2019-05-07
 
Cette section est réservée aux membres du RQD

Démocratiser la danse contemporaine

Bien préparer sa rencontre avec un diffuseur: le canevas en cinq points

Lorsqu’un artiste obtient un premier rendez-vous professionnel avec un diffuseur (directeur de salle, de festival ou d’événement), il est important qu'il se prépare bien pour engager un dialogue fructueux et susciter un intérêt. Dans une rencontre qui dure souvent moins d’une demi-heure, chaque minute compte. Comment faire pour que ce premier contact soit à la fois efficace et satisfaisant? Suzanne Beaucaire vous partage sa formule gagnante en cinq points.

1. Souriez!
Serrez la main de votre interlocuteur (pas molle, svp) et vouvoyez-le si vous ne le connaissez pas. N’essayez pas de cacher que vous êtes nerveux. Soyez honnête! Un peu d’humour sera apprécié…

«Merci de me recevoir, de vous prêter à cet exercice, etc.».

2. Laissez les cinq premières minutes à votre interlocuteur
Brisez la glace: «J’ai vu votre programmation…» ou «Je suis allé(e) voir tel spectacle…» ou «En visitant votre site Web, j’ai vu que vous vous intéressez à…», puis posez une question en lien avec cette entrée en matière. Si vous en avez l’occasion, allez visiter sa salle avant la rencontre.

En principe, votre interlocuteur va parler de son lieu. Intéressez-vous à ce qu’il dit, retenez un élément qui constituera une entrée en matière pour parler de votre travail.

3. Expliquez le but de votre visite
VOUS NE VENEZ PAS VENDRE QUELQUE CHOSE. Vous voulez surtout créer un premier contact, mieux vous faire connaître, parler de votre démarche artistique, de vos projets en cours. Bien sûr, vous pouvez sonder si une collaboration est envisageable…

Quelques exemples:
«Je suis présentement en recherche de résidence pour ma 3e pièce avec quatre danseurs. Cette œuvre explore… Je m’inspire de…»
«J’ai présenté mon travail à tel festival, telle vitrine… et j’ai reçu suffisamment d’intérêts pour envisager une diffusion en 2019-2020.» Ici, nommez un ou deux diffuseurs intéressés.
«Je concentre actuellement mes énergies à créer des liens, à me faire connaître. J’ai reçu une bourse pour créer ma prochaine pièce…»
«J’ai le goût de m’impliquer dans le développement de public… Avec mon prochain projet, j’aimerais sensibiliser à tel enjeu…»

Discrètement, surveillez le temps que vous prenez.

Votre interlocuteur va vous poser des questions. Il faut que vous connaissiez votre projet à fond! S’il veut plus d’infos écrites (description, dossier de presse, devis technique), demandez si vous pouvez envoyer le tout par courriel et vérifiez que vous avez la bonne adresse.

4. Ayez en main (ou sur ordinateur)

  • Vos dates disponibles pour des résidences ou des représentations.
  • Une courte vidéo (pas plus de 3-4 minutes). Si le diffuseur veut voir l’intégral, vous lui enverrez le lien ultérieurement.
  • Une carte de visite ou un flyer (genre carte postale) à lui laisser.
  • Un calendrier avec vos dates de représentations passées et à venir.
  • Un devis technique comprenant les dimensions de l’aire de jeu. Si vous avez un plan aérien de la mise en espace, c’est encore mieux.

Votre interlocuteur s’aventure à parler de cachet? C’est du sérieux. Indiquez que vous connaissez vos coûts de plateau et montrez-vous ouvert à la négociation en fonction du nombre de représentations, de ce qui vous est offert par le diffuseur (techniciens, per diem, etc.) et de ce qu’il sollicite de votre part (participation à une activité de médiation culturelle, etc.). Envoyez plus tard – par courriel (les écrits restent !) – une proposition budgétaire en fonction de vos discussions.

5. Assurez une suite à ce premier contact
a) Le diffuseur s’est montré intéressé. Vérifiez:

  • Si votre proposition peut éventuellement faire partie de sa programmation.
  • S’il a tout en main pour prendre une décision.
  • À quel moment vous pouvez le relancer pour parler de dates, s’il y a un processus de sélection et comment y participer.
  • S’il veut venir en studio pendant vos répétitions. Confirmez alors une date avec lui.
  • S’il fait partie d’un réseau que vous pourriez approcher…

b) Le diffuseur vous dit qu’il ne programme pas (ou plus) ce genre de travail. Gardez-le sur vos listes – on ne sait jamais! – et vérifiez:

  • S’il peut vous référer un autre diffuseur qui serait susceptible de vous recevoir.

Enfin, remerciez votre interlocuteur pour sa disponibilité et son accueil qui a permis de briser la glace et contribué à vous améliorer. «On se revoit à Parcours Danse?»

