2020-04-02
 
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Priorités et actions du CAC face à la crise de la COVID-19

Priorités et actions du CAC face à la crise de la COVID-19

Ce lundi 30 mars, le Conseil des arts du Canada a annoncé le versement de 60 millions de dollars en financement anticipé aux organismes qu’il subventionne pour leur permettre de traverser la crise. Dans la foulée, il tenait une rencontre virtuelle avec les organismes nationaux de service aux arts (ONSA) lors de laquelle le directeur et chef de la direction, Simon Brault, a fait état des actions menées pour venir en aide au secteur des arts et de la culture face aux répercussions de la COVID-19. La directrice générale du RQD et ses homologues ont eu l’occasion d’adresser leurs questions à M. Brault et aux représentants du CAC.

Représentations fédérales

Le CAC a assuré entretenir des liens avec le gouvernement fédéral – notamment par l’entremise du ministre du Patrimoine canadien Steven Guilbeault et de la sous-ministre Hélène Laurendeau – pour faire connaître les particularités et les besoins du secteur artistique et culturel. Le CAC a ainsi veillé à l’admissibilité du secteur culturel aux mesures financières du gouvernement fédéral et à:

  • L’extension du filet social aux travailleurs autonomes par le biais de la Prestation canadienne d’urgence (PCU).
  • L’application aux organismes à but non lucratif de la Subvention salariale aux entreprises.

Subventions et aides financières

Il apparaît clairement qu’une compensation des pertes n’entre pas dans la logique actuelle des décideurs, l’enjeu majeur étant de préserver les emplois et de s’assurer de maintenir les organismes à flot afin qu’ils puissent remplir leurs obligations à court terme et participer à la relance des activités après la crise. « Il n’y aura pas de retour à ce qui a existé », a lancé Simon Brault, évoquant une nécessaire remise en question du modèle de développement des arts dans une perspective de résilience et de durabilité.

Pour faciliter les opérations des 1100 organismes recevant des subventions de base, le CAC versera 60 M$ en financement anticipé d’ici au 4 mai, soit l’équivalent de 35 % des subventions annuelles de 2020-2021. Plusieurs scénarios sont également à l’étude pour que les organismes les plus dépendants de revenus autonomes puissent maintenir leurs activités. Pour les 700 organismes bénéficiant de subventions à projets et composites, de même que pour les artistes indépendants, les activités de financement habituelles sont maintenues (hormis celles qui concernent les déplacements et la tournée) et Simon Brault espère pouvoir créer un Fonds de stabilisation.

Le CAC a déclaré n’avoir aucune inquiétude en ce qui a trait à la 5e année d’augmentation de son budget, précisant au passage avoir obtenu sur ce point des garanties du gouvernement fédéral. L’octroi d’augmentations pour les organismes qui entrent dans un nouveau cycle pluriannuel et de subventions de base pour de nouveaux organismes ne devrait pas non plus être compromis.

À noter qu’il est possible que la rapidité du traitement des demandes de subventions soit affectée et que certaines dates d’annonces des résultats aient changé.

Directives et recommandations

Organismes nationaux de service aux arts

Pour Simon Brault, les ONSA ont un important rôle à jouer dans la gestion de la crise de la COVID-19, notamment en aidant le milieu et les individus à naviguer dans cette crise, en favorisant la réorganisation des activités et en participant à réinventer les pratiques pour un avenir durable. Des consultations seront d’ailleurs bientôt ouvertes pour nourrir les réflexions sur le prochain plan stratégique du CAC. Le Fonds Stratégie numérique, dont le mandat est assez large, pourrait être orienté vers la mise en œuvre de nouvelles façons de travailler.

Organismes artistiques

Concernant le paiement des cachets aux artistes, les réalités des organismes sont si diverses et la situation évoluant constamment, le CAC suggère que les subventions servent à garder un maximum d’employés et de collaborateurs artistiques dans la perspective de la relance. Il encourage tous les organismes à utiliser les subventions pour un projet non complété pour couvrir les cachets prévus, assurant que ces dépenses seront reconnues. Le CAC encourage également à repenser des projets reportés ou annulés pour les adapter à une diffusion web.

