2020-11-17
 
Cette section est réservée aux membres du RQD

Trois administrateurs cooptés au CA du RQD

Trois administrateurs cooptés au CA du RQD

Chaque année, le conseil d’administration (CA) est complété par la cooptation de trois personnes dans le but d’assurer la meilleure représentativité possible de notre membership et d’apporter une complémentarité aux expertises et profils des administrateurs élus.

Le CA est heureux d’accueillir deux artistes fortement impliqués dans la communauté de la danse: l’interprète Jean-François Duke, basé à Québec, et la chorégraphe, interprète et enseignante Nasim Lootij. Tous deux effectueront leur tout premier mandat d’un an, de même que l’avocate Me Emira Tufo, très motivée à apporter son expertise en droit à l’équipe ainsi formée de 13 administrateurs.

Sous la coprésidence renouvelée de Jamie Wright et Lük Fleury, le conseil d’administration 2020-2021 du RQD compte également les nouveaux élus Paul Caskey, Lucy Fandel, Alexandra ‘Spicey’ Landé et Valérie Lessard et les administratrices déjà en poste Fannie Bellefeuille, Annie-Claude Coutu Geoffroy, Isabelle Poirier et Bettina Szabo. Réunissant les expertises de personnes aux parcours, professions et horizons culturels variés, le RQD a confiance que la prochaine année se poursuivra sous le signe de l’ouverture, de l’inclusion et du mieux vivre ensemble et qu’il est entre de bonnes mains pour soutenir l’amélioration des conditions de pratique des professionnels de la danse et la reprise des activités après la pandémie de COVID-19.

Voir les profils des administrateurs du RQD.

 


Mentions photographiques: Jamie Wright © Ben Philippi, Lük fleury © Valérie Sangin, Bettina Szabo © Inconnu, Isabelle Poirier © Claude Lemay, Lucy Fandel © Lucy Fandel, Paul Caskey © Sylvie-Ann Paré, Annie-Claude Coutu Geoffroy © Jimmy Vigneux, Valérie Lessard © Jasmine Allan-Côté, Fannie Bellefeuille © Inconnu, Alexandra ‘Spicey’ Landé © Inconnu, Jean-François Duke © Inconnu, Nasim Lootij © Kiasa Nazeran, Emira Tufo © Inconnu.

Lauréats des Prix de la danse de Montréal 2020

Les artistes afrodescendants du Québec et la diversité des genres de danse étaient à l’honneur pour cette 10e remise des Prix de la danse de Montréal. Une reconnaissance pleine et entière qui démontre que le milieu de la danse professionnelle entre dans une nouvelle ère.

La chorégraphe Rhodnie Désir a remporté deux prix, dont le Grand Prix de la danse de Montréal, devenant ainsi la plus jeune récipiendaire et première femme noire à le recevoir! Un tout nouveau prix s’est ajouté aux huit autres pour «célébrer toutes les pratiques, activités et réalisations de l’histoire de la danse montréalaise de manière à en proposer un récit actualisé». Remis à la reine de la claquette Ethel Bruneau, ce prix portera désormais son nom.

Le RQD félicite chaleureusement l’ensemble des lauréates et lauréats des Prix de la danse de Montréal 2020!

 

 © Kevin Calixte

RHODNIE DÉSIR
Le GRAND PRIX de la danse de Montréal 2020,
présenté par Québecor et la Ville de Montréal

 

 

 

 © Courtoisie Ethel Bruneau

ÉTHEL BRUNEAU
Le tout nouveau Prix Ethel Bruneau 2020,
présenté par le MAI (Montréal, arts interculturels) et Danse Danse

 

 

 

 © Alex Tran

CHI LONG
Le Prix de la danse de Montréal 2020, catégorie INTERPRÈTE,
présenté par le Regroupement québécois de la danse et la Caisse Desjardins de la Culture

 

 

 © Denis Martin

INTÉRIEURS, de CAROLINE LAURIN-BEAUCAGE
Le Prix du CALQ pour la meilleure œuvre chorégraphique
de la saison artistique 2019-2020

 

 

 

 © Kevin Calixte

RHODNIE DÉSIR CRÉATIONS
Envol, le prix pour la diversité culturelle et les pratiques inclusives en danse,
présenté par le Conseil des arts de Montréal

 

 

 

 © Do Phan Hoi

7STARR
Le Prix de la danse de Montréal 2020, catégorie DÉCOUVERTE,
présenté par l’Agora de la danse et Tangente

 

 

 

 © Sasha Onyshchenko

BJM – LES BALLETS JAZZ DE MONTRÉAL
Le Prix de la danse de Montréal 2020, catégorie DIFFUSION INTERNATIONALE,
présenté par CINARS

 

 

 

 © Jean-François Brière

PARISE MONGRAIN
Le Prix de la danse de Montréal 2020, catégorie GESTIONNAIRE CULTUREL(LE),
présenté par Diagramme – gestion culturelle

 

 

 

 © Tony Chong

LINDA RABIN
Le Prix de la danse de Montréal 2020, catégorie CONTRIBUTION EXCEPTIONNELLE

 

 

 

 

Retrouvez des extraits de leurs allocutions vibrantes et percutantes sur l’art chorégraphique et les réalités du métier.

> Lire le communiqué des Prix de la danse de Montréal.

Chi Long, lauréate du Prix de la danse de Montréal, catégorie INTERPRÈTE

C’est avec un immense plaisir que le Regroupement québécois de la danse (RQD) et la Caisse Desjardins de la Culture ont remis à Chi Long le septième Prix de la danse de Montréal, catégorie INTERPRÈTE, assorti d’une bourse de 10 000 $.

«Je crois que le travail d’interprète est une profession d’une grande humanité. Je dirais que c’est une profession noble. Noble parce qu’on travaille avec la sueur du corps. Noble parce qu’on travaille avec la sueur de l’esprit. Ce qu’on révèle sur scène parle de la présence de l’âme. (…) Je danse par amour, par besoin, par passion. Je danse pour rester enfant et adulte en même temps. Je danse pour me connecter à l’infiniment petit et l’infiniment grand. Je danse avec l’espoir de créer une connexion.»
Chi Long, lauréate du Prix INTERPRÈTE 2020

Le jury des Prix de la danse de Montréal (PDM) a salué la force de la personnalité de l’artiste: «Depuis plus de 30 ans, elle captive, nous entraîne là où on ne s’y attend pas. Portée par la poésie, elle nourrit une énergie vitale qu’elle insuffle à chaque processus. D’une profonde humilité, elle se transforme au gré de chaque univers qu’elle finit par transcender» rapporte le jury sur celle qui s’est particulièrement illustrée en 2019-2020 dans les œuvres Eve 2050 de Van Grimde Corps Secrets et Les corps avalés de la Compagnie Virginie Brunelle.