 

Suzanne Beaucaire s’implique dans le milieu des arts de la scène depuis près de 30 ans. Agente de développement pour Le Théâtre Sans Fil durant huit ans et Le Carré des Lombes pendant 12 ans, elle contribue à leur diffusion et leur rayonnement national et international. Suzanne se distingue par une approche intuitive des lieux et des rencontres, peaufinée au fil des ans. Minutieusement élaborés, ses outils et stratégies s’adaptent à tous les contextes.

 

Du 15 octobre 2018 au 1er juin 2019, elle offrira aux membres du Regroupement québécois de la danse le programme d’accompagnement personnalisé Développer ses stratégies de diffusion. Voilà une belle occasion de bénéficier de son expertise! Inscriptions avant le 30 septembre.

Contenu complémentaire:
Diffuser son projet artistique étape par étape, par Suzanne Beaucaire, RQD, 21 septembre 2017.

 

Annual General Meeting for members

// Version française

October 12 and 13, 2018
We're counting on you!

Dear members,

We cordially invite you to the upcoming Annual General Meeting for members of the Regroupement québécois de la danse (RQD), which takes place in Montreal on October 12 and 13, 2018.

The time has come to convene, once again. The AGM provides a great opportunity to meet your peers, renew acquaintances with collaborators, and discover new faces. Don’t miss this major event, which draws more 130 people annually, including dancers, choreographers, presenters, teachers and cultural workers.

The AGM is also a time to take stock—and what a year it’s been! In the past year, major societal issues have galvanized the media as well as our committees and board of directors. It’s also been a year of mobilization in defence of greater funding for the arts, and a year of advocacy to highlight the importance of artistic creation in Québec’s new cultural policy. In short, a great many challenges have been met in 2018, and the RQD team looks forward to sharing some of its noteworthy achievements with you at the Annual General Meeting on October 12.

This event also provides a platform for dialogue and debate on ideas. On Saturday, October 13, workshops will be presented on professional relations, systemic racism and cultural appropriation. We’ll address the complex and delicate subjects raised by the “Me Too” movement, as well as the recent shows that have sparked controversy and public debate. The RQD carefully prepares the content of these workshops-seminars-debates with the aim of creating a space for discussion open to multiple viewpoints and to a rethinking of the notion of living together.

What are our wishes for the future of the RQD and our community? Where do our concerns and misunderstandings lie? What motivates us? Let’s take full advantage of this meeting to collectively set an inspiring course for the future. Join us!

Jamie Wright and Lük Fleury
Co-Presidents of the RQD


Schedule of the AGM
Espace Marie Chouinard | 4499, avenue de l'Esplanade, Montréal

Friday, October 12
1:30 p.m. | Registration
2 p.m. | Annual General Meeting
5 p.m. | 5 à 7

Saturday, October 13
9 a.m. | Reception and registration
9:30 a.m. – 4:30 p.m. | Workshops – Professional Relations and Inclusion: Issues and Perspectives
Through participatory activities, information-sharing and discussions, the RQD workshops presented at the AGM will strive to clarify grey areas and initiate a collective reflection process on how best to improve ethics in professional relations and inclusion practices across the dance community.
In the morning, we will welcome lawyer Virginie Maloney of L’Aparté and a social worker to discuss issues of harassment and abuse of power. In the afternoon, a representative of Diversité artistique Montréal will outline broad concepts related to systemic racism and cultural appropriation. The RQD’s Inclusion and Living Together Committee will then report on the results of its work and lead a discussion around the questions it raises. Anyone is free to retire, if necessary, to a private, dedicated space with the resource person made available for the duration of the workshops.

 

Your documents
Detailed schedule
Agenda of the AGM
List of positions up for election
Minutes of the 2017 AGM (in French)
 

                                                                         Bring your own lunch or order a lunch ($13).

                                                            Deadline to register and order a lunch: Friday, October 5

Numérique et développement de publics: le RQD s’associe au LabDSR

Comment le numérique peut-il permettre à la danse de mieux rencontrer ses publics? Comment repenser le développement de publics et la découvrabilité des œuvres à l'ère de la mutualisation de données et de l'innovation technologique? Quels seront les modes de diffusion et de médiation culturelle de demain? Voilà quelques-unes des questions qui sous-tendent le projet pilote de LabDSR, une initiative de La danse sur les routes du Québec à laquelle collabore le Regroupement québécois de la danse.

Pour lancer ce projet, La DSR tiendra le 20 septembre prochain la journée de formation Numérique, innovation ouverte et développement des publics de la danse. Le RQD en profitera pour présenter en primeur les constats de son étude Pratiques et usages du numérique chez les professionnels de la danse, qui permet de mieux connaître le niveau de compétences numériques des artistes, diffuseurs, gestionnaires et travailleurs culturels et dégage leurs besoins de formation. Les résultats de l'étude et les projets tenus dans le cadre du LabDSR devraient s'enrichir réciproquement pour répondre plus spécifiquement aux besoins de perfectionnement des diffuseurs en danse.