Documentation des impacts

Le CAC a affirmé que les données du système CADAC lui suffisaient pour évaluer les pertes et élaborer un scénario budgétaire avec le gouvernement fédéral pour des plans de sauvetage des organismes en difficulté. Il s’adressera aux organismes pour compléter les besoins de documentation quand il sera temps de proposer des actions de relance.

 

Assouvir sa soif de la danse à la maison

Chère communauté de la danse,

Plein de belles initiatives se déploient actuellement sur le Web pour faire rayonner les arts et la culture. Le Regroupement québécois de la danse en a recensé quelques-unes pour vous.

N’hésitez pas à nous partager les vôtres ou celles que vous trouvez inspirantes en lien avec la danse!

 

La danse sur le Web

Alisia Pobega et Brett Andrew Taylor dans Rose of Jericho d’Andrew Skeels © Damian Siqueiros

  • Chaque semaine, l’Agence Mickaël Spinnhirny, en collaboration avec les compagnies qu’elle représente, vous offre gratuitement un spectacle de danse dans son intégralité. Au programme cette semaine, Rose of Jericho d’Andrew Skeels. ►
  • Faites danser vos enfants avec le spectacle 26 lettres à danser de Bouge de là à visionner sur Tout.tv. ►
  • La plateforme Numeridanse donne accès à des spectacles filmés, documentaires, interviews, fictions et vidéodanses. Retrouvez notamment la rencontre artistique entre les chorégraphes Harold Rhéaume et Yvann Alexandre. ►
  • Jusqu’au 29 mars, découvrez 20 films de danse du Festival International du Film sur l’Art 2020 (Le FIFA) en achetant un forfait à 30$ qui vous donnera accès à toute la programmation. Identifiez les films de danse dans la catégorie Projections de l’Agenda de la danse. ►
  • Zab Maboungou, Simon Ampleman, Françoise Sullivan sous les projecteurs: retrouvez plusieurs documentaires et reportages sur la danse sur la Fabrique culturelle. ►

S’entraîner à la maison

Ariana Pirela Sanchez

  • En direct de Montréal et de Hanovre, Danse à la carte vous a concocté un programme en ligne avec des cours de Lisa Davies, Alisia Pobega, Véronique Giasson, Sandra Castro-Mühlbauer et Ludovico Pace.
    Contribution volontaire. ►
  • Tous les jeudis du mois d’avril, pendant 1h30, expérimentez La danse du divin – Union des Siva-Shakti avec Amrita Choudhury.
    95$/session, 28$ pour un cours d’essai. ►
  • Rejoignez Ariana Pirela Sanchez pour des sessions de yoga ou d’entraînement, à suivre en direct ou en différé. ►
  • Adonnez-vous au Pilates avec Hinda Es-Sadiqi, qui propose les lundis, mercredi et vendredis à 9h des cours de 25 minutes.
    7$/semaine ou 25$/mois. ►
  • L’école Ballet Hop! propose des cours et entraînements destinés tant aux enfants, aux ados qu’aux adultes et lancera très prochainement une nouvelle plateforme de classes en ligne. ►
  • Des applications pour améliorer son endurance ou pour méditer, un jeu vidéo pour danser en famille… l’Agence Mickaël Spinnhirny a recensé diverses manières de s’entraîner et de se ressourcer. ►

Appel de projets

 

#CanadaEnPrestation
Vous avez jusqu’au 13 avril pour appliquer au fonds d’aide de 200 000 $ mis en place par Facebook Canada et le Centre national des arts pour financer des prestations d’artistes canadiens en ligne.

 

Une touche d’humour

 

Pour finir le sourire aux lèvres, le chorégraphe Roger Sinha et l’acteur iranien Danial Kheirikhah performent chacun de leur côté le désormais traditionnel lavage de mains.

 

Prenez soin de vous et de vos proches et continuez de nous inspirer!