«Le Prix INTERPRÈTE a été créé en 2014 pour valoriser l’apport majeur des danseuses et des danseurs au développement et au rayonnement des arts chorégraphiques. La bourse qui l’accompagne est une marque de reconnaissance et l’affirmation de l’appui du RQD à cette frange des professionnels de la danse qui vivent la plus grande précarité. Ils et elles sont d’ailleurs parmi les plus durement frappés par les restrictions que nous imposent la COVID-19 et, à travers l’artiste que nous plaçons aujourd’hui sous les projecteurs, c’est leur communauté tout entière que nous honorons» a déclaré Fabienne Cabado, directrice générale du RQD, lors de la cérémonie.

En remettant le Prix INTERPRÈTE, le RQD vient récompenser les danseurs et danseuses pour la qualité de leur interprétation, la rigueur de leur démarche et leur engagement dans la création et le développement de la danse professionnelle au Québec. La bourse de 10 000 $ associée au prix bénéficie de la contribution financière du RQD et de la Caisse Desjardins de la Culture, fidèle partenaire de la danse.

À PROPOS

Le Regroupement québécois de la danse rassemble et représente les individus et organismes professionnels œuvrant en danse, dans le but de favoriser l’avancement et le rayonnement de l’art chorégraphique et de contribuer à l’amélioration des conditions de pratique en danse. Ses réalisations ont notamment pour but de valoriser la danse, de favoriser son ancrage et son déploiement sur l’ensemble du territoire québécois et de tisser des liens entre les professionnels, les amateurs et les passionnés de danse.

La Caisse Desjardins de la Culture est née en 1994 de la volonté de donner aux artistes, aux artisans, aux créateurs, aux entreprises et aux organismes culturels, les moyens de leurs talents et de leurs aspirations. Coopérative financière solidement ancrée dans son milieu, la Caisse accompagne les travailleurs autonomes dans la réalisation de leurs projets personnels et professionnels, offre aux entreprises et aux organismes des services financiers adaptés à leur réalité et participe au développement socioéconomique du milieu culturel en soutenant des démarches et des projets structurants.

Les Prix de la danse de Montréal sont un organisme sans but lucratif dont le mandat est de promouvoir Montréal comme centre international de création et de diffusion en danse et de valoriser le dynamisme des personnalités, des organismes et des institutions du domaine de la danse en remettant notamment des distinctions honorifiques accompagnées de récompenses financières.

Intérêts particuliers et bien commun

On a beau tout mettre en œuvre pour parer aux urgences, cette deuxième vague de COVID-19 prend des allures de tsunami. Elle ravage le secteur de la danse déjà laissé exsangue par le cataclysme survenu en mars. En refermant de ses zones rouges l’horizon de la reprise, elle multiplie les deuils, nous replonge dans l’anxiété. Lame de fond provoquant l’éclatement de nos référents et de nos certitudes, la crise de la COVID-19 nous prive de certaines de nos joies et libertés. Elle érode le tissu social dont elle exacerbe toutes les violences et toutes les injustices, active un intolérable sentiment d’impuissance ainsi que les colères et revendications qui en découlent. Que faire lorsque le bateau coule et que, à l’évidence, on manque de canots de sauvetage? La réponse à une telle question ne saurait être simple ni monolithique. Elle ne saurait non plus être trouvée autrement que collectivement, en cultivant l’espoir, la solidarité et notre humanité.

Les dangers sont nombreux dans ce qui nous arrive. Sachons bien les identifier et garder notre milieu uni face à l’adversité. Continuons de forger une communauté assez ouverte pour que chacun y trouve une place et assez forte pour affronter la crise en limitant les pertes. Réfléchissons ensemble aux revendications à porter pour défendre l’avenir de la discipline et de tous ses acteurs. Controns l’isolement et la menace de l’effritement des liens qui nous unissent auxquels nous confrontent les mesures de distanciation sociale en réitérant certains des engagements pris par plus de 200 professionnels de la danse dans une déclaration d’intentions formulée lors des Seconds États généraux de la danse, en 2009. Elle s’intitule Solidairement nôtre et en voici quelques extraits.

(…) «Ainsi donc, dès maintenant et pour les années à venir, nous nous engageons à pratiquer en toute circonstance un optimisme éclairé et combatif, contre le pessimisme, le défaitisme et le fatalisme ambiants qui siéent mal à la danse, un art de vivre et d’avenir.»

(…) «Contre le sentiment d’isolement, de non-reconnaissance, d’iniquité générationnelle et intergénérationnelle, nous nous engageons à cultiver l’esprit d’entraide, de partage, de coopération, à reconnaître la place de chacun, quels que soient son âge, son style de danse, son école d’appartenance, sa provenance géographique, son métier.

Contre le préjugé, l’ignorance, la passivité, nous nous engageons à nous informer, à valoriser le savoir, la curiosité, la connaissance de ce qui existe, nous précède, nous entoure, de qui fait quoi, qui peut faire quoi, qui sont nos modèles, nos leaders, nos alliés, nos partenaires.»

(…) «Ainsi donc, nous nous engageons à demander plus et mieux pour soi-même et pour les autres, préférant l’émulation et l’enrichissement collectif à la règle du chacun pour soi, du sauve qui peut!»

Rédigés en amont du Plan directeur de la danse professionnelle au Québec 2011-2021, ces engagements sont d’une totale pertinence pour renforcer la cohésion d’une communauté qui s’est particulièrement diversifiée dans la dernière décennie et pour favoriser la prise en considération des intérêts de l’ensemble de ses composantes dans une perspective de bien commun et de développement durable.

