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31 mai 2021

Faire de la région un terrain fertile de création, de recherche et de réseautage

par Regroupement québécois de la danse

Zoé Duval, Camille Trudel-Vigeant et Vincent-Nicolas Provencher, dans Être(s) de glace, de Vincent-Nicolas Provencher, 2020 © Christian Rouleau

Plusieurs raisons peuvent pousser les artistes en danse à s’implanter en région éloignée, alors que le milieu bouillonne principalement dans les grandes métropoles. Malgré les défis, ce déracinement offre la plupart du temps l’occasion d’amener la danse ailleurs, de défricher les zones de compréhension, d’aller à la rencontre du public chez lui et de transformer les approches créatives.

À gauche: Soraïda Caron © Yvan Couillard | Au centre: Vincent-Nicolas Provencher © Véro Boncompagni | À droite: Karine Parisé © Jean-François Letarte

Déconstruire les mythes de la région

Soraïda Caron œuvre dans le milieu de la danse depuis une douzaine d’années. En 2007, elle choisit de retourner dans sa région natale à Trois-Pistoles, dans le Bas-Saint-Laurent, où elle fonde sa compagnie Mars elle danse en 2015. «Quand je suis revenue, c’était un retour à la maison, d’où mon attachement à la ville.» Malgré les craintes qu’elle nourrissait au départ sur la réaction du public envers la danse contemporaine, elle revient plutôt sur une expérience marquée par l’échange. «Je me rends compte que les gens sont très curieux, avoue-t-elle. C’est une discipline qui les intéresse de plus en plus.»

Après avoir travaillé pendant une dizaine d’années à Montréal, c’est un choix familial qui a poussé le danseur de gigue contemporaine Vincent-Nicolas Provencher à s’installer à Joliette, dans Lanaudière, une région de patrimoine québécois vivant. «C’était plus un choix de vie que de carrière et j’étais agréablement surpris de l’expérience.» Profitant du réseau de sa compagne, elle-même interprète depuis plusieurs années dans la région, le danseur admet ne pas avoir perdu de temps pour aller cogner aux portes. «Ce sont des gens très ouverts. Ils sont là pour nous supporter, car nous sommes une petite communauté et je pense qu’ils sont très heureux de recevoir des professionnels.»

Karine Parisé est une artiste spécialisée en flamenco basée à Lévis. C’est également un choix de vie qui a guidé ses pas, ayant suivi son conjoint. Elle n’a pas eu de mal à poser ses marques dans la région, notamment à travers l’enseignement, une avenue intéressante pour les artistes qui désirent vivre de leur art selon elle.  «J’ai eu la chance d’avoir mon propre studio de danse à même ma résidence, ça m’a permis de développer ma pratique personnelle et professionnelle.»

Marea, de et avec Karine Parisé, 2021 © Jean-François Letarte

Une place à prendre

Développer sa pratique comporte son lot d’embûches en région. Pour Soraïda Caron, il a été difficile de trouver des lieux adéquats et sécuritaires pour exercer la danse. Elle souligne également le manque d’accès aux services professionnels reliés à la discipline, par exemple aux danseurs, aux répétiteurs, aux directeurs techniques spécialisés en danse ou aux éclairagistes.

Karine Parisé fait état de cette même réalité, soit le manque d’un réseau de professionnels d’artistes. Toutefois, il existe une culture de l’entraide et surtout une place à prendre. La danseuse collabore beaucoup avec Diffusion Avant-Scène et Diffusion Culturelle de Lévis qui administrent respectivement les salles de spectacles Le Vieux bureau de poste et L’Anglicane. «Ce sont des diffuseurs principalement axés musique, chant et humour, mais je les approche quand même pour présenter mes spectacles et ils donnent une place dans leur programmation aux artistes locaux.»

Saraïda Caron voit aussi des alliés chez les diffuseurs qui programment de la danse, comme les maisons de la culture ou les agents de développements culturels des municipalités. À leur côté, il y a les écoles de danse qui mettent à disposition leurs installations pour la pratique artistique. Ses projets ont pu voir le jour grâce à ces partenaires, selon elle.

Tous les intervenants s’entendent pour dire que le nombre restreint d’artistes est un avantage pour l’accès aux projets, mais aussi pour se créer plus facilement un réseau. «Il y a une communication plus facile qu’à Montréal où le bassin est contingenté, déclare Vincent-Nicolas Provencher. Dans la région de Lanaudière, on est vraiment choyés avec le Pôle de la danse du Théâtre Hector-Charland qui nous appuie constamment dans la recherche de projets, dans la rédaction de demandes de subventions.» Pour cet artiste, il est même plus aisé de se professionnaliser en région, malgré ce qu’on pourrait penser.

Geneviève Duong, dans Élégante chair, de Soraïda Caron, 2021 © Stéphane Bourgeois

Entre médiation culturelle et création

La création se vit autrement en région selon Soraïda Caron. Les interprètes qu’elle invite vivent une expérience immersive et leur quotidien devient intimement lié à celle de la communauté.

«Il y a vraiment l’idée de ressourcement qui vient avec le fait de travailler ici, explique-t-elle. Comme chorégraphe, c’est payant, car mes interprètes sont toujours dans le projet. Nous sommes là pour faire découvrir d’autres territoires, d’autres publics, d’autres façons de créer.» Sur le long terme, cela peut créer une rétention qui s’observe de plus en plus.

En travaillant sur sa démarche artistique, on participe également à nourrir les citoyens, que ce soit par des festivals, les spectacles, les ateliers ou les évènements in situ. Cela a pour but de mieux outiller les publics pour recevoir la danse et de mieux en parler. «Les rencontres avec la communauté locale, ça me ramène vraiment à ce que j’ai envie de faire, confie Soraïda Caron.  Ça me repositionne constamment sur qui je suis en tant que chorégraphe. Ma façon de voir la danse et de vivre est différente, car je suis éloignée de mon milieu.»

Grâce aux activités de médiation, le public sort de sa zone de confort pour découvrir des genres de danse divers. «Le travail est d’abord de faire connaitre le flamenco et de faire savoir au public qu’il y a de la danse à Lévis, insiste Karine Parisé. J’ai un terrain un peu libre, on peut créer de nouvelles choses. C’est plaisant, car c’est à construire. On arrive devant le public et celui-ci est émerveillé parce que ce sont des choses qu’il n’est pas habitué de voir.»

La rencontre du public passe aussi beaucoup par la jeunesse selon Vincent-Nicolas Provencher. Il existe par exemple les programmes de culture à l’école «Parfois, les écoles ont du budget pour nous inviter à faire du développement de public, soutient-il. Le mandat des villes est de soutenir les œuvres artistiques, mais aussi la médiation qui les accompagne.»

Le territoire québécois est vaste et il y a des opportunités inconnues à chaque détour. Le contact constant avec les grands espaces, les communautés accueillantes et les diffuseurs réceptifs devraient aider à lever les appréhensions selon les témoignages des artistes. «Venez, déménagez, envahissons le territoire», conclut Soraïda Caron.

 

 © Pascale Methot

Autrice:
Rose Carine Henriquez

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