L’équipe du RQD

Message québécois de la Journée internationale de la danse par Louise Lecavalier

À l’invitation du Regroupement québécois de la danse (RQD), Louise Lecavalier livre un message poétique et rassembleur pour la Journée internationale de la danse. Artiste phare de la scène contemporaine, elle déverse les mots en cascade dans une vidéo où son image s’hybride avec une diversité de corps grâce aux technologies numériques interactives et à l’intelligence artificielle. Un hommage brut à l’art de la danse et à son caractère universel, réalisé en collaboration avec l’équipe du renommé créateur Vincent Morisset et avec une quinzaine de talentueux interprètes québécois.

 

 

Message québécois de la Journée internationale de la danse 2019
Par Louise Lecavalier

Danser pour dire présent 
Danser poésie de la peau
peau transparente
peau hurlante 
Danser raide sur la corde
Inventer ses possibilités 
Danser la résilience 
et l’abandon
Danser comme un savant fou
devenu son propre cobaye

Danser face à face avec son humanité, son animalité
Danser avec ses complexes
d’infériorité
de supériorité
Danser à deux, ça c’est autre chose
À cent, à mille? Ça serait comment?

Danser la richesse de nos misères?
Ou notre part d’éternité…
Transformer nos chutes en pas de danse 
Danser et ne rien penser
Danser pour se lancer hors de soi et BOUM tomber sur soi

Danser les éphémères pensées
le chagrin, la fureur, les rêves
Danser l’innocente joie
«Le plus qu’humain dans l’humain»
Danser et se purifier: faire carburer la super pompe de nos réseaux… sanguins
Danser le cœur  
Sang-froid, sang chaud
Danser sacré
derviches tourneurs, hip-hop, krump, whacking, locking…
Wow 

Danser parce qu’il vaut mieux être danseur que bandit!
Danser pour plaire  
Faire un pied de nez aux années
Et continuer à danser
Danser pour se dé-sar-ti-cu-ler
Danser squelette  
Cric crac clic clic clic clic
Faire exploser son corps et sa tête
Se transformer!
Danser en comptant
tac tac tac tac tac tac tac, ne pas s’arrêter à 8
pour dire «merci la vie» jusqu’à l’infinie reconnaissance

Danser comme un dessin animé, en 2D, 3D, en d’infinies directions 
Danser pour ne pas trop user le joli mot amour
Danser dissolution, pour partir, pour rester
Trouver la transe ou la tendance
Danser parce que c’est bien que ça fasse mal, un peu, parfois
Danser parce que c’est drôle, bizarre, foufou
Parce que ça pourrait changer le monde

Danser pour oublier son nom
les yeux fermés
sans respirer, en apnée
Danser l’exercice, l’exorcisme, l’exotisme 
sensuel, sexuel
Danser son genre, sans genre 
il elle LGBT, l’alphabet…

Danser parler, danser boxer
mais ne pas frapper
Danser la sueur, sans peur
le cerveau dans le hula-hoop cosmique
Le trip mental
Danser terre à terre, les larmes dans la poussière
Danser sur les tombes
le cœur en paillettes, mais brisé
Et quoi encore…

Ah! Danser du ventre 
Danser sa musique
interne, électro… moderne, acoustique
Danser bleue
toute habillée, nue comme un ver 
S’envoyer en l’air 
Danser malgré tout
grâce à tout
Danser l’enfant, 
les mouvements innocents, la turbulence…

Et carrément,
danser comme des géants.

 

Louise Lecavalier est associée à Édouard Lock et La La La Human Steps de 1981 à 1999, des années d’une rare intensité, jalonnées d’œuvres devenues mythiques et de rencontres-chocs: David Bowie, Frank Zappa… Elle incarne alors une danse extrême qui marquera l’imaginaire de toute une génération. Depuis, avec sa compagnie Fou glorieux, fondée en 2006, elle poursuit une recherche gestuelle emblématique de toute sa carrière, fondée sur le dépassement de soi et la prise de risque. Elle signe, en 2012, sa première œuvre chorégraphique intégrale, So Blue, suivie en 2016 de Mille batailles. De nombreux prix ponctuent sa trajectoire.
► Biographie

 

Source: Coralie Muroni, responsable des communications du RQD, 514 849-4003 #222.