Fabienne Cabado
Directrice générale du Regroupement québécois de la danse


Un projet de plateforme centralisée de réservation de studios suscite peu d’intérêt

Cet été, le RQD et DLD-Daniel Léveillé Danse s’associaient pour sonder les locateurs de studio de répétition sur le projet de création d’une plateforme numérique qui centraliserait les calendriers de réservation des studios participants du Québec. Malheureusement, le projet n’a pas suscité l’intérêt des personnes consultées.

Plusieurs professionnels de la danse ont exprimé à différentes occasions le besoin d’un outil qui simplifierait la recherche et la réservation de studios. L’idée a resurgi au début de la pandémie: un outil fédérateur pourrait faciliter la reprise des activités professionnelles au terme du confinement en plus d’améliorer la découvrabilité des studios auprès des utilisateurs potentiels.

Le Regroupement québécois de la danse et DLD-Daniel Léveillé Danse se sont alors associés pour sonder l’intérêt des studios à répondre à ce besoin. Malheureusement, après 3 envois, seuls 17 des soixante studios identifiés ont répondu au sondage d’une dizaine de questions, et l’enthousiasme des répondants était plutôt mitigé.

Le RQD et DLD-Daniel Léveillé Danse ont décidé d’un commun accord de ne pas donner suite à ce projet pour lequel ils envisageaient de déposer une demande de subvention au Conseil des arts du Canada.

Deux nouvelles employées au RQD

Le Regroupement québécois de la danse s’adjoint deux nouvelles recrues: Aurélie Lauret occupe désormais le poste d’agente de développement culturel numérique tandis qu’Alyson Drouin reprend les rênes des services aux membres. Nous leur souhaitons la bienvenue!

Agente de développement culturel numérique

L’objectif principal de l’agente de développement culturel numérique consiste à élaborer une stratégie numérique pour le RQD et pour le milieu de la danse, tout en veillant à améliorer la compréhension des effets des transformations technologiques et numériques dans le secteur. Aurélie Lauret mettra aussi en place des activités et des services, en plus de proposer divers outils et conseils.

Ayant à cœur de travailler sur ​des sujets de fond afin de les transmettre et de les vulgariser, Aurélie a démarré son parcours professionnel en tant que coordonnatrice du volet numérique du parcours muséographique d’un musée historique et patrimonial à l’île de la Réunion. Elle s’intéresse tout particulièrement à la place du numérique en tant qu’outil de médiation, de conservation patrimoniale mais aussi en tant qu’outil de co-création et de communication.

J’aime réfléchir à un projet en partant d’une vision macro de l’écosystème. Mon rôle au sein du RQD consistera aussi à défendre les intérêts du secteur et de ses acteurs, d’être à leur écoute afin de proposer des mesures et projets numériques en accord avec les réalités du terrain.

> Écrire à Aurélie Lauret.

Le RQD remercie le ministère de la Culture et des Communications et le Conseil des arts et des lettres du Québec pour leur soutien financier dans le cadre du Plan culturel numérique.

Adjointe aux services aux membres

En lien direct avec les membres, Alyson Drouin assurera essentiellement la gestion du membership et du Programme de soutien à l’entraînement des interprètes. Elle participera à la mise en place des événements du RQD et prêtera main forte aux communications en gérant l’Agenda de la danse, le Babillard et l’Espace membre.

Actuellement sur le point de compléter sa maîtrise en Management des entreprises culturelles à HEC, Alyson a travaillé en tant que préposée aux membres au Musée des beaux-arts de Montréal, après avoir été coordonnatrice d’événements au Centre culturel francophone de l’Okanagan et assistante administrative au Théâtre Centennial à Sherbrooke. Sa formation à l’Université Bishop’s a renforcé sa pratique de l’anglais et elle est aujourd’hui bilingue.

Je suis de nature positive et empathique et j’ai hâte de travailler avec les membres du RQD pour leur apporter la meilleure expérience possible de membrariat. Qu’ils se sentent à l’aise de m’écrire!

> Écrire à Alyson Drouin.

 

Une AGA 2020 record et de nouveaux administrateurs

L’assemblée générale annuelle du RQD, organisée virtuellement cette année, a battu un record de participants! 170 membres ont pris part à une version inédite de ce grand rendez-vous de la communauté de la danse professionnelle. Après un retour rapide de l’équipe sur les éléments clés qui ont marqué l’année 2019-2020 au RQD, les membres ont pu poser leurs questions et élire cinq nouveaux membres du conseil d’administration.

 

Conseil d’administration et coprésidence renouvelés

Si quelques candidats avaient soumis leur dossier de candidature en amont au RQD, d’autres se sont présentés spontanément pour faire partie du CA en 2020-2021. Du côté des membres corporatifs, le mandat de Lük Fleury, directeur général et artistique de BIGICO, a été reconduit et la prolongation de sa coprésidence avec Jamie Wright a été recommandée pour une quatrième année consécutive. Ont également été élus dans  ce collège: Paul Caskey, directeur général du Centre de Création O Vertigo et Alexandra ‘Spicey’ Landé, directrice artistique de la compagnie Ebnfloh, pour un premier mandat de deux ans. Chez les membres individuels, ce sont Lucy Fandel, interprète et chorégraphe qui terminait une première année au CA comme membre cooptée, et Valérie Lessard, interprète, enseignante et archiviste, qui joindront leurs expertises. Tous siègeront aux côtés des administratrices déjà en poste Fannie Bellefeuille, Annie-Claude Coutu Geoffroy, Isabelle Poirier, Bettina Szabo et Jamie Wright.

Dès la semaine prochaine, ces dix administrateurs auront pour première tâche de coopter trois autres personnes pour compléter le conseil d’administration.

Le RQD salue l’engagement exceptionnel des administrateurs sortants François Bellefeuille, Marie Mougeolle, Dorian Nuskind-Oder, Nicolas Patry et Georges-Nicolas Tremblay, qui ont témoigné de leur soutien indéfectible envers la communauté de la danse, particulièrement en temps de crise.

 

Bilan d’une année très dense

Faits saillants, défis et bons coups de 2019-2020 ont été soulignés par l’équipe du RQD. En plus d’un travail en profondeur sur l’inclusion et l’équité, la prévention du harcèlement, l’éthique des relations professionnelles, le soutien à la diffusion des arts de la scène et le virage numérique, l’année a été marquée par un important travail de représentation et de mobilisation pour faire face au début de la crise de la COVID-19 et oeuvrer à la relance du secteur.

