mais avez-vous vu passer ces gestes citoyens que s’apprêtent à poser chorégraphes et interprètes en danse ?

 

Mélanie Demers prend la parole à l’événement NOUS ?

7 avril 2012 | Monument National | Montréal

Après le succès du Moulin à Paroles, événement de prise de parole organisé en 2009, voici maintenant NOUS ?, le nouvel opus de Brigitte Haentjens et son équipe qui appelle à une grande journée de réflexion sur l'identité québécoise, l'état de nos institutions et de notre démocratie. Mélanie Demers sera de la partie et y lira un texte de son cru.

Vidéo de Brigitte Haentjens 

[source : Diagramme gestion culturelle]

 

Sylvain Émard recherche des bénévoles pour le Jour de la Terre

22 avril 2012 | 14 h | place des Festivals | Montréal

Un grand rassemblement, orchestré par le réputé metteur en scène Dominic Champagne, se prépare pour le Jour de la Terre, le 22 avril prochain. L'équipe de Sylvain Émard Danse, fièrement engagée dans cette folle aventure, est ainsi à la recherche de bénévoles de 18 ans et plus pour agir comme guides/repères.

Disponibilités requises : les 15 et 22 avril 2012.

Inscrivez-vous avant le 11 avril à communication@sylvainemard.com.

[source : Diagramme gestion culturelle]

 

Margie Gillis participe à la déclaration pour le Jour de la Terre

Peu avant le dévoilement de la vidéo-manifeste pour le Jour de la Terre, 200 personnalités de tous les horizons lançaient et signaient la déclaration qui constitue l’essence du mouvement du 22 avril. Au nombre des premiers signataires, Margie Gillis rejoignait Yvon Deschamps, Ariane Moffatt, l'économiste Pierre Fortin, Richard Desjardins, le Père Benoit Lacroix, le docteur Gilles Julien, Laure Waridel, des chefs autochtones, ainsi que de nombreux artistes, universitaires, scientifiques, et leaders des principaux groupes environnementaux et syndicaux.


Pour prendre connaissance de la déclaration et la signer, visitez le www.22avril.org.


 

Priscilla Guy organise l’événement Artistes engagés ||| corps en mouvement ||| pour appuyer la cause des étudiants contre la hausse des frais de scolarité

9 avril 2012 | 18 h | Place Émilie-Gamelin | Montréal

La grève des étudiants est pour le moins protéiforme : marches silencieuses ou emballées, Tour de l’Île à vélo, fausse manifestation de droite comme poisson d’avril, les initiatives individuelles deviennent rapidement force collective. Parmi ces actions, l’événement Artistes engagés ||| corps en mouvement ||| vous invite à terminer la journée du Grand rassemblement populaire, prévue le 9 avril, par des mouvements collectifs visant à créer des effets de masse et des images de groupe. Il n’y a rien à préparer, un guide donnera des indications simples sur place!

Plus de détails ici

 

Et pour consulter le dossier que La Presse publait cette semaine sur le thème des Artistes engagés, en savoir plus sur les raisons qui poussent les artistes Dominic Champagne, Emmanuel Bilodeau, Fanny Mallette et plusieurs autres, à prêter leur notoriété à des causes, cliquez ici.

 

N’hésitez pas à rejoindre les mouvements!

Paul-André Fortier reçoit un Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (PGGAS)

Le Regroupement québécois de la danse félicite chaleureusement le danseur et chorégraphe Paul-André Fortier, lauréat du Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (PGGAS) de la réalisation artistique 2012, une reconnaissance attribuée pour l’ensemble de son œuvre et sa contribution remarquable aux arts du spectacle au Canada.

Danseur, chorégraphe, pédagogue et directeur artistique, Paul-André Fortier est reconnu sur la scène internationale pour son œuvre empreinte d’innovation, de renouveau et d’un désir de briser les conventions. En 30 ans de carrière, il a signé 49 chorégraphies, donné plus de 750 représentations dans une douzaine de pays et remporté de nombreux prix. Il a constamment cherché à se surpasser afin de répondre aux plus hautes normes artistiques. Il a consacré sa vie professionnelle à la danse contemporaine et atteint un niveau d’excellence sans égal, inspirant toute une génération de chorégraphes. Se définissant bien simplement comme « un homme qui danse », il continue à donner des spectacles partout dans le monde et à créer des œuvres pour sa propre compagnie et des ensembles et artistes d’ici et de l’étranger.

 

Pour lire le communiqué de la compagnie Fortier Danse-Création

Pour lire le communiqué de la Fondation des PGGAS

Pour consulter la biographie de Paul-André Fortier (sur le site de la Fondation des PGGAS)