À titre de partenaire du projet, le RQD participera ultérieurement au comité de sages mis sur pied par La DSR, il offrira son expertise en développement professionnel aux participants du laboratoire et en fera connaître les développements et réalisations auprès de la communauté de la danse professionnelle. Restez à l'affût!

Lire aussi:
Projets numériques en danse: cap sur un avenir technologique et collaboratif

 

 

Changements importants du côté des instances subventionnaires

Nouveaux programmes de subvention au fédéral et au provincial, nouvelles mesures en faveur des sorties scolaires en milieu culturel, remaniement ministériel à Patrimoine canadien, assouplissement du programme de bourse du CALQ… Le Regroupement québécois de la danse a recensé pour vous les informations qu’il ne fallait pas manquer cet été.

 

Avancées dans le dossier des sorties scolaires en milieu culturel
Deux nouvelles mesures faciliteront les sorties scolaires québécoises dès la rentrée. La première, École inspirante, est inscrite aux règles budgétaires 2018-2019 depuis mai dernier et dégage un budget de 27 M$. S’y ajoute Sorties scolaires en milieu culturel, dont on ne connaît pas encore les modalités ni le budget dédié, que le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur devrait bientôt approuver. Plusieurs mesures encore peu connues des institutions scolaires et des milieux artistiques pourraient être combinées pour financer les sorties culturelles. L’information est majeure, car au début de l’été, les compagnies concernées par les sorties scolaires ont dû signer des addenda aux contrats, imposés par les commissions scolaires, indiquant que les représentations ne seraient confirmées qu’en octobre. Voilà qui laisse moins de deux mois pour finaliser le montage financier des sorties culturelles et permettre aux compagnies de danse de planifier les tournées avec leurs danseurs.

Main tendue aux artistes autochtones
Le tout récent programme Re-Connaître du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) vise à «soutenir le milieu des arts autochtones dans ses démarches de réappropriation, de reconstruction et de développement». Entre autres spécificités, ce programme en cinq volets – dont trois destinés aux artistes et deux aux organismes – soutient les formes artistiques coutumières et traditionnelles en sus des formes actuelles. Ses procédures simplifiées permettent de déposer en tout temps les demandes d’aide financière (à l’exception d’un volet) et de présenter une partie des dossiers en vidéo. Les demandes seront par ailleurs évaluées par un jury composé majoritairement d’artistes et de travailleurs culturels autochtones. À noter que le programme ne bénéficie pas d’une enveloppe budgétaire dédiée, mais puisera à même le budget global d’un peu plus de 100 M$ octroyé à l’ensemble des créateurs et des organismes artistiques.

Ballon d’oxygène pour les artistes
Le Conseil des arts et des lettres du Québec vient de mettre fin à la limite des frais de subsistance des bourses aux artistes, autrefois fixée au plafond de 1700 $ par mois. Cela permettra aux artistes d’obtenir un meilleur revenu pour se consacrer à leur art pendant la durée de leur projet. Un baume apaisant sur la précarité des artistes que les associations disciplinaires ont vivement dénoncée dans le cadre des consultations sur le renouvellement de la politique culturelle du Québec.

Nouvelle stratégie d’exportation des arts et de la culture canadienne
Patrimoine canadien a annoncé en juin dernier l’investissement de 125 M$ sur cinq ans dans le programme Exportation créative Canada visant à favoriser le développement de marchés internationaux. Articulée autour de trois grands axes, la stratégie prévoit d’augmenter le financement des exportations au sein de programmes déjà existants de Patrimoine canadien (dont le Fonds du Canada pour la présentation des arts), de renforcer la présence des industries créatives canadiennes à l’étranger, notamment en présentant les artistes canadiens dans des ambassades et consulats canadiens et de faciliter le rayonnement du contenu canadien auprès des acheteurs et des auditoires à l’étranger. Les arts de la scène joueront certainement du coude avec les autres secteurs culturels admissibles au programme comme le design, le jeu vidéo, la réalité virtuelle et la mode. La danse tirera-t-elle profit de la nouvelle stratégie canadienne d’exportation créative?

Patrimoine canadien change de nom et de ministre
L’avez-vous vu passer? Au mois de juillet, le député d’Honoré-Mercier, Pablo Rodriguez, a succédé à Mélanie Joly, désormais ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie. Le nouveau ministre du Patrimoine canadien et du Multiculturalisme était jusqu’ici fortement impliqué dans les dossiers environnementaux et de développement international. Découvrez son parcours.