> Lire le rapport d’activités

 

 

 

 

 

 

 

 

Candidatures pour le conseil d’administration du RQD

Cinq postes seront en élection à l’AGA du RQD: trois (3) dans le collège des membres corporatifs et deux (2) dans le collège des membres individuels. Voici les candidat·e·s ayant déposé un dossier de candidature pour siéger au conseil d’administration du RQD.

En conformité avec les règlements généraux du RQD, les candidatures spontanées seront également acceptées lors de la période d’élection de l’AGA.

MEMBRES CORPORATIFS

Paul CaskeyDirecteur général du CCOV

 © Sylvie Ann Paré

Parcours et expertises

Après avoir obtenu son diplôme de l’Université Simon Fraser en 1989, Paul Caskey a déménagé de Vancouver à Montréal pour lancer sa carrière en danse. Dans les années qui ont suivi, il a travaillé comme danseur, chorégraphe, technicien, concepteur d’éclairage, directeur technique et producteur. Il a été co-directeur artistique du Studio 303 de 1994 à 2005, contribuant à transformer un humble studio en l’un des centres de formation et de recherche les plus actifs de Montréal. En 2005, Caskey a déménagé à Halifax, en Nouvelle-Écosse, pour assumer le rôle de directeur artistique de Live Art Dance Productions, poste qu’il occupera pendant 11 ans. En 2016, il revient à Montréal pour superviser la transformation d’O Vertigo Danse en Centre de Création O Vertigo – CCOV. Au cours de sa carrière, Caskey a travaillé avec des artistes émergents et établis dans les grands centres urbains et les communautés régionales isolées, acquérant une perspective unique dans la production et la présentation de danse.

Motivation à joindre le CA du RQD

La communauté de la danse est à un carrefour important. Au-delà de l’impact dur que la pandémie a eu sur notre communauté, nous devons explorer de nouveaux modèles de recherche et de création qui répondent aux pratiques actuelles et aux réalités de plus en plus difficiles auxquelles font face les créateurs de danse d’aujourd’hui. L’expérience que j’ai accumulée m’a fourni une vue d’ensemble des préoccupations de divers intervenants. J’ai hâte de travailler avec le RQD pour développer des outils durables qui augmentent la capacité des artistes de pratiques et de cultures diverses à poursuivre leur vision créative.

 

Lük FleuryDirecteur général et artistique de BIGIGO

 © Valérie Sangin

Parcours et expertises
Artiste multidisciplinaire – chorégraphe, gigueur et dramaturge – Lük Fleury se consacre depuis 1999 au développement du mouvement de la gigue contemporaine. Sa formation en gigue traditionnelle québécoise s’orchestre en deux temps: avec les Loups-Garous de 1982 à 1984 et avec les Éclusiers de Lachine depuis 1985, troupe dans laquelle il est interprète depuis 36 ans. En tant que chorégraphe en gigue contemporaine, il présente principalement avec le Fuxi Club de 1999 à 2007 plus de sept spectacles à Tangente. Depuis 15 ans, BIGICO, en tant que diffuseur spécialisé en gigue contemporaine, met de l’avant la collégialité en regroupant des créateurs contemporains, chorégraphes et interprètes, qui s’expriment pour que la gigue soit vivante, vibrante et percutante. Une gigue d’art, constamment régénérée sous l’emprise de la recherche, dans un esprit de modernisation nécessaire pour son entrée au XXI siècle.

Depuis 2018, avec l’obtention de deux bourses consécutives de recherche au CALQ, Lük Fleury poursuit un travail de création chorégraphique avec le projet de gigue de science-fiction E(Space) 2020. Actif dans sa communauté, il s’implique depuis 2015 au sein du CA du RQD, qu’il copréside avec Jamie Wright depuis l’automne 2017.

Motivation à joindre le CA du RQD
À titre de coprésident du RQD avec Jamie Wright depuis trois ans, c’est avec joie que je désire renouveler mon mandat. Il m’apparaît primordial de poursuivre mon implication au sein de cet organisme fédérateur du milieu de la danse, car m’investir à long terme constitue pour moi une constance dans ma vie. En tant que directeur de BIGICO, qui développe le mouvement de la gigue contemporaine depuis 2005, prendre le temps de bâtir est un souci qui m’habite continuellement. Œuvrer en toute collégialité représente un fer de lance de mon engagement envers le RQD. Face au travail en souterrain et à la lumière d’initiatives structurantes, je désire contribuer à l’avancement d’une discipline vibrante, inspirante et précieuse. La danse fait clairement une différence dans ma vie. Et dans celle des autres qui habitent ce territoire québécois si fertile en mouvements de toutes sortes. De toutes natures.

 

François LapointeCoordonnateur général de L’Artère

 © Daphné Lehoux Traversy

Parcours et expertises
Côté organisationnel, L’Artère oeuvre depuis plus de 15 ans au perfectionnement quotidien des artistes professionnels de l’art de la danse et du mouvement à Québec, ainsi qu’au développement et à la valorisation de cette discipline artistique sur le territoire de la Capitale-Nationale et au-delà.

Côté personnel, je suis diplômé en relations internationales et en histoire. J’ai aussi poursuivi des études en entrepreneuriat et en gestion. Je mène une double vie… mes occupations professionnelles se divisent entre la fonction publique (depuis 10 ans, je suis archiviste, coordonnateur d’équipes dédiées à la gestion des documents et analyste d’affaires) et l’entrepreneuriat culturel (depuis 6 ans, je suis directeur de production, co-fondateur, administrateur et accompagnateur pour une dizaine d’organismes et autant de projets). Si je suis nouvellement coordonnateur général de L’Artère (juillet 2019), je compte sur une expérience variée des arts de la scène et une connaissance de la communauté artistique de la région de Québec.

Motivation à joindre le CA du RQD
Représenter un pôle de la danse au Québec. En effet, au cours des 10 dernières années, le nombre d’artistes, d’organismes, d’activités et d’initiatives au sein du milieu de la danse de Québec augmente.

Partager notre expérience et notre vision pour le développement professionnel. C’est un élément important du plan stratégique du RQD. C’est la principale mission de L’Artère depuis plus de 15 ans. L’Artère est également responsable de la prestation des services à Québec du RQD depuis 2003.

