2023-06-28
 
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Échos du milieu | Janelle Hacault

Échos du milieu | Janelle Hacault

Alors que je me préparais à l’événement annuel du Centre de ressources et de transition pour danseurs (CRTD) « Industry Connect », pour lequel j’étais conférencière invitée le week-end dernier, je me suis retrouvée à réfléchir à ce que j’ai appris tout au long de ma carrière de danseuse pour m’assurer qu’elle soit durable. Je pourrais écrire un livre sur ce que j’ai découvert tout au long de ma carrière, mais l’une des choses à garder à l’esprit lorsqu’on est un danseur émergent n’est pas celle à laquelle on pourrait s’attendre. Il s’agit du repos. Il semble contre-intuitif de dire aux danseurs débutants de prendre le temps de se reposer, mais je crois que c’est essentiel à leur bien-être physique et mental.

Sur le plan physique, le repos offre à notre corps le temps précieux nécessaire pour reconstruire les micro-déchirures que nous avons subies pendant l’entraînement. Après le repos, nous revenons plus forts qu’avant et disposons donc d’une base corporelle solide pour répondre aux exigences physiques de notre métier. Le repos sous forme de sommeil est crucial pour la capacité de notre cerveau à retenir les informations, à traiter nos expériences et (en ce qui concerne la danse) à consolider les mouvements qui, au départ, peuvent être complexes, mais qui, après une nuit de repos, seront plus faciles à exécuter qu’auparavant.

Danseuses: Janelle Hacault avec Sara Harton et Emmanuelle Martin, Photographe: Alexandre Carlos, Chorégraphe: Kyra Jean Green/Trip the Light Fantastic, titre: « No One’s Home »

Mais le sommeil n’est pas la seule forme de repos à prendre en considération. D’après mon expérience, les quelques minutes que j’ai consacrées à ma respiration pendant ma pause déjeuner ont eu un effet d’entraînement positif sur ma journée. La pratique de l’autorégulation, qu’il s’agisse de méditation, de techniques de respiration en pleine conscience, de yoga, de mouvements somatiques ou même de prières, contribue de manière significative à notre capacité de résilience. La résilience est l’une des qualités les plus importantes qu’un artiste de la danse puisse posséder pour assurer sa longévité dans ce métier gratifiant, mais difficile. Nous devons faire appel à notre résilience dans les moments de déception, de perte, de rejet et de stress. Oui, le monde de la danse est un endroit magique où l’humanité est célébrée et explorée. Mais le monde professionnel de la danse n’est pas fait pour les âmes sensibles. Alors, que faisons-nous lorsque les saisons d’incertitude financière s’abattent sur nous, lorsque nous ne recevons pas la subvention qui nous tenait à cœur, lorsque la compagnie pour laquelle nous avons auditionné ne nous choisit pas pour le projet ? Nous n’abandonnons pas, nous nous reposons. Nous prenons un moment pour exploiter l’intelligence de notre corps et nous respirons. Nous nous autorégulons. Revenir aux bases de la respiration, c’est s’ancrer dans le moment présent. Cela permet une meilleure clarté. Au lieu d’essayer de “tout comprendre » avec notre esprit, nous nous connectons à « ce qui est » ici et maintenant par l’intermédiaire de notre corps. Dans cet espace, nous verrons les bénédictions déguisées, nous remarquerons les opportunités, nous aurons la grâce de nous abandonner et de faire confiance au processus. Je sais que c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire. Mais, comme le déclare sans cesse l’auteur Glennon Doyle, « nous pouvons faire des choses difficiles », et dans ce secteur, on nous demandera de faire des choses difficiles.

Les artistes de la danse sont généreux. On nous demande d’être vulnérables, ouverts et de donner tout ce que nous avons. Mais nous devons également faire preuve de ténacité, de résistance et de discernement. C’est cet équilibre entre douceur et force qui nous soutiendra dans notre carrière. Lorsque nous sommes constamment en train de donner, de nous ouvrir et de livrer, comment pouvons-nous nous rafraîchir, faire le plein d’énergie et nous redonner à nous-mêmes ? Nous nous reposons. Nous avons des rituels quotidiens ou des habitudes qui nous ancrent.

