2025-05-26
 
Cette section est réservée aux membres du RQD

Enquête économique sur le secteur de la danse au Québec

Enquête économique sur le secteur de la danse au Québec

30 minutes de votre temps pour renforcer le plaidoyer!

Pour rappel, une première étude économique du secteur de la danse a été effectuée en 2023. L’hiver dernier, le conseil d’administration a accordé un nouveau mandat à la firme indépendante AppEco pour effectuer 5 mises à jour de l’étude économique sur 10 ans. La première de ces 5 itérations est en cours. Cette initiative vise à établir un portrait précis et évolutif de la situation économique du secteur de la danse au Québec et est essentielle pour renforcer les revendications collectives en matière de soutien financier et de conditions de travail et de vie.Nouveau gouvernement à Ottawa, tables de travail du ministère de la Culture, élections municipales à venir et au provincial l’an prochain: le contexte politique exige de nous des données fiables pour étayer nos positions.

Nombre visé de réponse : 120 artistes et travailleur·euse·s culturel·le·s  et 50 organismes.Soyons engagé·es à atteindre ces cibles !

Avant de remplir le questionnaire, nous vous invitons à rassembler vos principales données financières correspondant à votre profil :– Pour les organismes : revenus, coûts d’exploitation, masse salariale, investissements, etc. pour les années 2022-2023 et 2023-2024.– Pour les professionnel·les : revenus, dépenses, heures travaillées, etc. pour les mêmes années.

L’ensemble des réponses sera traité de manière strictement confidentielle. Seuls les résultats consolidés seront communiqués au RQD – aucun répondant·e ne pourra être identifié.

L’enquête prend environ 30 minutes à compléter.

Date limite pour répondre : 10 juin 2025

Merci à celles et ceux qui ont déjà répondu.

Pour toutes questions ou commentaires, contactez Gabriel à gabriel.theriault@quebecdanse.org 

Budget 2025-2026 : victoire pour le Front commun pour les arts

Un budget inspirant pour le milieu des arts : le Front commun célèbre une grande victoire

 

Québec, le mardi 25 mars 2025 – Les 21 organismes du Front commun pour les arts accueillent avec satisfaction le budget présenté le 25 mars 2025 et en remercie les ministres Éric Girard et Mathieu Lacombe.

Dès le dépôt du budget en mars 2024, le Front commun a pris forme et a intensifié ses efforts afin de faire reconnaître l’état de crise vécu par le milieu artistique, tout en mettant en œuvre une mobilisation exceptionnelle et interdisciplinaire.  Rappelons que la portée de cette démarche visait à freiner la dégradation de l’écosystème culturel en réclamant des actions rapides et durables de la part du gouvernement du Québec.

À cet effet, Le Front commun salue l’investissement portant les crédits totaux du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) à 200 millions et ce, pour les trois prochaines années. De cette somme, une part importante a été pérennisée. Ainsi, la portion permanente passe de 106 M$ à environ 165 M$. Cette avancée assurera une meilleure prévisibilité, laquelle était au cœur des revendications. Dans l’immédiat, la distribution de ces fonds nouveaux représente un élément qui méritera une vigie toute particulière et dont les détails devraient suivre prochainement.

Ces sommes agissent comme une reconnaissance à l’égard du fait que notre culture est menacée et qu’elle requiert sa juste place parmi les vecteurs socioéconomiques et identitaires de notre société.

Les nouveaux crédits offriront une première dose de stabilité au secteur et doivent marquer l’amorce d’un travail de collaboration soutenu pour endiguer les défis d’ordre systémique et structurel qui se sont multipliés au cours des dernières années. Ceux-ci ont des effets dévastateurs tant sur les conditions de travail des artistes et des travailleur·euses culturel·les que sur la qualité des œuvres et leur accessibilité sur l’ensemble du territoire et leur rayonnement à l’international.

Faire de la culture d’ici une véritable priorité

Certainement, il aura fallu une mobilisation au caractère historique des communautés artistiques pour parvenir à ces gains. Ces derniers n’auraient pu être possibles sans les démarches rigoureuses effectuées par les membres du Front commun, sans les ralliements de la GMAQ et les appuis de toutes parts allant des milieux universitaire, économique, politique, scientifique, des jeunes jusqu’aux publics.

Ainsi, les avancées qu’ont permises les actions entourant le Front commun pour les arts et son entourage, doivent impérativement s’installer comme un socle à partir duquel bâtir un milieu culturel pérenne, prospère, et ce, dans l’intérêt de l’ensemble de la société québécoise.