 

Louise Lecavalier © Massimo Chiaradia

Message québécois de la Journée internationale de la danse 2018 par Mélanie Demers

Que l’on s’y abandonne totalement ou que l’on tente d’y résister, nous faisons tous partie du grand mouvement du monde. Inéluctablement, ce système complexe, au-delà de toute compréhension, observe le ballet des humains où les corps se conquièrent, s’envoutent, se voutent, se touchent, se tuent, s’esquivent, se kiffent, se traversent, se transpercent, s’enlacent, s’épuisent et finalement un jour s’éteignent.

Nous obéissons à cet ordre.

En guise de contestation, nous faisons en nos chairs se côtoyer la mort et l’amour, nous cherchons le choc brutal, thermique, tellurique que seul un corps qui a déjà exulté peut connaître.

La danse n’est que l’expression de ce désir d’absolu et de liberté.

C’est sans doute parce que nous redoutons ce grand mouvement du monde, cette si puissante poussée de vie, que nous tentons en vain de l’apprivoiser en ordonnant nos gestes, en réglant nos pas et en codifiant nos élans.

Peut-être que seuls ceux qui craignent réellement le mouvement tenteront de le dominer. Ceux-là m’émeuvent. Ce sont mes pairs et mes compères. Ils feront de la danse un spectacle. Les autres, plus sages, laisseront simplement les pas s’emparer d’eux.

Que notre danse soit portée par un pur besoin d’action ou un désir de création, nos corps sont héroïques, érotiques, nos corps sont sanguins, charnus, charnels, nos corps sont nobles et hors-normes, nos corps sont habités et habitacles.

Mais surtout, nos corps sont souverains, capables de politiser nos débats et de poétiser nos existences. Nos existences qui s’entrechoquent inlassablement dans ce grand mouvement du monde.

 

Mélanie Demers
Chorégraphe et directrice générale et artistique, MAYDAY
► Biographie 

 

Production: Regroupement québécois de la danse
Message: Mélanie Demers, directrice générale et artistique de MAYDAY
Réalisation, montage: Xavier Curnillon

Message québécois de la Journée internationale de la danse par Andrew Tay

Je vois la danse comme une bâtisseuse de communautés. En fait, je la vois créer des communautés chaque jour. Les gens se réunissent par la danse pour incarner les besoins et les valeurs qui leur sont propres. Que ce soit en répétition, dans une boîte de nuit, dans la rue, au centre communautaire, des amitiés et des alliances se forment sur la piste de danse et se prolongent dans la vie au quotidien.

Je vois la danse comme un champ en expansion. Cela me stimule que la danse, la chorégraphie, redéfinisse constamment ce qu’elle est, où elle se pratique et qui elle inclut. La danse survient non seulement dans les salles de spectacle, mais aussi dans les galeries, dans les espaces publics. De plus en plus, la danse se partage et s’apprend en ligne, se taillant une place dans le monde virtuel, apparaissant même lors de manifestations politiques. C’est inspirant de voir des artistes repousser les limites de la forme, pour créer des expériences indéfinissables qui élargissent nos esprits quant au devenir de la danse.

Je vois la danse comme une critique incarnée. Parce qu’elle fait directement appel au corps, la danse a le pouvoir de repenser les stéréotypes de la beauté et la place de notre corps dans la société d’aujourd’hui. Cela m’encourage de voir de plus en plus de danses qui défient avec audace la notion de genre et qui mettent à mal les idéaux de beauté physique démodés et les préjugés culturels. C’est évident, de nos jours, que tout le monde peut danser, que la danse n’est pas réservée à ceux et à celles qui sont physiquement aptes ou aux privilégiés.

Mais surtout, je vois la danse comme une forme de résistance ! Et la chorégraphie comme un outil pour contester les problèmes systémiques et fracasser les hiérarchies dans un sens physique. Quand nous dansons, nous expérimentons différemment le monde autour de nous. Nous apprenons de nouvelles choses à propos de nous-mêmes et à propos des personnes avec qui nous dansons. Je crois que la danse, à son meilleur, nous donne la liberté de proposer de nouvelles manières d’être, d’expérimenter et de vivre ensemble en ce monde.