 

Démocratiser la danse contemporaine

Démocratiser la danse contemporaine, c’est la mission que s’est donnée le Festival Quartiers Danses. Une mission aussi honorable que délicate qui nécessite quelques efforts, un brin d’audace et qui s’ancre dans de profondes réflexions humaines et sociales. Quand la magie opère, les bienfaits de la médiation culturelle sont aussi nombreux que précieux.

Démocratiser la danse contemporaine, c’est amener la danse là où elle ne se trouve pas habituellement. C’est proposer aux artistes de sortir des salles de spectacle pour aller dans la rue, dans les arrondissements et dans les organismes communautaires pour rencontrer différemment leurs publics et animer des ateliers de médiation.

Démocratiser la danse contemporaine, c’est l’adapter aux capacités de tous les publics, des plus jeunes aux plus âgés, des personnes à mobilité réduite ou ayant une différence intellectuelle. Les P’tits Danses, notre nouvel atelier conçu pour les CPE, permet aux jeunes enfants d’explorer le mouvement, le rythme, l’espace, la mémoire et l’imagination sur la thématique des émotions.

Démocratiser la danse contemporaine, c’est dévoiler les bienfaits d’un art qui peut paraître élitiste. La danse stimule la curiosité et la créativité, elle revalorise les corps et l’estime de soi. La médiation intervient dès le premier contact avec les intervenants communautaires (qu’il faut parfois convaincre d’inclure la danse dans leur programmation d’activités). Nous avons partagé la curiosité puis l’enthousiasme des participants du projet Les corps-poèmes, réalisé en partenariat avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et la compagnie Debout: Actes de parole. Les participants des Compagnons de Montréal et du Centre d’intégration à la vie active (CIVA), qui avaient tous des différences intellectuelles et physiques, ont apprivoisé deux arts exigeants, la danse et la poésie, pour développer une démarche artistique complète alliant musicalité, mouvement et langage.

Démocratiser la danse contemporaine, c’est questionner des enjeux d’actualité. En 2018, le Festival Quartiers Danses a axé son volet de médiation culturelle sur l’intergénérationnel. Les personnes âgées sont souvent victimes de stéréotypes négatifs et souffrent d’isolement. Or, en 2030, elles seront plus nombreuses que les jeunes de moins de 20 ans. Cette statistique doit nous faire réfléchir sur la place des aînés dans nos sociétés et leur nécessaire valorisation. Nous avons ainsi engagé un partenariat avec l’école secondaire Cavelier de LaSalle pour sensibiliser les étudiants en danse à ces questions. Lors d’une série d’ateliers avec des danseurs plus âgés, ils ont élaboré une chorégraphie, reflet de leur prise de conscience et du pont qu’ils ont construit avec les aînés.

Démocratiser la danse contemporaine, c’est enfin proposer des espaces d’échanges. Des tables rondes sont organisées chaque année durant le festival pour réunir des acteurs du milieu de la danse et aborder des enjeux actuels avec le public. Rejoignez-nous les 6 et 7 septembre 2018 dans l’édifice Wilder pour nos prochaines tables rondes, Danser l’intergénérationnel: défis et solution et Émissions télévisées et démocratisation de la danse contemporaine.

 

 

Laure Barrachina
Responsable de la médiation culturelle
Festival Quartiers Danses

 

 

Pour en savoir plus sur la programmation du festival, rendez-vous sur quartiersdanses.com.

 

Adhésions 2018-2019 | Message des coprésidents

English version

 

Le Regroupement québécois de la danse: ma voix, mon réseau, ma force

 

Vous souhaitez vous faire connaître, vous perfectionner, être accompagné(e), faire des économies, être informé(e) et agir pour la danse: autant de bonnes raisons de devenir membre du Regroupement québécois de la danse! 

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The Regroupement québécois de la danse: my voice, my network, my ally

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Projets numériques en danse: cap sur un avenir technologique et collaboratif

La danse surfe sur la vague numérique! Que ce soit en création, diffusion, médiation culturelle ou valorisation, d’ambitieux projets amorcés ces derniers mois poseront les bases d’un avenir collaboratif innovant en matière de documentation, de partage de données et de mutualisation des compétences dans les milieux de la danse et des arts de la scène. Le RQD en a recensé quelques-uns. Découvrez-les sans plus tarder.


Mieux cerner notre rapport au numérique
 

Étude Pratiques et usages du numérique dans le milieu de la danse professionnelle — RQD
Cette étude exploratoire commandée par le Regroupement québécois de la danse (RQD) dresse un portrait global des enjeux de compétences numériques auxquels font face les artistes et travailleurs culturels en danse. À partir d’une centaine de réponses au questionnaire, le rapport établit une synthèse nuancée des connaissances et de l’utilisation du numérique en création, gestion et communications. À moyen terme, le RQD s’appuiera sur les résultats du rapport pour aider les professionnels de la danse à mieux tirer leur épingle du jeu dans l’univers numérique grâce à des outils pratiques, des informations utiles et des activités de formation continue adaptés à leurs besoins. Surveillez la publication à la rentrée!


