Le Sacre du printemps / Pina Bausch + common ground[s] / Germaine Acogny, Malou Airaudo
PINA BAUSCH FOUNDATION + ECOLE DES SABLES + SADLER’S WELLS
Le Sacre du printemps
Pina Bausch
+
common ground[s]
Germaine Acogny, Malou Airaudo
5. 6. 7. 8 octobre 2022 – 20 h 00
DURÉE – 1 H 35 INCLUANT UN ENTRACTE
LIEU – THÉÂTRE MAISONNEUVE, PLACE DES ARTS
Rencontre post-spectacle avec les artistes
Mercredi 5 octobre 2022
Vendredi 7 octobre 2022
FORFAIT PINA BAUSCH
Ce spectacle est également disponible en forfait avec
TANZTHEATER WUPPERTAL PINA BAUSCH – Palermo Palermo
Dans cette collaboration exceptionnelle, une trentaine de danseuses et danseurs issus de 14 pays africains interprètent Le Sacre du printemps de Pina Bausch et rendent hommage à son génie sans égal. Un des événements phares de la saison !
Emblème de la modernité, le chef-d’œuvre de Stravinsky, d’une puissance tellurique inouïe, n’a cessé d’inspirer les chorégraphes contemporains. Ce « grand rite sacral païen », selon le compositeur, est un monument dans l’œuvre de Pina Bausch. Pendant des mois, à l’École des Sables, au sud de Dakar, une équipe d’artistes du Tanztheater Wuppertal a transmis à des interprètes de 14 pays d’Afrique l’essence du Sacre chorégraphié par Bausch en 1975. Sur le sol recouvert de terre, danseurs et danseuses s’opposent, et se livrent à une lutte sauvage et poétique jusqu’au sacrifice de l’Élue. En première partie, common ground[s] témoigne de la rencontre entre Germaine Acogny, grande dame de la danse africaine contemporaine et fondatrice de l’École des Sables, et Malou Airaudo, figure iconique de la première heure du Tanztheater Wuppertal. Deux destins de femme et deux traditions de danse s’entrecroisent dans un duo sensible et émouvant, reflet de leurs échanges et de leur riche histoire respective.
Entracte – 30 min.
Le Sacre du printemps – 35 min.
Pina Bausch – Chorégraphe
Pina Bausch est née à Solingen en 1940 et décédée à Wuppertal en 2009. Elle a entrepris sa formation en danse et acquis son excellence technique à l’école Folkwang d’Essen, sous la direction de Kurt Jooss. Peu de temps après avoir été engagée comme chorégraphe par Arno Wüstenhöfer, directeur des théâtres de Wuppertal, en automne 1973, elle donne à l’ensemble le nom de Tanztheater Wuppertal. Sous ce nom, la compagnie, plutôt controversée au départ, a acquis peu à peu une renommée internationale. Elle propose un alliage de poésie et d’éléments de la vie quotidienne qui a influencé de façon décisive l’évolution de la danse à l’échelle internationale. Lauréate des prix et des honneurs les plus prestigieux du monde, Pina Bausch est une des plus grandes chorégraphes de notre époque.
Germaine Acogny – Chorégraphe et danseuse
Une des personnalités les plus connues de la danse africaine contemporaine, notamment dans le domaine de l’enseignement et de son développement. Entre 1977 et 1982, elle assure la direction artistique de l’emblématique école Mudra Afrique, créé par Maurice Béjart et le Président L.S. Senghor à Dakar. Depuis, elle danse, chorégraphie et enseigne dans le monde entier.
L’artiste a créé sa propre technique de Danse Africaine Moderne. Ses solos tournent partout dans le monde.
En 1996, elle a décidé de mettre toute son énergie et son expérience à la disposition des jeunes danseurs et chorégraphes africains et de construire, avec son mari allemand Helmut Vogt, l’Ecole des Sables, qui est officiellement inaugurée en 2004. En 2015, elle décide de se retirer de la direction artistique de l’École ; son fils, Patrick Acogny, danseur-chorégraphe, professeur, prend la relève.
Malou Airaudo – Chorégraphe et danseuse
Née à Marseille en 1948, Malou Airaudo commence à danser à l’âge de huit ans, à l’Opéra de Marseille. À 17 ans, elle entre au Ballet Russe de Monte-Carlo, où elle devient soliste auprès de Léonide Massine, avant de rejoindre Françoise Adret et son Ballet-Théâtre-Contemporain en 1968. Au début des années 1970, elle s’installe à New York pour travailler avec Paul Sanasardo et Manuel Alum, ce dernier lui chorégraphiant le solo « Woman of a MysticBody ». C’est là qu’elle rencontre pour la première fois Pina Bausch. En 1973, elle est invitée à la rejoindre à Wuppertal, en Allemagne, où le directeur des théâtres de la ville, Arno Wüstenhöfer, vient de la nommer à la tête du Ballet de Wuppertal, qu’elle rebaptise bientôt le Tanztheater Wuppertal. Airaudo devient l’une des figures clés de l’ensemble, créant des rôles majeurs dans diverses productions, comme Iphigenie auf Tauris, Orpheus und Eurydike, Café Müller et dansant Le Sacre du printemps, ainsi que dans de nombreuses autres pièces. Elle a également été l’un des membres fondateurs de la compagnie de danse parisienne La Main, aux côtés de Jacques Patarozzi, Dominique Mercy, Helena Pikon et Dana Sapiro, et a travaillé avec la chorégraphe Carolyn Carlson au Teatro danza La Fenice de Venise. De 1984 à 2018, elle a enseigné la danse à la Folkwang University of the Arts d’Essen-Werden, et en 2012, elle est devenue la directrice de l’Institut de danse contemporaine de l’université. Ses réalisations chorégraphiques comprennent Le Jardin des Souvenirs, Jane, Je Voudrais Tant, Schwarze Katze et If You Knew, créés au milieu des années 90 pour des compagnies telles que le Folkwang Tanz Studio, le Ballet de Nancy, le Ballet de Genève, le Ballet du Nord et la Biennale de Venise. Au cours de la dernière décennie, elle a également travaillé avec le théâtre Potporus Renegade, créant des œuvres avec des danseurs de rupture comme Irgendwo et Verlorene Drachen.