« Le Québec a besoin de sa culture, partout. Mouvante, rassembleuse, audacieuse. Pour que l’art émerge, se déploie, circule et touche les gens, ça prend des moyens. Ce budget confirme un nouvel apport concret et important. Cela dit, les besoins sont énormes et le travail doit se poursuivre. Le Front commun est fier du travail accompli et est prêt pour la suite.»

– David Laferrière, président, Association professionnelle des diffuseurs de spectacles (RIDEAU)

« L’oxygène que procure ce budget fournira l’énergie nécessaire pour poursuivre les efforts entourant la préservation de notre identité culturelle, la vitalité de notre écosystème artistique et l’amélioration des conditions socioéconomiques des artistes. »

– Caroline Gignac, directrice générale, Conseil québécois du théâtre (CQT)

« Dans le contexte actuel, où les souverainetés culturelles et nationales subissent d’importants assauts, la culture est notre refuge, une arme de défense qui nous permet d’affirmer notre identité. Le gouvernement ne pouvait pas se permettre l’économie de son soutien au milieu culturel qui affichait des signes de dégradation importants, depuis plus d’un an. Il faut maintenant élaborer une vision d’avenir, apte à restaurer et pérenniser notre écosystème culturel.»

– Tania Kontoyanni, présidente, Union des artistes (UDA)

Un nouveau chapitre pour la danse au Québec

Pendant dix ans, notre écosystème de la danse s’est appuyé sur un Plan directeur qui a guidé nos actions et nos ambitions communes.

Aujourd’hui, dans un milieu en pleine transformation qui fait face à des défis considérables, il est essentiel de repenser nos outils pour assurer la vitalité de notre pratique et répondre aux nouveaux enjeux.

Pourquoi c’est important ?

 

Après la pandémie, des failles se sont révélées. Certains modèles ont atteint un point de rupture, nous devons nous repositionner sur de nouvelles pistes. Dans ce contexte, le Plan directeur constitue un outil fondamental pour le secteur de la danse au Québec. Il repose sur un travail collectif où chaque voix a sa place.

L’engagement de tous et toutes est donc déterminant pour bâtir un cadre ambitieux et explorer les actions qui façonneront l’avenir du milieu. Concis et réaliste, l’outil que nous créerons sera à la mesure de ce que nous pouvons concrétiser.

Des questions de fond seront abordées, il faudra les explorer avec courage !

Comment participer ?

 

Des ateliers et des activités sur des thématiques différentes seront l’occasion d’échanger pour définir collectivement les priorités et les actions à mener.

Parallèlement, un volet en ligne proposant des midi-causeries et un espace de contribution anonyme assureront une participation accessible à tous·toutes, peu importe où vous êtes.

Pour soutenir le tout, AppEco fera circuler le grand questionnaire visant la mise à jour de l’étude économique du secteur de la danse. Les détails vous seront communiqués sous peu.

Votre voix est essentielle pour que la démarche représente fidèlement les réalités du milieu de la danse.

Première activité : Journée d’étude

 

Le 29 avril à Montréal, participez à une journée d’étude. À travers des ateliers, nous dresserons un portrait commun de l’écosystème de la danse et amorcerons une analyse collective sur son évolution et ses perspectives futures.

Confirmez votre présence avant le 21 avril : SOYEZ DES NÔTRES 

La suite ?

 

Des apéros-causeries en alternance entre Montréal et Québec, des midi-causeries en ligne… de belles discussions en perspective.

À propos

 

Pour nous accompagner dans cette démarche, le RQD a fait appel à Daisy BoustanyDynamique et sensible, Daisy a le mandat de piloter l’idéation, la concertation et l’accompagnement du processus du Plan directeur. Avec l’équipe du RQD et la communauté, Daisy mobilise et structure les échanges en plus d’établir les priorités collectives.

Communiqué | La prolongation d’une importante collaboration

Montréal le 20 février 2025 – Véronique Fontaine est nommée présidente-directrice générale du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) par le Conseil des ministres

Le Front commun pour les arts accueille favorablement la nomination de la nouvelle présidente-directrice générale du CALQ, Véronique Fontaine. Cette annonce, attendue avec impatience depuis le départ de Anne-Marie Jean en août 2024, survient alors que le milieu traverse une importante crise et revendique avec aplomb depuis plusieurs mois un meilleur soutien aux arts et à la culture par l’entremise du CALQ.

Nous sommes confiant.e.s que la communication avec la direction du CALQ se poursuivra sur des bases solides, puisque Mme Fontaine connaît bien tous les secteurs desservis par cette instance. Il est rassurant de pouvoir compter sur son expérience en ces temps difficiles pour la culture.