En grandissant, ma famille ne connaissait pas le sens du mot « repos ». Le but et la valeur étaient définis en fonction de notre productivité, de ce que nous accomplissions et de ce que nous gagnions. Heureusement, une nouvelle vague d’être est en train d’émerger. Alors que la « machine » mondiale continue en vain, avec le message « produire, produire, produire », il est important, en tant qu’artistes, de s’arrêter, de se reposer et de réfléchir à ce que nous créons et à la raison pour laquelle nous le faisons. Il est trop facile d’appliquer au monde de la danse la même valeur mondaine du « produit plutôt que du progrès », mais nous devons résister à cette tentation. Prendre le temps non seulement de se reposer, mais aussi de donner de l’espace à ce que nous créons ne peut que l’enrichir. Forcer nos muscles à se développer ou notre œuvre d’art à émerger avant qu’elle ne soit prête ne fera que créer davantage de problèmes. L’essentiel est de puiser dans le rythme et la force vitale de notre propre corps et de notre métier. De quoi l’œuvre, notre corps ou cette chorégraphie ont-ils besoin en ce moment ? Peut-être d’un coup de pouce, d’un temps de percolation, ou peut-être d’une bonne nuit de sommeil.

Voici un exercice à faire la prochaine fois que vous vous sentirez débordé, confus, stressé ou déclenché par une émotion :

  1. Arrêtez tout et trouvez un endroit sûr et calme où vous asseoir. La salle de bain fait parfois des merveilles à cet égard.
  2. Fermez les yeux et prenez trois respirations lentes et profondes. Le fait d’expirer plus longtemps que d’inspirer permet d’activer le système nerveux parasympathique et d’apporter plus de calme.
  3. Demandez : « De quoi ai-je besoin en ce moment ? » Et sans douter ni trop réfléchir, faites-le. Si vous ne pouvez pas le faire tout de suite, convenez avec vous-même que vous le ferez à un moment précis plus tard dans la journée.

D’autres formes de soutien comprennent la tenue d’un journal de trois pages sans réfléchir, l’appel à un ami de confiance, l’entretien avec un conseiller ou un spécialiste de la santé mentale (le CRTD offre des programmes de conseil gratuits), le partage avec un mentor ou un aîné.

Pour plus d’informations, vous pouvez me rendre visite à l’adresse www.janellehacault.com ou m’envoyer un courriel à l’adresse janelle.hacault@gmail.com.


 © Damian Siqueiros

JANELLE HACAULT

 

Janelle Hacault est une artiste professionnelle de la danse contemporaine philippino/canadienne française, chorégraphe, enseignante, comédienne et coach basée à Montréal, QC. Elle est diplômée du programme professionnel senior de School of Contemporary Dancers en Winnipeg, comédienne de formation et titulaire d’un baccalauréat spécialisé de l’Université de Winnipeg. Elle a été co-fondatrice de Nova Dance Collective, 6 Ricochet et co-créatrice de thedancepost.org. Elle a eu le privilège de travailler avec Nafro Dance Productions, Ming Hon, Compagnie Entitey/Jason Martin, Trip The Light Fantastic (Kyra Jean Green), Charles-Alexis Desgagnés, Morgane LeTiec, Andrea Peña, Sylvain Émard Danse, Les 7 Doigts de la Main, Wynn Holmes, Ani Taj et Sam Pinkleton ont été nommés aux Tony Awards. En 2021, elle participe à la 3e saison de Révolution, crée sa nouvelle création au Festival Quartiers Danses intitulée Ce Moment Où… diffusée sur MaTV et co-crée une comédie musicale originale avec le collaborateur/musicien Jeremy Walmsley intitulée, Ships. En 2022, Janelle a travaillé avec Sylvain Émard Danse (SED) et 19 autres danseurs sur le spectacle Rhapsodie, présenté par Danse Danse, a interprété Les Préludes (SED) à Trois-Rivières, et a fait la tournée Annie : la comédie musicale (mise en scène Serge Denoncourt et chorégraphe Wynn Holmes) à Montréal et à Québec pour Juste pour rire. En plus de la performance, Janelle a une pratique de coaching et une session d’embodiment en ligne qui mélange la danse et la méditation.