À propos de la Fondation Pina Bausch, Allemagne
La Fondation Pina Bausch a été créée en 2009 peu après la mort de Pina Bausch par son fils Salomon Bausch. Cette fondation à but non lucratif, basée à Wuppertal, détient les droits sur les œuvres et les chorégraphies de Pina Bausch, ainsi que sur les décors et les costumes de Rolf Borzik et sur les vastes archives de Pina Bausch. Le rôle de la fondation est de porter l’œuvre de Pina Bausch vers l’avenir, de la diffuser et de permettre sa représentation. La préservation d’une œuvre d’art chorégraphique exige un travail permanent bien plus important que la plupart des autres formes, car dès qu’elle est réalisée, elle disparaît à nouveau et doit être ramenée à la vie sur scène à chaque représentation.
Les archives de Pina Bausch, qui consistent avant tout en des détails de production et de la documentation, servent de ressource de savoir. Cette ressource, combinée aux connaissances uniques de l’ensemble du Tanztheater Wuppertal, constitue la base de la représentation continue des pièces. Pour ce processus, il est non seulement important de transmettre continuellement le savoir aux nouveaux interprètes, mais aussi de former les gens à transmettre ce savoir.
Ces dernières années, les danseurs et danseuses ont assumé le rôle de passeurs, transmettant les chorégraphies directement aux interprètes à l’interne et à l’externe du Tanztheater Wuppertal. Des pièces ont ainsi été répétées avec des compagnies telles que le Bavarian State Ballet, l’English National Ballet, l’Opera Ballet Vlaanderen et l’Opéra de Paris. Les expériences positives de ces projets de transmission ont encouragé la Fondation Pina Bausch à marquer son 10e anniversaire en se tournant vers l’avenir et en recherchant de nouvelles formes et de nouveaux objectifs pour le transfert des œuvres de Pina Bausch, afin d’en élargir l’accès, sous le titre « Reimagining Transmission ».
À propos de l’Ecole Des Sables, Sénégal
L’École des Sables est un centre international de danses africaines traditionnelles et contemporaines, une école d’enseignement théorique et pratique, un laboratoire de recherche, un espace de rencontres et d’échanges, de conférences et de résidences artistiques.
L’école est dédiée à la formation professionnelle des danseurs de toute l’Afrique aux danses africaines traditionnelles et contemporaines. Ses objectifs sont de professionnaliser les danseurs africains, afin qu’ils puissent vivre de leur art, et d’encourager la communication et la collaboration entre les danseurs, les chorégraphes et les compagnies d’Afrique et du reste du monde ; en bref, de développer et de promouvoir la danse africaine contemporaine. Depuis 1998, l’école organise régulièrement des ateliers de formation professionnelle réunissant des danseurs et chorégraphes d’Afrique, de la diaspora africaine et du monde entier.
L’Ecole des Sables a été créée en 1998 par Germaine Acogny, considérée comme « la mère de la danse africaine contemporaine », et son mari Helmut Vogt. Germaine Acogny est l’ancienne directrice de Mudra Afrique (1977-1982), une école panafricaine fondée par Léopold Sedar Senghor et Maurice Bejart, dont l’objectif est de donner une formation professionnelle aux danseurs et citoyens africains afin de les rendre responsables et autonomes à travers cet art.
À propos de Sadler’s Wells, Londres
Sadler’s Wells est une organisation créative de premier plan, basée à Londres, qui se consacre à la création de la danse et possède un héritage théâtral de plus de trois siècles.
Depuis 2005, Sadler’s Wells a créé des œuvres de danse primées, des coproductions et des projets de tournée en collaboration avec son portefeuille d’artistes associés, ainsi qu’avec des compagnies de danse et des partenaires internationaux. Parmi ces projets, citons PUSH, la production de Russell Maliphant avec Sylvie Guillem, qui a remporté plusieurs prix, Polaris de Crystal Pite avec Thomas Ades, Gravity Fatigue, mis en scène par le créateur de mode Hussein Chalayan, Sutra de Sidi Larbi Cherkaoui et le sculpteur Antony Gormley ; Le Lac des cygnes / Loch na hEala de Michael Keegan-Dolan ; des productions de la compagnie Acosta Danza de Carlos Acosta ; Pure Dance de Natalia Osipova ; BLKDOG de Botis Seva et A Quiet Evening of Dance de William Forsythe, plusieurs fois primé.
Sadler’s Wells joue un rôle important dans le développement de la danse, en présentant des œuvres innovantes et inspirantes à des publics du monde entier. Au cours des 15 dernières années, l’organisation a créé 48 productions qui ont été appréciées par plus de deux millions de personnes. Les productions de Sadler’s Wells ont été présentées dans certains des théâtres et festivals les plus prestigieux du monde, comme l’Opéra de Sydney, le Lincoln Center’s White Light Festival de New York, le National Centre for Performing Arts de Pékin et le Chekhov International Theatre Festival de Moscou.