Le Front commun pour les arts réitère son engagement envers l’institution pilier qu’est le CALQ. Nous avons sincèrement à cœur la pérennité de nos secteurs et c’est avec détermination que nous mettons à profit nos expertises pour parvenir à un milieu culturel sain et prospère. En outre, nous espérons qu’une vision forte et ambitieuse du développement de tous les secteurs qui composent sa clientèle émane de la nouvelle direction du CALQ.

Les défis actuels sont nombreux et urgents à commencer par le maintien des acquis, la protection de la signature et de la qualité artistiques québécoises ou l’atteinte de l’équilibre d’un écosystème qui est en ce moment contraint à la dégradation.

Nous offrons donc toute notre collaboration à cette nouvelle présidente-directrice générale du CALQ pour la suite des réflexions et des pourparlers.

Les membres du Front commun pour la arts

Le Front commun pour les arts regroupe 21 organisations représentant divers secteurs artistiques et culturels de la province. Unies par un objectif commun, ces organisations œuvrent à défendre la vitalité, la diversité et l’avenir de la culture au Québec. Face aux pressions économiques et aux défis sociaux, le front commun revendique des investissements du gouvernement dans le secteur culturel afin de garantir la pérennité des arts et de la créativité québécoise.

Frontcommunpourlesarts.ca

Pour tout renseignement
Sarah Therrien
403 918-8221
communication@quebecdanse.org

Association des galeries d’art contemporain (AGAC)
Association des cinémas parallèles du Québec (ACPQ)
Association professionnelle de diffuseurs de spectacles – RIDEAU
Conseil des métiers d’art du Québec (CMAQ)
Conseil québécois de la musique (CQM)
Conseil québécois du théâtre (CQT)
DOC Québec
En Piste, Regroupement national des arts du cirque
Fédération nationale des communications et de la culture et (FNCC-CSN)
Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ)
Regroupement de pairs des arts indépendants de recherche et d’expérimentation (REPAIRE)
Regroupement des arts de rue du Québec (RAR)
Regroupement des artistes en arts visuels (RAAV)
Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec (RCAAQ)
Regroupement du conte au Québec
Regroupement québécois de la danse (RQD)
Réseau Culture 360°
Société de développement des périodiques culturels québécois (SODEP)
Société des musées du Québec (SMQ)
Union des artistes (UDA)
Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ)

Recul de la culture au Québec : le Front commun lance un ultime appel au réinvestissement avant le budget

Les 21 organismes du Front commun pour les arts présentent leur mémoire prébudgétaire au gouvernement du Québec.

À l’automne, le Front commun tirait la sonnette d’alarme et réclamait déjà des actions claires pour garantir la pérennité du milieu culturel et affronter les défis qui secouent le milieu artistique :
  • Porter à 200 millions $ les crédits permanents du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) dès la prochaine année financière ;
  • Viser la consolidation des budgets du CALQ en rendant l’ensemble de ses crédits permanents ;
  • Systématiser l’indexation des programmes du CALQ ;
  • Faire de la culture d’ici une véritable priorité gouvernementale dotée d’une vision à long terme pour les milliers d’artistes et travailleur.euse.s culturel.le.s du secteur.
L’investissement est essentiel pour freiner la dégradation de l’écosystème culturel. L’augmentation importante des coûts, qui s’est accélérée ces dernières années, ébranle gravement la création, la production et la diffusion des œuvres, de même que les carrières des artistes et des travailleur.euse.s culturel.le.s.

« Nous ne demandons pas ces investissements pour faire du développement, nous les demandons pour maintenir les activités. Les coupures dans les programmations que des salles de diffusion annoncent depuis le début de l’année, nous les avons vues venir. C’est ce que nous avons dit au gouvernement tout l’automne. »

Julie-Anne Richard, directrice générale, RIDEAU

Des conséquences bien réelles sur notre culture

Les conséquences que subira le milieu culturel si les demandes prébudgétaires ne sont pas satisfaites sont inévitables et se font déjà sentir. Dans toutes les régions du Québec de même que dans la Capitale-Nationale et à Montréal, des organismes diminuent leur programmation faute de moyens financiers suffisants. Ces confessions font écho aux nouvelles des derniers jours qui nous confirment l’état critique de la situation : manifestations, annulations, fermetures, programmations réduites, témoignages d’artistes, et bien d’autres.