Loi sur le statut de l’artiste : retour sur la séance d’information

Le mardi 30 mai 2023, une séance d’information en ligne a été organisée sur les changements importants apportés à la Loi sur le statut professionnel des artistes, connue sous le nom de la Loi S-32.1. Coanimée par Pascale Bureau, conseillère en condition socioéconomique des artistes et des travailleurs culturels au MCCQ et Sophie Préfontaine, avocate expérimentée dans le milieu culturel, cette séance a vu la participation de 44 membres.

Les intervenantes ont exposé le contexte entourant la Loi S-32.1, précisant que cette Loi s’applique aux artistes et aux producteurs qui fournissent des services professionnels dans divers domaines artistiques.

Avant l’adoption de ce projet de Loi, deux lois distinctes régissaient les conditions minimales des artistes au Québec depuis les années ‘80. La nouvelle Loi englobe désormais tous les artistes et vise à établir, harmoniser et moderniser les règles relatives au statut professionnel de l’artiste et aux conditions d’engagement. Elle définit également les conditions de reconnaissance du statut d’artiste professionnel et des associations d’artistes.

La Loi S-32.1 apporte des ajouts importants, tels qu’un mécanisme de négociations collectives pour améliorer les conditions socioéconomiques des artistes représentés par les associations, l’inclusion des arts numériques dans la définition des arts visuels, ainsi que l’obligation pour une association d’artistes reconnue de représenter équitablement ses membres. De plus, le Tribunal administratif du travail, qui avait jusqu’alors pour mission de reconnaître les associations, a dorénavant de nouveaux pouvoirs, notamment pour faire respecter les conventions collectives et prendre des mesures en cas de harcèlement psychologique au travail pour lesquels les artistes pourront dorénavant être accompagnés, entre autres. Finalement, la Loi fournit au Ministre de la Culture et des communications du Québec le pouvoir réglementaire pour fixer des conditions minimales pour un secteur artistique.

La séance a été enrichie par les questions des membres, suscitant un vif intérêt et soulevant d’importantes préoccupations pour les futures séances d’information qui seront organisées par le RQD pour continuer à discuter du sujet des conditions de travail des artistes en danse.

Des ressources contre le harcèlement psychologique au travail, disponibles sur le site du RQD, ont été mises à la disposition des participants ayant assisté à la séance.


Présentation

LOI SUR LE STATUT PROFESSIONNEL DES ARTISTES DES ARTS VISUELS, DU CINÉMA, DU DISQUE, DE LA LITTÉRATURE, DES MÉTIERS D’ART ET DE LA SCÈNE (RLRQ, chapitre S-32.1)

Ressources

Trousse – Prévenir le harcèlement et autres violences

Sources

LégisQuébec – s-32.1 – Loi sur le statut professionnel des artistes des arts visuels, du cinéma, du disque, de la littérature, des métiers d’art et de la scène

À chaque pas, sa victoire : la campagne d’adhésion 2023-2024 du RQD est lancée

Une nouvelle vague de passion et de détermination s’apprête à envahir le monde de la danse alors que le Regroupement québécois de la danse (RQD) lance sa campagne d’adhésion tant attendue. Dès le 8 juin, les professionnel.le.s, les organismes et tous les acteurs de l’écosystème professionnel de la danse auront l’occasion de rejoindre cette communauté vibrante et de célébrer chaque pas comme une victoire.

Sous le slogan inspirant « À chaque pas, sa victoire », le RQD souhaite rappeler l’importance de reconnaître et de valoriser les réalisations individuelles et collectives dans le domaine de la danse. Chaque pas franchi représente un pas de plus vers l’accomplissement personnel et l’évolution professionnelle, mais également une avancée sur nos revendications et les combats menés au quotidien. La campagne d’adhésion du RQD vise à rassembler les professionnels passionnés qui partagent cette vision et à leur offrir une multitude d’avantages exclusifs.

En devenant membre du RQD, on aura accès à un espace membre personnalisable, où on pourra présenter son profil, partager des annonces sur le babillard et des événements, et bénéficier de rabais exclusifs. De plus, l’adhésion permet de pouvoir participer aux classes et formations offertes à des tarifs avantageux par le RQD. Grâce au Programme de soutien à l’entraînement, les membres admissibles auront par ailleurs la possibilité de recevoir une aide financière annuelle pour maintenir leur forme physique au sommet.