Faire partie et être actif au sein d’une communauté. Le domaine des arts de la danse est un milieu dynamique, mais fragile, où chaque action a un impact significatif et où la présence de chaque artiste ou organisme au sein de la communauté est synergique.

L’Artère, ainsi que moi-même, souhaitons faire notre part dans le bien-être et le développement de notre milieu.

 

Andréanne LeclercDirectrice artistique de Nadère arts vivants

 © Valérie Sangin

Parcours et expertises

J’ai gradué de la maîtrise au département de théâtre de l’UQAM en 2013, ayant comme sujet la dramaturgie du corps. Cette même année, afin de poursuivre ma démarche de recherche sur le corps, je mets sur pied, avec mon partenaire Geoffroy Faribault, la compagnie Nadère arts vivants. Depuis, mes créations (Di(x)parue, Cherepaka, Sang Bleu) tournent sur les scènes contemporaines locales et internationales. J’enseigne divers ateliers techniques sur le corps (Studio 303, Fabricca Europa), la dramaturgie (Playwrite Workshop Montréal, La Gata Circo), l’écriture (EnPiste) et dirige des laboratoires créatifs (CEPRODAC, Mexico). Parallèlement, j’interprète pour des chorégraphes et metteurs en scène, réalise présentement une courte vidéodanse avec l’artiste Kim Sanh Chau, et suis actuellement en création de À l’est de nod (2021). Ma pratique chorégraphique somatique et performative s’inspire de la contorsion pour réfléchir l’amplitude, l’ouverture et le mouvement. Mon champ d’expertise s’ancre dans la recherche, la création, la production et le soutien d’initiatives indépendantes.

Motivation à joindre le CA du RQD

Le milieu de la danse a accueilli et soutenu mon travail depuis mes premières créations, et aujourd’hui j’aimerais m’investir auprès de ceux que je considère ma communauté en m’impliquant au sein du CA du RQD. C’est un milieu dynamique auquel je m’identifie. Il cherche à se faire entendre et j’aimerais soutenir les voix indépendantes et originales du milieu chorégraphique québécois en défendant et promouvant : l’éthique de l’entraînement et de la formation des corps des danseurs; le respect d’une pratique corporelle saine; la reconnaissance des arts dans notre société; la diversité des pratiques chorégraphiques; la protection des droits d’auteurs chorégraphiques à l’ère numérique; la liberté de création et de contenus non normatifs et non commerciaux sur les plateformes numériques; l’indépendance des géants du Web (Facebook live, Instagram live). Siéger sur le CA du RQD me permettrait de militer pour la danse contemporaine et d’avoir un meilleur impact en rassemblant nos forces.

 


 

MEMBRES INDIVIDUELS PROFESSIONNELS

Olivier Arseneault 

 © Anne-Marie Baribeau

Parcours et expertises

Je danse professionnellement depuis 2007, après un baccalauréat en architecture. Formé dès mon enfance en gigue québécoise, c’est à travers elle que j’ai rejoint les Sortilèges, puis la compagnie ZEUGMA. J’ai participé aux activités de la compagnie pendant 10 ans, tout en dansant parallèlement pour plusieurs autres projets. J’ai notamment chorégraphié 3 pièces solos dans l’univers de la gigue contemporaine par l’entremise de la BIGICO. J’ai aussi performé et enseigné le tango dans les écoles Air de Tango et Tango Fabrika. Je baigne dans le monde de la gigue, la percussion corporelle, la danse contemporaine, les danses sociales et les arts du cirque.

Motivation à joindre le CA du RQD

La danse a plus que jamais besoin d’énergie sans cesse renouvelée pour traverser cette période trouble. Je cherche à m’impliquer, à mettre l’épaule à la roue pour passer à travers la crise et aider la transition à laquelle le milieu de la danse aura à faire face dans les prochaines années. C’est uni que nous sortirons plus grands de cet écueil. Je suis très inspiré par la vigueur et la résilience qu’a démontrées le RQD et c’est ce qui me pousse à emboîter le pas et à déposer ma candidature au CA.

 

Denis Bergeron

 © Benoît Rousseau

Parcours et expertises

J’ai entamé une formation de danseur en 1985 où je fus boursier de l’école des BJM. Combinant mon expérience de gestionnaire avec ma passion pour la danse, j’ai reçu en 1989 une bourse en gestion des arts du CAC afin d’apprendre les rudiments de la gestion d’artistes et de tournées, devenant ainsi un gérant/agent pour plusieurs artistes. Dès 1992, j’ai développé des tournées au Canada, aux É.-U., en Europe et en Asie. Je fus directeur de tournées/chargé des compagnies invitées aux GBC, coordonnateur de production/chargé des contrats chez Spectra, chargé de la diffusion pour Les Violons du Roy, directeur général intérimaire de la Fondation de danse Margie Gillis, directeur de développement du consortium Art Circulation. Par la suite, en 2011, je fus agent (Prom-Art) pour Constantinople, Quartom, Les deux mondes et plusieurs compagnies de danse, ainsi que pour des artistes émergents en danse contemporaine. Après un bref passage au Cirque du Soleil et chez Evenko, je travaille présentement à contrat pour l’Usine C. Membre du RQD depuis 1989, où à deux reprises je fus membre du CA, j’ai aussi siégé aux CA de Cas Public et Par B.L.Eux et je suis présentement membre du CA de RUBBERBAND.

Motivation à joindre le CA du RQD

Ma motivation à me joindre de nouveau au conseil d’administration est de pouvoir offrir mes années d’expérience au sein de la communauté artistique québécoise et de soutenir le développement des professionnels de la danse. Autant ceux d’aujourd’hui que ceux de demain. Nous vivons une période de changement qui nous affecte tous. En me joignant au CA du RQD, je souhaite contribuer à la survie de l’art vivant, préserver l’héritage de notre communauté et construire un avenir pour la danse avec tous ceux qui la rendent vivante: l’interprète, l’enseignant.e, le.la praticien.ne, le.la chorégraphe, le.la gestionnaire et toutes les personnes qui soutiennent l’œuvre chorégraphique lors de sa création, sa production et sa diffusion.