Développer les publics de la danse
 

Étude Dispositifs de médiation numérique dans les arts de la scène: pratique, savoir et savoir-faire — UQTR
L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) vient tout juste de lancer ce vaste projet de recherche visant à soutenir la consolidation et le développement des publics en danse, théâtre et cirque. Le RQD est fier de soutenir le volet « danse » de la recherche et de participer au comité directeur. Quatre étapes constitueront cet important projet sur trois ans: un inventaire critique des dispositifs de médiation numérique depuis 2000; la réalisation d’un guide de bonnes pratiques; l’organisation d’une école d’été et la mise sur pied d’un Observatoire sur les dispositifs numériques de médiation culturelle.

Le LabDSR pour le développement des publics de la danse à l’aide du numérique – La DSR
Ce projet pilote développé par La danse sur les routes du Québec accompagnera quatre équipes d’artistes et de diffuseurs dans la cocréation et le prototypage d’initiatives numériques originales de développement des publics. Pendant un an et demi, cette démarche permettra ainsi à 16 participants de s’approprier le potentiel numérique pour mieux comprendre les spectateurs et les non-spectateurs de danse. À titre d’exemple, un prototype pourrait permettre de faire vivre des expériences avec des danseurs en téléprésence, de créer une application pour communiquer avec des spectateurs qui assisteront à un même spectacle partout sur le territoire ou encore de concevoir une expérience de réalité virtuelle pour faire comprendre le processus chorégraphique à de nouveaux spectateurs en dehors des lieux de diffusion. Réalisé en collaboration avec le Lab culturel de Culture pour tous, le RQD, Québec numérique, La Machinerie et le Pôle médias et divertissement de HEC Montréal, ce processus global a pour ambition de transformer radicalement l’engagement des citoyens envers la danse.


Favoriser la découvrabilité des œuvres
 

Au cœur de la danse du Québec : le Web des données — FJPP
Dans un esprit de cocréation et de collaboration entre divers intervenants du milieu de la danse, ce projet de la Fondation Jean-Pierre Perreault (FJPP) permettra de développer l’expertise et les savoir-faire numériques à des fins de rayonnement des œuvres chorégraphiques contemporaines et actuelles québécoises. L’enjeu? Permettre la découvrabilité des œuvres et des artistes de la danse par la production de métadonnées, la multiplication des liens entre EC2 et d’autres plateformes ainsi que la mise en ligne de données ouvertes et accessibles. Visant également à développer les compétences numériques du milieu de la danse en regard de la découvrabilité et des métadonnées, la FJPP partagera les connaissances et expertises acquises durant le déroulement du projet sur la plateforme EC2 grâce à des capsules pédagogiques.

La culture crée / Culture  creates  — Tammy Lee
Fondée par l’entrepreneure Tammy Lee (ancienne directrice de tournée des Grands Ballets et de la Compagnie Marie Chouinard) et l’ingénieur multimédia Gregory Saumier Finch, cette entreprise de développement technologique s’apprête à lancer la toute première coopérative de métadonnées dans le domaine culturel. Visant à positionner les arts canadiens sur le Web, Culture Creates a mis sur pied Footlight, un outil qui améliore la "trouvabilité" des événements culturels et permet aux organismes culturels canadiens de gérer eux-mêmes leurs métadonnées dans un modèle ouvert et accessible au lieu de les laisser au contrôle de multinationales privées comme Google ou Facebook. Danse Danse et le Festival des arts du Saint-Sauveur font partie des organisations pilotes de la coopérative pancanadienne spécialisée dans la gestion des connaissances numériques en culture.

Plateforme de mutualisation des données de spectacles — RIDEAU
Cette plateforme numérique imaginée par le Réseau indépendant des diffuseurs d’événements artistiques unis (RIDEAU) vise à faciliter les échanges entre les producteurs et les diffuseurs de spectacles au Québec et au Canada, quelle que soit la discipline artistique. En centralisant l’offre de spectacles, elle permettra notamment aux artistes, producteurs, diffuseurs et gestionnaires de salles de coordonner les différentes opérations menant à la programmation des spectacles: organisation de tournées, gestion des inscriptions aux événements et aux vitrines, etc. Ces intervenants du secteur auront ainsi accès à des données structurées, fiables, complètes et ouvertes pour appuyer les activités de gestion, d’analyse, de valorisation et de découvrabilité des spectacles.


