2019-09-18
 
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Nadia, est-ce que ça va? – Liliane Moussa et Caroline St-Laurent


26,62$ Rabais RQD

Édifice Wilder, Montréal

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En programme double avec Slow Change de Tess Martens (Toronto)

21, 22 et 23 novembre 2019 à 19h30
24 novembre 2019 à 16h
Discussion avec les artistes le 22 novembre

Durée 
45 min

Quatre interprètes féminines font une incursion dans l’univers de la gymnastique de compétition et s’engagent dans un rituel, une démonstration de force, une quête insatiable de la perfection du geste. À l’ère des dénonciations d’abus dans les milieux sportifs et artistiques, cet hymne au sport questionne l’aveuglement collectif face aux jeux de pouvoir en contexte de performance. Cette proposition chorégraphique joue avec l’image emblématique de la sportive parfaite et illustre la dichotomie entre la fragilité et la ténacité des corps entrainés. Nadia, est-ce que ça va? affirme la puissance des femmes et appelle à un esprit d’équipe où règne la bienveillance.

Crédits 
Chorégraphe: Liliane Moussa
Création costumes et installation: Caroline St-Laurent, en collaboration avec Taos-Daphné Houasnia
Interprètes: Marilyn Daoust, Anne-Flore de Rochambeau, Marine Rixhon, Liane Thériault
Concepteur sonore: Olivier Girouard
Directrice des répétitions: Sarah Williams

Mot de l’artiste 
Nadia, est-ce que ça va? est une recherche sur l’expérience adrénergique de la performance, sur le sentiment d’appartenance, sur la quête d’une victoire et les revers du succès dans les milieux compétitifs. C’est en écho avec l’actualité des derniers mois, mettant au grand jour des situations d’abus de pouvoir dans des environnements sportifs et artistiques, que le besoin instinctif de reprendre un travail chorégraphique entamé en 2015 a vu le jour. La pièce revisite les souvenirs de gymnaste de la chorégraphe et puise dans l’expérience personnelle des quatre femmes mises en scène pour explorer les zones grises d’une image idéaliste du spectacle sportif ou artistique. Liliane se lie avec l’artiste visuelle Caroline St-Laurent, pour suggérer une esthétique qui illustre la dichotomie entre la fragilité et la résistance des corps entrainés.