 

Jean-François Duke

Parcours et expertises

Originaire de l’Acadie au Nouveau-Brunswick, Jean-François est diplômé de la formation supérieure de L’École de danse de Québec en 2009. Il se perfectionne ensuite en Europe et développe une collaboration avec la Cie Yvann Alexandre comme apprenti. Il est interprète pour Lina Cruz, Harold Rhéaume, Daniel Bélanger, Karine Ledoyen, Lydia Wagerer, Emmanuel Jouthe, Jérôme Bel (Gala), les évènements spéciaux du Cirque du Soleil et les visites dansées dans les CHSLD avec Le papillon blanc. Il est aussi créateur, conseiller artistique et met en mouvement divers projets en littérature, arts multi, vidéo-danse et théâtre. Il co-fonde la plateforme de recherche Le bloc.danse, est co-directeur artistique de La petite scène (10 éditions) et des Chantiers / Constructions Artistiques. Il est membre du RQD, de L’AAAPNB, la Table de la danse du Conseil de la Culture (Qc), L’Artère et l’UDA.

Motivation à joindre le CA du RQD

La notion de rencontre est importante pour moi et m’accompagne constamment dans ma démarche. Que ce soit à titre de danseur, d’organisateur d’évènement ou de directeur artistique, quel que soit le territoire. J’ai toujours pris part, parallèlement à ma carrière, aux actions pour le développement durable de la discipline. Je tiens aux espaces de réflexions et d’actions.

Quatre principaux enjeux me motivent à prendre part au CA du RQD :

– le resserrement des liens entre les différentes générations d’artistes
– la création d’espaces de discussions sécuritaires entre tous les acteurs du milieu
– la présence et la compréhension du rôle de l’interprète dans la société
– les échanges entre le RQD et le milieu de Québec

Je constate que ces enjeux sont présents et importants pour le RQD. Cependant, en cette période de crise, du renfort serait bienvenu. J’aimerais avoir l’opportunité de me joindre aux actions déjà en place et de contribuer aux dossiers qui doivent avancer à vitesse grand V et à ceux qui doivent recevoir une attention particulière. Je suis profondément motivé par l’idée d’inscrire des actions concrètes pour mieux définir la voie dans laquelle nous nous dirigeons collectivement. Il faut que la danse soit forte, douce et bruyante, autant dans sa pratique que sur la scène politique. C’est dans un désir d’apprentissage, de partage et d’ouverture que je dépose ma candidature. M’investir au sein du RQD correspond à une suite logique dans mon cheminement. Nous avons de gros défis à relever et j’ai l’énergie et le désir de travailler avec notre association.

 

Caroline Dusseault

 © Marie-Pierre Tremblay

Parcours et expertises

Chorégraphe depuis plus de 12 ans, je suis reconnue et soutenue par le milieu. Je possède quelques expériences en diffusion à La danse sur les routes du Québec et comme agente de développement des publics en danse. J’ai un esprit entrepreneur, avec l’ouverture de mon centre d’artistes en août dernier. J’ai des aptitudes en gestion, financement, comptabilité, web et marketing. Il y a quatre ans, j’ai créé le Festival Tournant, festival disciplinaire nomade en région, pour lequel je fus couronnée de deux prix prestigieux. Je siège présentement sur trois conseils d’administration, dont celui de l’organisme Danse Laurentides, que j’ai moi-même fondé en février dernier afin de développer la danse contemporaine dans les Laurentides. En tant qu’administratrice, je suis particulièrement appréciée pour mon expertise, ma vision globale et stratégique, mon audace, ma capacité à rayonner et créer des partenariats et à mettre en branle des projets structurants et les pérenniser.

Motivation à joindre le CA du RQD

C’est avec un réel enthousiasme que je pose ma candidature pour siéger sur le conseil d’administration du RQD. Chorégraphe depuis 12 ans et maintenant bien établie, dynamique et ancrée sur mon territoire, je ne pouvais faire autrement que de répondre positivement à l’appel. Impliquée dans mon milieu de diverses manières vis-à-vis de mes pairs et dévouée au développement du milieu, j’entretiens en effet une passion pour le développement de la discipline et de ses conditions. Ainsi, je suis activement à la recherche d’opportunités d’implications enrichissantes et d’engagements supplémentaires. Je suis prête à m’investir au sein d’un CA tel que celui du RQD et à y enrichir les échanges. Habitant les Laurentides depuis maintenant 6 ans, je crois qu’il serait très pertinent d’inclure une artiste qui vit à plein cette réalité, connaissant l’importance de nous considérer dans les plans stratégiques.

 

Lucy Fandel

Parcours et expertises

Je suis originaire de Boston et de Nice, enracinée à Tiohtià:ke/Montréal depuis huit ans. Depuis mes études en sociologie et en danse à Concordia, je m’implique dans la communauté avec un souci particulier pour les enjeux socio-économiques et écologiques qui affectent les artistes de la danse. J’y amène mon expérience en tant que chorégraphe et interprète indépendante et de la relève, mais aussi coordinatrice de projet dans divers contextes et organismes, qu’ils soient pluridisciplinaires, établis ou embryonnaires. En tant que coordinatrice pour LePARC (groupe de recherche sur la performance à Concordia, mené par Angélique Wilkie), pour Mouvement Perpétuel (compagnie de film sur l’art de Philip Szporer et Marlene Millar), et co-fondatrice de Nous Sommes L’Été (organisme de service pour la professionnalisation des artistes en danse), je priorise l’écoute des désirs et des besoins des artistes dans leurs divers rôles et métiers avec mon expertise en recherche, rédaction et communication.

Motivation à joindre le CA du RQD

Mon parcours artistique, ma connexion à la communauté anglophone et aux nouveaux arrivants, et mon regard sociologique, ont tous une incidence importante sur ma façon de m’impliquer. J’évite de présumer ce que je sais et je priorise la recherche critique des enjeux et l’écoute des voix sous-représentées afin de mieux comprendre et soutenir notre milieu. L’automne dernier, je fus cooptée au CA du RQD. Je m’y suis impliquée spécialement dans la formation du comité sur l’écoresponsabilité et du comité sur la diversité et l’inclusion. Le moment est critique pour pérenniser ces efforts. La pandémie nous fait beaucoup de peine, mais elle exige aussi d’inventer d’autres manières de faire, plus équitables et durables. Ainsi, j’espère continuer mon investissement sur le CA en y apportant un regard critique qui renforce les sources de soutien et de solidarité pour ce milieu qui me tient tellement à cœur.