Croiser recherche artistique et technologie de pointe
 

Le LAVI, Laboratoire des arts vivants interdisciplinaires — Département de danse de l’UQAM
Premier laboratoire-théâtre au monde à être équipé d’appareils scientifiques et technologiques de pointe pour la recherche sur la perception, la sensation et la cognition, le LAVI ouvrira ses portes dès l’automne prochain! Piloté par les créateurs et chercheurs Andrée Martin, Armando Menicacci et Nicole Harbonnier, et installé dans les locaux du Pavillon de danse de l’UQAM, il sera notamment équipé de quatre écrans de projection créant une «white box» (qui pourra être transformée en «black box» à l’aide de rideaux noirs) et d’appareils de pointe permettant de modéliser le corps humain et de prendre des mesures fines autant chez les spectateurs que chez l’artiste-interprète en situation de performance. À la croisée de la création, de la science et de la poésie, le LAVI vise à mesurer les effets d’une œuvre en arts vivants sur les spectateurs, à comprendre les ressorts de la corporéité expressive et à créer des œuvres interdisciplinaires et chorégraphiques de type expérimental. De nombreuses expertises y seront développées: capture et analyse du mouvement, création intersensorielle (danse, image, son), psychologie de la réception du spectacle vivant, environnement immersif et analyse de données quantitatives et qualitatives. Les résultats seront partagés avec les communautés artistique et scientifique à travers des présentations publiques, des conférences, des ateliers et des publications.

Machine learning et intelligence artificielle pour la création — kondition pluriel
Ce projet de recherche et développement vise à permettre à la compagnie transdisciplinaire kondition pluriel (Marie-Claude Poulin et Martin Kusch) d’intégrer le Machine learning et l’intelligence artificielle (IA) à ses systèmes technologiques actuels, afin d’élaborer un langage artistique combinant corps performatifs dansants réels et virtuels, médias interactifs et machines intelligentes. L’objectif est de développer une plateforme de recherche transdisciplinaire, où les êtres et les machines sont envisagés dans une pratique expérientielle de la performance. Grâce à l’utilisation d’algorithmes, des personnages virtuels apprendront à bouger selon un vocabulaire chorégraphique développé avec des danseurs, afin qu’ils puissent devenir leurs «partenaires», pendant que l’environnement scénique sera assisté par des robots. Avec l’humain en son centre, mais dans un dialogue de plus en plus étroit avec la machine, le dispositif permettra d’explorer la création de configurations relationnelles, spatiales et chorégraphiques entre danseurs et machines intelligentes. Le but est de contribuer à définir quelle sorte d’impact les avancées technologiques en IA pourraient avoir sur la création. Les résultats seront partagés avec la communauté artistique sous forme d’outils en données ouvertes, de conférences, d’ateliers et de publications.

Mieux partager nos expertises
 

Au regard de la liste des projets présentés ici – loin d’être exhaustive! – le milieu de la danse montre qu’il est prêt à saisir les opportunités qu’offrent les technologies numériques et à exploiter leur potentiel d’innovation pour mieux rencontrer et développer ses publics, améliorer sa gestion de projets, se positionner sur le Web et même explorer de nouvelles avenues de création chorégraphique.

En misant sur les données ouvertes, le transfert d’expertises et la production d’outils qui seront ensuite mis à la disposition du plus grand nombre, ces projets accordent par ailleurs une importance de premier plan au partage d’informations et à la collaboration. Voilà peut-être là l’un des plus grands atouts du numérique.


Dates à retenir 

  • 20 septembre 2018 : Journée de formation Numérique, innovation ouverte et développement des publics de la danse — La DSR
  • 20 septembre 2018 : Pré-dévoilement de l’étude Pratiques et usages du numérique dans le domaine de la danse professionnelle lors de la Journée de formation de La DSR — RQD
  • 12 octobre : Fin de l’appel de candidatures des équipes pour le LabDSR.
  • Automne 2018 : Début du projet Au cœur de la danse du Québec : le Web des données— FJPP

Infos complémentaires
Soulignons qu’aucun de ces projets n’aurait vu le jour sans une volonté politique marquée tant au Québec qu’au Canada. Voici quelques-uns des programmes de subvention et autres mesures à connaître:

 

L’art de la transmission avec Paul-André Fortier

Le chorégraphe Paul-André Fortier fermera les portes de sa compagnie à la fin de l’année après quarante ans de créations chorégraphiques. Invité au FTA pour présenter la dernière œuvre officielle de la compagnie Fortier Danse-Création, le festival a saisi l’occasion pour imaginer une conversation entre l’artiste et les jeunes chorégraphes Audrée Juteau et Nate Yaffe. Comment un pionnier de la danse contemporaine transmet-il son expérience, ses souvenirs, à la génération actuelle? Le 5 à 7 Paul-André Fortier: passé, présent, futur a permis de nourrir cette question de la transmission.