Les conséquences sont pourtant présentées avec lucidité au gouvernement du Québec depuis plusieurs exercices budgétaires. Cette année encore, le milieu culturel a soutenu un mémoire prébudgétaire rigoureux auprès des cabinets du premier ministre ainsi que des Finances et de la Culture démontrant les effets maintenant perceptibles du financement insuffisant :

  • Dévitalisation de notre écosystème : suspension de projets et d’activités de développement des publics, diminution du soutien à la relève et diminution du rayonnement international de notre culture ;
  • Diminution de l’offre aux citoyens : moins de spectacles et d’expositions, augmentation des coûts de billets ; moins de tournées et des régions du Québec moins bien desservies en matière d’offres culturelles ;
  • Dégradation des conditions de travail pour des milliers d’artistes (déjà en situation précaire) et de travailleur.euse.s culturel.le.s.

« Il faut agir dès le prochain exercice budgétaire pour sauver tout un pan de l’écosystème artistique québécois, riche à notre identité culturelle, à nos valeurs, et qui nous fait honneur. »

Caroline Gignac, directrice générale, Conseil québécois du théâtre (CQT)

« 100 % de la population consomme des produits culturels toutes disciplines confondues. Il est temps qu’on pense à investir dans les produits culturels d’ici avant que la clientèle change ses habitudes et investisse massivement dans les produits culturels d’ailleurs qui nous font tous perdre économiquement. »

François Colbert, professeur titulaire à HEC Montréal et titulaire de la Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux

 

« Un des piliers fondamentaux de notre société, la Culture, ce qui fait de nous ce que nous sommes, n’est plus simplement affaibli; il expose plutôt des fissures profondes, depuis quelques jours, et menace littéralement de s’effondrer »

Tania Kontoyanni, présidente, Union des artistes (UDA)

Lire le mémoire 

Le RQD accueille Sarah et Gabriel et s’ancre pour la première fois à Québec

Nous avons le plaisir d’accueillir Gabriel, responsable de la recherche et de l’analyse politique, et Sarah, directrice des communications à Québec. Avec leur expertise et leur passion, ils insufflent un nouvel élan à notre équipe et concrétisent un jalon historique : pour la première fois en 40 ans, le RQD établit une présence à temps plein dans la capitale nationale, une étape marquante dans notre volonté de décentralisation.

« Je suis ravie de l’arrivée de Sarah Therrien au RQD et de la décision stratégique d’établir ce poste à Québec. Cette nomination marque une nouvelle étape pour renforcer la proximité avec notre communauté régionale. Grâce aux initiatives inspirantes menées sous la direction de Parise Mongrain, nous serons plus fort·es pour défendre la discipline et améliorer les conditions de notre milieu. »

Marie-Hélène Julien, Directrice générale et programmatrice à La Rotonde

Gabriel Thériault | Responsable de la recherche et de l’analyse politique

Avec une maîtrise en sciences politiques de l’Université du Québec à Montréal et cinq années d’expérience en coordination de la programmation à La Chapelle Scènes Contemporaines à Montréal, Gabriel apporte une expertise précieuse au RQD.

« C’est avec une immense fierté et un profond engagement que je débute ce nouveau mandat. Je suis honoré de me joindre à cette fabuleuse équipe et de contribuer à l’avancement des enjeux cruciaux de notre communauté artistique, en mettant mes compétences et expériences au service du secteur de la danse. J’ai hâte d’œuvrer avec toute l’équipe du RQD pour façonner un avenir plus solide et plus équitable pour notre milieu. »

– Gabriel Thériault

Sarah Therrien | Directrice des communications

Diplômée en communication publique de l’Université Laval, Sarah a mis son savoir-faire au service de L’Artère, art de la danse et du mouvement, de la compagnie Le papillon blanc danse ainsi qu’avec d’autres organismes artistiques et communautaires de la grande région de Québec.

« C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je joins l’équipe du RQD en tant que première collaboratrice basée à Québec. Diplômée de l’École de danse de Québec en 2016, c’est un privilège pour moi de revenir dans ce milieu qui m’a tant apporté, cette fois en utilisant mes compétences en communication pour soutenir notre communauté Passionnée par la danse et portée par le désir de contribuer à son rayonnement, je suis impatiente de collaborer avec vous pour faire avancer notre milieu et le célébrer. »

– Sarah Therrien

Bonne année 2025

Mot de la coprésidence

 

Bonne année à toutes et à tous!

Nous espérons que le temps des fêtes vous a offert un moment de répit, bien mérité.
2025.