Andrew Tay
Chorégraphe et directeur artistique de Wants&Needs danse, et commissaire du Centre de création O Vertigo
► Biographie

 

 

 

 

Message québécois de la Journée internationale de la danse par Anne Plamondon

Lorsque le Regroupement québécois de la danse m’a fait la proposition de rédiger le message québécois de la 32ième Journée internationale de la danse, j’ai tout de suite dit oui. Puis l’inquiétude et le doute m’ont gagnée, une sorte de tiraillement, de dilemme intérieur s’est installé. De toutes les facettes de mon identité de femme artiste, l’interprète, la chorégraphe, la professeure, la directrice artistique, la mère et la conjointe, qui pouvait le mieux parler d’Elle, sinon la danseuse? D’aussi loin que ma mémoire se rappelle, la danseuse m’a habitée, a accaparé mon âme, dirigé mes pas, influencé mes décisions, mes passions, mes amours.

J’ai tout appris de la danse, mon école de jeunesse puis de vie, ma raison d’être, ma façon d’être au monde, de le réfléchir, de le faire bouger par la poésie du corps dansant. Elle et moi avons développé une relation d’exception, faite de mystères, de désirs de dépassement, parfois d’incompréhensions et de frustrations mais, plus souvent qu’autrement, de découvertes et de reconnaissances mutuelles.

La danse m’a choisie et je suis devenue, à force d’apprentissages et de patients entraînements, l’une de ses possibles et singulières incarnations, parmi tant d’autres. Car nous sommes des milliers de danseurs et danseuses à en détenir les codes, à en connaître les humeurs, les caprices, les traditions, les avancées.

S’il est d’usage de célébrer, chaque année, la danse comme un en soi, un plus grand que soi, permettez-moi aujourd’hui de transgresser la convention. Parce qu’il me presse de rendre hommage au danseur interprète par qui la danse advient, s’anime, prend forme, devient œuvre, corps scénique, moments de grâce et parfois d’extase, temps de partage méditatif, langoureux, exubérant avec l’autre et avec le public.

J’aime plus que tout la danseuse en moi, mes sœurs et mes frères de studios et de scène, nous qui partageons au quotidien la beauté et les rigueurs de cet art d’interprétation. Un art dont on parle peu, dont on vante peu les prouesses, les inventions, pourtant si concrètes et prenantes dans le corps du danseur. Et comment dire cette relation si mystérieuse, et souvent amoureuse, entre le danseur et le chorégraphe, autour d’une œuvre en devenir.

En dépit des aspérités, des contraintes et des paradoxes du métier, je souhaite du plus profond de mon être de danseuse que ses exigences techniques, esthétiques et éthiques continuent d’être respectées, valorisées et transmises aux générations à venir.

En cette Journée internationale de la danse, j’ose formuler ce désir plus grand que moi et pourtant si fort ancré dans le corps du danseur.

Anne Plamondon, danseuse et co-directrice artistique du Groupe RUBBERBANDance

 

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Formée en danse classique, Anne Plamondon danse avec les Grands Ballets Canadiens de Montréal, au Nederlands Dans Theater II en Hollande et au Gulbenkian Ballet au Portugal. Pendant cette période, elle interprète les œuvres de plus d’une trentaine de chorégraphes, dont Jiří Kylián, Hans Van Manen, Angelin Preljocaj, et crée des premiers rôles dans des œuvres de Ohad Naharin, Pieter de Ruiter, notamment. En 2002, elle intègre le Groupe RUBBERBANDance et en devient co-directrice artistique trois ans plus tard. Professeure qualifiée, elle participe au développement de la Méthode RUBBERBAND qu’elle enseigne partout dans le monde. En parallèle, elle collabore à la création de plusieurs oeuvres avec Kidd Pivot et Crystal Pite, fait partie de la distribution de plusieurs films, crée et interprète Red Shoes, lauréat d’un Golden Sheaf Award au Yorkton Film Festival. En 2012, elle présente, à l’Agora de la danse, sa première chorégraphie, une oeuvre solo intitulée Les mêmes yeux que toi

 

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Lisez le message international de la Journée internationale de la danse du chorégraphe et danseur français Mourad Merzouki et le message canadien de Santee Smith, chorégraphe, interprète et directrice artistique du Kaha:wi Dance Theatre.