Le RQD joue un rôle essentiel dans la promotion et le développement de l’art chorégraphique au Québec. En rejoignant cette communauté dynamique, les membres auront la possibilité de se connecter avec leurs pairs, d’établir des liens professionnels solides et de participer à des événements exclusifs. De plus, le RQD représente activement les intérêts de ses membres et contribue à l’amélioration des conditions de pratique en danse.

« Nous sommes fiers de lancer cette campagne d’adhésion qui célèbre les victoires et les avancées de chaque professionnel du secteur », déclare Nadine Medawar. « La danse est une discipline exigeante qui nécessite de la persévérance et de l’investissement continu. Au RQD, nous croyons en la force de la communauté et nous nous engageons à accompagner nos membres dans leur parcours. Rejoignez-nous et faites partie d’une communauté qui reconnaît et célèbre chaque pas comme une victoire. »

Ne manquez pas cette opportunité unique de rejoindre une communauté dédiée à l’avancement de la danse au Québec.

 

Crédit photo : Vanishing Bodies, Ballet Jazz Montreal © Sasha Onyshchenko

La diversité capacitaire fait vibrer la culture : une campagne pour développer l’équité culturelle

C’est avec fierté que le RQD participe à une campagne pour inciter le milieu culturel à poser des actions à l’égard des personnes de la diversité capacitaire, un terme désignant « l’ensemble des personnes sourdes, handicapées, neuroatypiques et psychoatypiques » (Leduc et coll. 2020).

Cette initiative de sensibilisation a pour but d’inciter le milieu culturel à poser des actions pour développer l’équité culturelle. « S’intéresser, s’outiller, s’engager. La diversité capacitaire fait vibrer la culture. Découvrez une foule de ressources sur equiteculturelle.ca » Voilà la trame narrative d’une vidéo haute en couleur lancée sur les médias sociaux le 31 mai.

 

L’objectif de cette campagne est de sensibiliser les travailleurs et travailleuses des milieux culturels, afin notamment d’augmenter l’embauche des personnes de la diversité capacitaire, de favoriser une plus grande diffusion de leurs pratiques artistiques, d’encourager les collaborations entre les artistes capacités (non handicapé-es) et les artistes de la diversité capacitaire, de favoriser une plus grande accessibilité culturelle et de diffuser les recherches et outils produits par la Chaire de recherche du Canada sur la citoyenneté culturelle des personnes sourdes et les pratiques d’équité culturelle, dirigée par Véro Leduc, professeure au Département de communication sociale et publique de l’UQAM.

Le concept de la campagne consiste en la diffusion d’une capsule vidéo de 50 secondes sur les médias sociaux se terminant par une invitation à visiter une page internet. La vidéo présente des artistes de la diversité capacitaire, avec des effets visuels dynamiques et une trame narrative incitant à l’action. La page internet www.equiteculturelle.ca regroupe une foule d’informations pour inciter toute personne œuvrant dans les milieux de la culture à poser des actions pour favoriser l’équité culturelle.

Responsable de la campagne à la Chaire et réalisatrice sourde [Mon baptême de sourde], Émilie Peltier souligne que « L’approche de cette campagne est d’interpeler, de conscientiser et de proposer des exemples d’actions concrètes inspirées de pratiques exemplaires. Les initiatives d’inclusion ne prennent souvent pas en compte les personnes de la diversité capacitaire par manque de modèles et de connaissances, notre mission est d’informer et proposer d’autres perspectives ».

Première professeure d’université sourde au Québec, Véro Leduc espère que cette campagne contribuera aux transformations nécessaires dans le paysage culturel québécois : « Grâce à cette campagne, nous cherchons d’une part à créer un impact auprès des personnes non sensibilisées dans le milieu culturel et d’autre part, à inciter les personnes déjà sensibilisées à s’engager davantage dans leur contribution au développement de pratiques d’équité culturelle. Une personne sur cinq est issue de la diversité capacitaire au Canada : il est plus que temps que nos écrans, nos scènes, notre culture soient plus représentatifs ».