Passé
«Ne souhaite-t-on pas tous que notre histoire rejoigne la grande histoire?» – Paul-André Fortier

Paul-André Fortier s’est intéressé à la transmission et à la recréation de certaines de ses pièces. Il a notamment remonté les solos Bras de plomb pour Simon Courchel et 15 X LA NUIT, créé initialement pour Simon Courchel, pour Mark Medrano et Naishi Wang. Remonter un solo que l’on a créé pour soi et interprété à plusieurs reprises est une tâche ardue. Le chorégraphe et le nouvel interprète doivent cultiver une confiance mutuelle, «faire preuve d’amour et d’abandon» et travailler dur. L’entreprise peut faire émerger un sentiment de «dépossession troublante». Fortier ne croit pas à une transmission systématique de ses œuvres. Certaines chorégraphies s’y prêtent et d’autres non. Solo 30×30 est l’exemple parfait d’un solo que l’artiste ne souhaite pas partager ni transmettre à un autre interprète.

Outre la passation directe d’une gestuelle du chorégraphe à un interprète, la transmission peut s'appuyer sur des notations chorégraphiques, des vidéos, des photos ou des boîtes chorégraphiques telles que développées par la Fondation Jean-Pierre Perreault. Non seulement Paul-André Fortier recourt à tous ces moyens de transmission et possède un fonds d’archives à BAnQ, mais il rédige également un manuscrit pour témoigner de son expérience de soliste.

Au gré des photos et d'extraits de spectacles projetés et en complément des souvenirs évoqués par l’artiste, le comédien Étienne Pilon livrait des bribes d’écrits de Paul-André Fortier, tirées de son ouvrage à paraître. Autant d’anecdotes, de récits et d'images qui nous ont permis d’en connaître un peu plus sur le chorégraphe tout en ayant accès à un patrimoine précieux.   

Présent
Audrée Juteau et Nate Yaffe se sont prêtés au jeu de la découverte à partir de leur sensibilité et de leur expérience. N’ayant jamais travaillé avec Paul-André Fortier, ils se sont chacun plongé dans son parcours grâce à la documentation existante.

Lors du 5 à 7, ils ont pu poser des questions qui les préoccupent en tant que jeunes créateurs.

  • Paul-André, as-tu eu des déclics dans ta carrière?

Plusieurs. J’ai pris plusieurs risques en 40 ans. J’ai toujours mis au défi ce que je savais faire. J’ai osé demander à des gens dont j’admire le travail de collaborer avec moi; j’ai été obligé de me dépasser pour qu’ils soient satisfaits du résultat. Confronter des imaginaires pour un même projet de création, c'est s’exercer à la souplesse, à la confiance, à l’exigence mutuelle.

  • Comment dissocies-tu les choix créatifs du chorégraphe et de l’interprète dans tes solos?

Ça change quelque chose de danser et d’être chorégraphe en même temps. Il faut séparer les deux à un moment donné. On ne peut pas refaire la pièce quand on est sur scène!

  • As-tu déjà pensé que ta carrière d’artiste n’allait pas fonctionner?

Les premières pièces sont faciles. Après, tu te demandes ce que tu as à dire et comment. Puis tu constates que tu as besoin de la création. Moi j’y ai investi ma vie.

Futur
Le chorégraphe, qui vient de fêter ses 70 ans, continue à danser. Il déplore que les artistes ne dansent pas assez longtemps et clame que l'âge apporte un plus de poésie et d’histoire: il y a toute une histoire à lire dans un corps vieillissant.

Celui qui «part à la découverte de ce que le corps a à dire» ne se laisse pas aller à la nostalgie. S’il compte s’éloigner de la scène comme interprète, il continuera à créer, au-delà de la fermeture de sa compagnie.

Faisons le pari que la trace laissée par celui qui vient de recevoir l’Ordre national du Québec sera indélébile.  

 


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Audrée Juteau, Paul-André Fortier et Nate Yaffe lors du 5 à 7 Paul-André Fortier: passé, présent, futur organisé par le FTA, juin 2018 @ Camille Pilawa – RQD

Sondage sur les besoins de formations pour contrer le harcèlement

Le Regroupement québécois de la danse vous invite à répondre en grand nombre à ce court sondage anonyme de L’institut national de l'image et du son (L'inis), mandaté par le ministère de la Culture et des Communications pour développer des formations préventives contre le harcèlement au travail dans le secteur culturel au Québec. Cela vous prendra moins de cinq minutes et vos réponses permettront à L’inis d'obtenir un portrait juste de la situation et de mieux cerner vos besoins. Il est crucial que le milieu de la danse saisisse cette opportunité!