 

Paco Ziel

 © Romain Lorraine

Parcours et expertises

Diplômé de l’École supérieure de ballet du Québec (ESBQ) en 2014, je suis danseur indépendant, basé à Montréal et travaillant entre le Canada et le Mexique. J’ai dansé dans des œuvres créées par Victor Quijada, Hélène Blackburn, Edgar Zendejas, Martin Messier, Anne Plamondon, Andrew Skeels, Andrea Peña, Eva Kolarova, James Gregg and Gioconda Barbuto. En tant qu’enseignant en danse, j’ai donné des cours à Springboard Danse, Domaine Forget, RUBBERBAND (Atelier intensif d’hiver), l’ESBQ, La Cantera, Compañia Nacional del Ecuador et TanzMainz. Présentement, je travaille en tant qu’interprète et coordonnateur artistique pour la compagnie RUBBERBAND. En tant que créateur, j’ai co-fondé Quantum Collective, aujourd’hui connu sous le nom Vias et je partage sa codirection avec Diana León. Nos créations ont été présentées au Mexique et au Canada. Autodidacte en composition musicale numérique, photographie et tournage, je travaille pour Tangente depuis 2018 au segment vidéo «2min avec Paco». J’ai aussi collaboré à la création de films en danse et en musique avec Xavier Curnillon, El Buho, Kalmo, Yann M. Hernandez et Laetitia Demessence.

Motivation à joindre le CA du RQD

Dans l’élan du momentum de l’inclusion et de la diversité, j’aimerais me joindre au CA du RQD pour aider à bâtir des ponts plus solides entre nous, et par «nous», je ne désigne pas seulement les membres du RQD, mais toutes les communautés de danseurs et danseuses qui ne font pas partie du RQD, mais sont malgré tout touchées par ses décisions. Je voudrais interroger, discuter, apprendre, proposer et amener des points de vue différents pour nourrir la discussion et créer des opportunités riches en diversité. Par ailleurs, je voudrais attirer l’attention sur le patrimoine, honorer ainsi le chemin tracé par les générations précédentes et encourager une prise de conscience de ce même héritage que nous léguerons. J’aimerais soutenir toute action qui fera de notre communauté un environnement plus accueillant pour les jeunes diplômés, les artistes vivants en région et à l’extérieur du Québec, aspirant même à créer une alliance avec les multiples communautés de danse à travers le Canada.

Cette année, l’assemblée générale annuelle du RQD sera virtuelle!

 

Chèr·e·s membres,

Qui aurait prévu une telle année? L’assemblée générale annuelle (AGA) du RQD, pour la première fois organisée virtuellement, nous donnera l’occasion de nous rassembler et de constater l’impact de 2019-2020 sur le milieu.

Ensemble, nous ferons le bilan de cette année hors-norme, nourrie de profondes réflexions. L’équipe du RQD fera le point sur l’évolution des principaux dossiers et mettra en lumière les enjeux complexes soulevés par la pandémie. Un moment-clé pour vous informer, poser vos questions et faire entendre votre voix en tant que membre.

Participez à cette rencontre essentielle pour le milieu de la danse au Québec, faites une place dans votre agenda le mardi 20 octobre 2020 en après-midi!

Plusieurs postes sont à pourvoir au sein du conseil d’administration: une belle opportunité de participer à l’effervescence continuelle qui nourrit les actions du RQD et de s’investir pour l’amélioration des conditions de notre pratique professionnelle. Nous envisageons la relève au CA dans une perspective d’inclusion et de compétences complémentaires pour guider la relance du secteur de la danse. C’est un engagement plus que nécessaire. N’hésitez pas à communiquer avec nous pour en discuter si vous songez à vous présenter.

Dans les semaines suivant l’AGA, le RQD prévoit des ateliers qui porteront sur le plan de relance suite à la vaste opération de concertation qu’il mène depuis cet été. Participez à ces échanges et réflexions en vue d’œuvrer pour l’avenir du secteur de la danse.

Cette année plus que jamais, l’AGA est une rencontre incontournable pour tous les professionnels de la danse. Vous êtes chacune et chacun un maillon essentiel du milieu. Grâce aux cotisations solidaires, soyez encore plus nombreux à nous rejoindre pour ajouter vos voix aux efforts collectifs du RQD.

 © Andréa de Keijzer

 © Valérie Sangin

Jamie Wright
Coprésidente du RQD
Lük Fleury
Coprésident du RQD

HORAIRE

Notre AGA se déroulera en ligne, via la plateforme Zoom, afin d’assurer la sécurité et la présence de tous. Vous recevrez le lien de connexion la veille de la rencontre. De plus, l’AGA sera enregistrée, de même que le clavardage, à des fins de documentation

Mardi 20 octobre
13h30 | Accueil et consignes
Connectez-vous à l’avance pour faciliter la prise de présences et recevoir des consignes qui vous permettront de profiter de l’AGA dans de meilleures conditions.
14h – 16h | Assemblée générale annuelle
Nous vous invitons fortement à parcourir le rapport d’activités en amont, pour laisser une grande place aux échanges et à vos questions lors de l’AGA. Il vous sera fourni en version électronique quelques jours au préalable.

PRÉREQUIS

Êtes-vous membre en règle du RQD pour l’année 2020-2021?
Vous devez avoir renouvelé votre adhésion pour pouvoir assister à l’AGA. Exceptionnellement, pour des raisons logistiques, aucune adhésion ne pourra être acceptée le jour même.
Adhésion membre individuel
Adhésion organisme

JOIGNEZ LE CA DU RQD!

Pourquoi devenir membre du CA du RQD?
Le coprésident Lük Fleury vous l’explique en 1 minute.

 

Cinq (5) postes sont en élection pour siéger sur le conseil d’administration du RQD: trois (3) dans le collège des membres corporatifs et deux (2) dans le collège des membres individuels.

Nous cherchons à équilibrer le CA en termes de représentativité de la diversité et des générations et à le renforcer en termes de compétences en gestion et stratégie afin d’appuyer les actions pour la relance du secteur. Beaucoup de travail est à prévoir, plus particulièrement en période de crise et dans la perspective d’établir un plan de relance; il s’agira également de décider des orientations et priorités de l’organisme, pour œuvrer au bien commun du milieu de la danse.

N’attendez plus et posez votre candidature dès aujourd’hui!