Initiée par la Chaire de recherche du Canada sur la citoyenneté culturelle des personnes sourdes et les pratiques d’équité culturelle, cette campagne est menée en collaboration avec le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts de Montréal, SLCB [une entreprise d’accessibilité] et un comité aviseur formé de plusieurs membres des milieux culturels, en partenariat avec 35 organismes des milieux culturels et de la recherche : le CELAT – Art, culture et société, le Centre Phi, le Centre Segal des arts de la scène, la Chaire de recherche du Canada sur l’injustice et l’agentivité épistémiques, le collectif Autiste de l’UQAM, Compétence Culture, Corpuscule Danse, DC Art Indisciplinaire, En piste – Regroupement national des arts du cirque, Exeko, le Festival Phenomena, la Fondation des Sourds du Québec, Joe Jack & John, La Chapelle Scènes Contemporaines, le Laboratoire Handicap Sourditude et Innovations, Les Muses : Centre des arts de la scène, le Musée d’art contemporain, le MEM – Centre des mémoires montréalaises, OBORO, la Place des Arts, les Productions Auen, les Productions des pieds des mains, le Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec, le Regroupement québécois de la danse, Spectrum Productions, Spill PROpagation, le Théâtre de l’Affamée, le Théâtre du Rideau Vert, le Théâtre Espace Libre, l’UQAM et la Faculté de communication de l’UQAM, Vidéographe, Visions sur l’art Québec, WECAN et Why Not Theater. 

Contact médias : Émilie Peltier, chargée de projet | Campagne de sensibilisation : peltier.emilie@uqam.ca
Chaire de recherche du Canada sur la citoyenneté culturelle des personnes sourdes et les pratiques d’équité culturelle

 

Séance d’information sur la Loi sur le statut de l’artiste

Le 30 mai 2023, le RQD organise une séance d’information en ligne sur la Loi sur le Statut de l’artiste (LSA), modifiée et adoptée le 3 juin 2022 afin de moderniser les règles relatives au statut professionnel de l’artiste dans différents domaines artistiques, y compris la danse professionnelle.

Mardi 30 mai 2023
De  11 h 30 à 13 h

Je m’inscris

Qu’est-ce que la Loi S-32.1 sur le Statut de l’artiste ?

La Loi vise à harmoniser les règles relatives au statut professionnel de l’artiste. Elle regroupe les dispositions encadrant le statut professionnel des artistes travaillant dans les domaines des arts visuels, du cinéma, de la musique, de la littérature, des métiers d’art et de la scène. Son objectif est également d’harmoniser les règles applicables à l’ensemble de ces domaines artistiques en ce qui concerne la reconnaissance des associations d’artistes et la négociation d’accords collectifs.

La séance d’information du RQD sera spécifique à la danse professionnelle et abordera les aspects de la Loi qui concernent les professionnel.les de la danse.

Par le biais de cette séance d’information, nous visons à :

  • Vous donner une vue d’ensemble de la Loi et de ses nouvelles réglementations ;
  • Vous aider à comprendre l’élargissement des pouvoirs du Tribunal administratif du travail et le cadre d’arbitrage des griefs pour les artistes professionnels de la danse ;
  • Promouvoir les ressources disponibles pour lutter contre le harcèlement dans le milieu de la danse professionnelle ;
  • Favoriser un débat enrichissant sur les conditions socioéconomiques des artistes professionnels de la danse en lien avec la Loi.

Trois intervenantes participeront à cette séance d’information  :

  • Pascale Bureau, conseillère en condition socioéconomique des artistes et des travailleurs culturels au ministère de la Culture et des Communications (MCC), qui présentera l’historique de la Loi, ses nouvelles dispositions et les outils de négociation des conditions de travail pour les artistes professionnels de la danse.
  • Sophie Préfontaine, avocate spécialisée dans le domaine des arts et de la culture depuis près de 20 ans, qui animera la discussion avec Mme Bureau.
  • Nadine Medawar, directrice générale du RQD, abordera les enjeux liés à la danse professionnelle et partagera les ressources disponibles sur le site Web du RQD en lien avec le harcèlement psychologique et sexuel dans le milieu de travail.

Ne manquez pas cette occasion de vous informer sur la LSA et son impact sur la danse professionnelle.


Voir : Légis Québec – Loi S-32.1 sur le statut de l’artiste