Summertime – Marie-Pier Laforge-Bourret + Regression – Hoor Malas + Unbodied – Lakesshia Pierre-Colon
SUMMERTIME de Marie-Pier Laforge-Bourret
À l’origine, ce solo était animé par la performance emblématique de Janis Joplin de la chanson «Summertime», composée par George Gershwin. La danse émerge toutefois des souvenirs de Marie-Pier et de Natacha, de ces images effacées mais vives à partir desquelles se forge l’identité. Nourri par l’intensité des émotions causées par ces réminiscences, le mouvement le plus simple devient danse. La scène dépouillée baigne dans une lumière sépia évoquant des photographies jaunies par le temps. Comment la mémoire sculpte-t-elle le corps?
Sur scène: Natacha Viau.
Collaborateurs: Maggie Ayotte, Florence Garneau, Émilou Johnson, Benoit Larivière, Marine Morales-Casaroli, Helen Simard.
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REGRESSION (2016) d'Hoor Malas
«En périodes de crise, les humains ont tendance à revenir à leur esprit primitif, engendrant donc une régression de nos comportements civilisés.» –Freud
Chorégraphe syrienne récemment immigrée au Canada, Hoor a vécu et a été témoin de moments d’une violence extrême dans sa région. Dans ce solo intensément émotionnel, elle se bat avec la partie sombre et agressive qui sommeille en nous tous. En résulte une composition parfois acerbe et dure, par moments douce et précise. Avec cette danse, elle se jette dans une autre guerre: celle qui sévit en nous.
Sur scène: Hoor Malas.
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UNBODIED de Lakesshia Pierre-Colon
Libre comme l’air, Lakesshia laisse son corps parler, dansant avec une force inhabituelle. Malgré les épreuves qui se dressent devant elle chaque jour, elle fend l’espace, déchaînée. Du plus profond d’elle-même émergent de nouveaux mouvements, doux et lents. Ce qui importe maintenant: être vulnérable et partager son histoire. Elle est à la fois vide et pleine, remplie d’amour et de haine, incarnée et sans corps.
Sur scène: Lakesshia Pierre-Colon.