Pour faciliter le processus d’élection cette année, nous vous demandons de soumettre votre candidature d’ici le 13 octobre.
Votre dossier doit comprendre une photo portrait (format JPEG) ainsi qu’un texte décrivant :
➝ votre parcours professionnel et vos champs d’expertise (150 mots);
➝ votre motivation à vous investir au CA du RQD (150 mots).

Les dossiers de candidature seront transmis aux membres avant l’AGA.
N’hésitez pas à nous écrire pour toute question.

 

VOS DOCUMENTS

Retrouvez-les aussi dans votre Espace membre!

– Avis de convocation et projet d’ordre du jour de l’AGA

Liste des postes en élection

Date limite pour vous inscrire: lundi 19 octobre.

Le grand défi de la relance dans le secteur des arts

Fin août 2020. Retour de voyage et quarantaine obligatoire vécus dans la joie et la sérénité. Après quatre mois de solitude partagée avec mes chats, dans des espaces mental et temporel saturés de travail et de stress, j’ai retrouvé mes racines et ma force. Dans cette retraite salutaire, ma conviction s’est renforcée que nous survivrons moins bien à la crise si nous ne transformons pas radicalement certaines manières d’être, de penser et de faire. «Nous» pouvant être conçu comme l’ensemble de la société, je le limite ici à la communauté des arts, incluant les acteurs de sa sphère gouvernementale.

État des lieux
Soyons lucides, la reprise a beau ouvrir les perspectives d’une relance, il faudra des années pour nous relever de la crise qui nous frappe. Et si les fonds publics additionnels permettent de minimiser les dégâts en maintenant à flot la structure de l’écosystème des arts, les dysfonctionnements et les iniquités de ce dernier sont exposés au grand jour. Comment pourrions-nous encore y rester indifférents, accepter de contribuer à les perpétrer?

Plus possible pour nos ministres et nos bailleurs de fonds d’ignorer l’insuffisance de moyens pour dynamiser un secteur intrinsèquement précaire ni les désastreuses conséquences de la quasi absence de filet social pour les artistes et les travailleurs culturels. Plus possible de passer outre les disparités de financement entre les différentes disciplines artistiques et les impacts de cette réalité sur leurs écosystèmes respectifs. Plus possible pour les structures établies, même si elles sont en difficulté, de nier leurs privilèges en regard des nombreux organismes et de la horde d’artistes indépendants qui, sans aucune stabilité financière, se trouvent soumis à une compétition plus féroce que jamais pour l’obtention d’un appui financier.

Au-delà des incidences des mesures sanitaires sur les écritures artistiques et sur l’accès de la population aux arts, l’urgence n’est pas qu’économique, elle est structurelle. Les enjeux d’équité, d’inclusion, de qualité des relations professionnelles et de protection de l’environnement restent des priorités absolues. En matière d’éthique, il nous faut développer des codes communs pour nuire le moins possible à notre planète, à nos activités artistiques et à la santé physique et psychologique de nos travailleurs essentiels et de tous ceux et celles dont la charge mentale et de travail est particulièrement accrue par la crise.

Voir les arts autrement
Bien sûr, la phase de confinement a eu des effets positifs. Elle a donné le temps de remises en question bénéfiques, d’inventer de nouvelles façons de travailler, de créer et de faire exister l’art au cœur de la société. À ce titre, il est important que nos décideurs et nos bailleurs de fonds gardent à l’esprit que le numérique et les technologies ne sont pas les seules voies d’innovation et que la vente de billets et le nombre de tournées ne sont pas non plus les seules mesures de rayonnement. La simple présence des artistes dans la cité rend le monde meilleur, que ce soit sur une scène, dans la rue, à l’école, dans le secteur de la santé, des résidences pour personnes âgées, par des activités de médiation artistique ou culturelle ou autres.

Qui pourrait vivre sans contact avec au moins une des formes d’art existantes? Qui n’a pas souvenir d’au moins une expérience marquante, voire fondatrice, vécue grâce aux arts? Les arts sont plus qu’une source de divertissement et d’évasion. En élargissant les perspectives du quotidien, ils peuvent ouvrir à un autre regard sur soi et sur le monde. Ils sont ce qui fait de nous des êtres civilisés. De meilleurs humains dans une société plus éclairée, plus créative, plus dynamique. Faut-il encore faire la preuve de cette vérité? Malheureusement, oui.

En parallèle de l’argent public dégagé pour des opérations de promotion visant à augmenter la consommation et la fréquentation des arts, c’est d’une campagne nationale de valorisation des arts dont nous avons besoin. En plus de favoriser le développement personnel des citoyens, petits et grands, une telle campagne aurait des impacts économiques et sanitaires positifs comme de stimuler le regain d’une culture philanthropique défaillante ou de réduire les problèmes de santé mentale dans l’ensemble de la société. Nous avons tout à y gagner.

Le dialogue comme clef de la relance
Le temps d’arrêt imposé par la crise a aussi eu l’effet d’une mobilisation citoyenne sans précédent dans les réseaux sociaux. Plus solidaires et revendicateurs que jamais, artistes et travailleurs culturels ont œuvré en parallèle des associations et regroupements qui les représentent. Ils se sont notamment offerts de précieux espaces de rassemblement, de dialogue et de soutien aux travailleurs autonomes de toutes les disciplines artistiques. Dans le même temps, la parole s’est libérée un peu plus pour dénoncer les actes et les réalités découlant du racisme et du sexisme systémiques. Tout cela était nécessaire. Remercions ceux et celles qui se sont engagés activement dans ces mouvements-là, qui ont donné de leur matière grise et de leur temps, qui ont osé la prise de parole en public.

Nous avons besoin que cette formidable mobilisation perdure et d’une meilleure synergie entre ces groupes citoyens et les instances qui les représentent, telles que le RQD. Nous avons besoin de rendre nos réseaux plus forts pour ramer ensemble dans une même direction. Besoin, aussi, d’une plus grande transparence dans nos échanges – y compris avec les instances gouvernementales – pour trouver comment «sauver les meubles» tout en continuant d’œuvrer à tout changement systémique qui inscrive la relance du secteur dans une perspective de développement durable, d’équité et d’inclusion. Tout cela nous demandera, évidemment, patience et indulgence. Rome ne s’est pas faite en un jour.

Fabienne Cabado
Directrice générale du Regroupement québécois de la danse