Le premier quart de ce siècle témoigne d’un essor important pour la danse au Québec. Malgré des défis constants, souvent amplifiés par un financement encore insuffisant, notre milieu a continué de croître et de s’affirmer. Le nombre d’artistes et d’organismes a augmenté et cette vitalité repose sur une création en pleine effervescence et sur un écosystème tissé par des artistes et des travailleur·se·s culturel·le·s profondément engagé·e·s. Ils et elles croient en la danse comme forme d’art essentielle et œuvrent sans relâche à la nourrir, la «challenger», l’actualiser et la transformer, sans perdre de vue son potentiel infini.

Nos danses rayonnent ici et à l’étranger et le Québec continue d’être un pôle important sur la scène internationale.  La danse s’est également enracinée davantage sur l’ensemble du territoire québécois, grâce à l’émergence de pôles régionaux et de nombreuses initiatives qu’il est impératif de consolider. Tout est fragile aujourd’hui.

À l’aube de 2025, alors que les défis sociaux, économiques et environnementaux se multiplient, un être-ensemble prend tout son sens. Défendre les conditions nécessaires à l’épanouissement de la danse, valoriser la diversité culturelle, la diversité des pratiques et répondre aux besoins de nos communautés sont des priorités. Beaucoup reste à faire, tout est en mouvement et rien n’est acquis.

La danse est un art exigeant qui nécessite des conditions de pratique à la hauteur de nos besoins, à tous les niveaux:  formation, création, production et diffusion. Alors que l’avenir est incertain, il ne s’agit pas seulement de préserver ce qui existe, mais de continuer à avancer et à se développer avec ambition. Renoncer ou se contenter du minimum serait trahir les avancées déjà réalisées et freiner l’élan des générations futures.

Dès lors, cap sur 2025, année d’actions.

Au plaisir d’oeuvrer ensemble,

Sylvain et Sophie

Mot de la direction générale

 

Chère communauté de la danse,

L’année 2025 a démarré en lion avec ce vent qui souffle le nord. Affairé·e·s à nos multiples dossiers de l’heure, nous avons aussi les yeux sur ce qui vient : le rapprochement du pouvoir de Pierre Poilievre, l’annonce de la nouvelle présidence-direction générale du CALQ qui tarde et nos rapports à développer avec elle, l’anticipation du budget provincial, la nouvelle mouture de la politique culturelle de Montréal, et cette rumeur de sommet*…, puis bien d’autres.

Nous serons avec vous, présent·e·s sur le terrain en 2025. Chaque membre de l’équipe sera à votre écoute, tous radars déployés. Pour étayer cette orientation, j’ai le grand plaisir de vous annoncer l’arrivée de deux nouvelles forces au sein de l’équipe: Gabriel Thériault, responsable de la recherche et de l’analyse politique. Bien connu de la scène émergente et alternative, grand fan de danse, Gabriel mettra à profit ses connaissances acquises au cours de ses études de maîtrise en science politique, son intelligence et son grand réseau. Puis aussi Sarah Therrien, nouvelle responsable des communications. Basée à Québec, Sarah est diplômée du DEC en danse de l’École de danse de Québec et possède un baccalauréat communications publiques – concentration relations publiques. Passionnée depuis toujours par la danse et ses artisan·e·s et enrichie d’une expérience diversifiée dans les secteurs culturel et communautaire, elle porte un regard avisé sur le milieu et son environnement.

En relocalisant son service de communications à Québec, le RQD fait un pas significatif de plus dans la décentralisation de ses activités. Nous visons à lever le regard vers un horizon élargi afin d’intensifier notre impact sur le territoire, favoriser l’essor de nouveaux pôles créatifs et nourrir des partenariats. Les points de contact avec les publics doivent se multiplier sur les scènes tout comme dans l’espace numérique. Voyons grand, même dans le brouillard du moment.

Pendant que les actions se posent et que les batailles se mènent sans s’essouffler, voyons ce que nous pouvons créer de toutes les contraintes qui nous sont actuellement imposées. À mon avis, il n’y a qu’une seule façon de rester debout sans fléchir :  serrer les rangs. Votre collégialité et votre transparence en 2024 ont été nos munitions les plus précieuses. Poursuivons dans cette veine et restons soudé·e·s. L’hiver sera moins froid.

Que l’année 2025 soit celle de la transcendance de ce dont nous sommes capables ensemble. Santé et enchantements pour chacun·e·s d’entre-vous de même qu’à vos proches!

 Parise

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* Une question pour vous : Vous rappelez-vous du Sommet national sur la culture de Patrimoine canadien ? C’était en 2022. Hier donc, et pour ma part j’ai oublié ce sur quoi il portait. C’est dire comme je n’ai pas retenu mon souffle en attendant ses effets…