 

CAMP: quatre pays s’allient pour mieux cerner les enjeux de diffusion des arts de la scène à l’international

Ils vivent au Canada, en Suède, aux Pays-Bas et au Danemark. Ils sont agents, producteurs ou managers de compagnies et partagent l'objectif commun de soutenir le développement artistique en agissant comme intermédiaires entre l’artiste et ses partenaires et lieux de diffusion. Quatre représentants d’artistes en danse ont décidé d’unir leurs forces pour réfléchir ensemble à l’avenir de leur métier. Au sein du projet de recherche CAMP (Creative Agent Manager Producer), ils étudient le rôle et la place de l’agent dans l’écosystème des arts de la scène au Canada et dans le monde.
 

«Nous avons ressenti le besoin de nous unir et de collaborer dans un esprit non compétitif. Nous croyons que la compétition est saine, mais que des alliances sont nécessaires. À travers notre pratique, nous nourrissons et nous véhiculons des valeurs auprès de nos collaborateurs et communautés.» – CAMP

Un projet au long cours
CAMP se veut avant tout une expérimentation participative pour aborder les enjeux artistiques, éthiques et financiers du métier et réfléchir aux manières d’en assurer la pérennité. Les prémisses du projet remontent à 2016, quand des discussions sont amorcées au sein d’un groupe informel qui réunit les quatre membres fondateurs de CAMP: l’ancien agent québécois, Denis Bergeron, auquel succède Adrien Bussy (Montréal, Canada), Magnus Nordberg (Stockholm, Suède), Line Rousseau (Tilburg, Pays-Bas) et Lene Bang Henningsen (Copenhague, Danemark). En 2017, le Festival TransAmériques et le B.MOTION Festival (Italie) leur offrent un espace d’échanges et de réflexions sous forme de résidences. La voie est ouverte pour qu’émerge CAMP, qui jettera désormais son ancre deux fois par an dans divers grands festivals internationaux.
 

«Ce projet doit permettre de questionner les lacunes et faiblesses inhérentes à la pratique des agents, producteurs et managers en danse: manque de transparence, de sécurité, de viabilité et de durabilité. CAMP doit par ailleurs clarifier la réalité de notre rôle dans le secteur.» – CAMP

Que vise CAMP?

  • Faire valoir la vision à 360° que développe l'intermédiaire entre l'artiste et le diffuseur (qu’il porte le titre d’agent, de manager ou de producteur).
  • Faire reconnaître la valeur et le rôle de l’agent, manager ou producteur dans l’écosystème de la danse et des arts de la scène par les instances subventionnaires.
  • Assurer la viabilité et la durabilité d’un métier aux conditions trop souvent précaires.
  • Articuler les enjeux reliés à la viabilité financière de leur pratique et susciter de nouvelles approches économiques dans les communautés artistiques.
  • Renforcer le rôle des agents dans un écosystème sain, notamment en réfléchissant à la pertinence d’un code de comportement.
  • Encourager le renforcement des compétences.
  • Transmettre les savoir et savoir-faire aux générations à venir.
     

«Nous affirmons que le savoir-faire des agents, managers et producteurs génère un retour sur l’investissement des bailleurs de fonds publics et privés, non seulement pour la communauté artistique en soi, mais aussi pour les entreprises connexes et les communautés. Nous voulons mettre ce savoir-faire en valeur.» – CAMP

Escale montréalaise
Le FTA accueillait donc cette semaine la première étape officielle du projet. Cinq sessions de travail à huis clos ont rassemblé les membres fondateurs auxquels se sont ajoutés agents et producteurs invités, artistes locaux, ainsi que commissaires, programmateurs et représentants des conseils des arts. Un riche programme qui s’est conclu par la table ronde Agents et producteurs: forger des maillons forts, donnant la parole à d’autres joueurs, comme le Canadien Menno Plukker, agent indépendant depuis près de 30 ans. Particulièrement stimulé par l'ouverture de nouveaux marchés, il se sent toujours aussi privilégié d’accompagner le développement d’artistes phares comme de la relève. Son homologue vancouvéroise, Dani Fecko, pointait pour sa part comme il lui semble essentiel que le représentant d'artiste regarde loin en avant, anticipe les changements à venir dans l’écologie mondiale des arts de la scène pour imaginer la diffusion de demain. Enjeux de diversité, de relève, de reconnaissance et de précarité ont encore été soulevés.

Prochaines haltes
CAMP poursuivra ses réflexions ces deux prochaines années avec des escales au Gothenburg Dance et au Theatre Festival (Suède) en août 2018, puis aux Pays-Bas et au Danemark en 2019, avant de tirer leurs conclusions en 2020. Souhaitons que ce périple leur permette de faire reconnaître le rôle des agents et producteurs comme un maillon déterminant de l’écologie de la danse et des arts de la scène ici comme ailleurs.

 

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