2019-05-07
 
Cette section est réservée aux membres du RQD

Rendez-vous annuel des membres 2018

Présence du RQD à la Journée sur la Colline 2018

Le 2 octobre 2018, plus d'une centaine de représentants des arts de tout le Canada défendaient la cause du secteur sur la scène politique fédérale lors de la Journée des arts sur la Colline, à Ottawa. Le Regroupement québécois de la danse y était représenté par Fannie Bellefeuille, membre de son conseil d'administration et directrice générale de RUBBERBANDance Group. La Coalition canadienne des arts (CCA) – dont le RQD est membre du comité directeur – a saisi cette occasion pour sensibiliser les ministres, députés et sénateurs présents à la nécessité de renforcer le soutien à la formation dans le secteur des arts, de développer des incitatifs pour les dons de charité et d’augmenter de 30 M$ récurrents le Fonds du Canada pour la présentation des arts.

Voir les messages de la CCA

 

Rapport d’activités 2017-2018: l’engagement, le dialogue et l’inclusion au cœur des actions du RQD

Intense et riche en défis, l'année 2017-2018 a été marquée par une remise en question des pouvoirs hiérarchiques, une mobilisation exemplaire pour défendre les conditions socioéconomiques des artistes et des travailleurs culturels et l'augmentation du budget du CALQ dans un contexte de renouvellement de la Politique culturelle du Québec. La solidarité et l'engagement exceptionnels des membres du Regroupement québécois de la danse au sein de groupes de travail et de comités de concertation sont également à souligner. Retour en mots et en images sur une année qui a permis de réaliser plusieurs gains importants.

Lire le rapport 

AGA 2018: continuité et nouveauté au conseil d’administration du RQD

Plus d’une centaine de membres se sont réunis dans le lumineux Espace Marie Chouinard pour prendre part à l’assemblée générale annuelle du Regroupement québécois de la danse, le 12 octobre dernier. Entre la présentation des défis et des bons coups du RQD en 2017-2018 et l’annonce des perspectives de l’année à venir, la formule plus dynamique et condensée de l’AGA a séduit l’auditoire. L’élection du conseil d’administration a permis d’y inclure de nouveaux visages tout en reconduisant le mandat d’administrateurs en réélection.

Dans chacun des deux collèges, une saine compétition a reflété l’intérêt du milieu pour s’impliquer dans l’association. Les membres individuels ont choisi pour les représenter l’interprète et enseignante Marie Mougeolle et le danseur et chercheur Georges-Nicolas Tremblay, de retour au CA du RQD après un intermède de trois ans. Du côté des membres corporatifs, les trois administrateurs élus renouvellent leur mandat: François Bellefeuille, directeur général adjoint de Circuit-Est centre chorégraphique, Dorian Nuskind-Oder, chorégraphe membre du collectif Je suis Julio, et Lük Fleury, directeur général et artistique de la BIGICO. Ils siègeront aux côtés des administrateurs déjà en poste Fannie Bellefeuille, Annie-Claude Coutu-Geoffroy, Axelle Munezero, Angélique Willkie et Jamie Wright. Ces dix administrateurs auront pour première tâche de coopter trois autres personnes pour compléter le conseil d’administration. La stabilité ainsi assurée au conseil d’administration, dynamisée par les perspectives qu’amènent de nouvelles personnalités, permettra sans nul doute des échanges riches et des réflexions stimulantes!

En vote à main levée, les membres ont recommandé à l’unanimité de reconduire la coprésidence de Jamie Wright et de Lük Fleury pour une deuxième année consécutive, réaffirmant ainsi la volonté de multiplier les ponts entre les communautés francophone et anglophone et de valoriser la parité homme-femme et la diversité artistique. Les coprésidents ont remercié de sa confiance «la communauté de la danse, qui rassemble les diverses forces vives d’un art en perpétuel mouvement».

Le RQD salue particulièrement aujourd’hui les administrateurs sortants Adrien Bussy, Geneviève Duong, Miriam Ginestier, Caroline Gravel et l’avocate Véronyque Roy, qui ont généreusement apporté expertise et passion tout au long de leur mandat.

 

Quelques membres du nouveau conseil d'administration élu au Rendez-vous annuel des membres du RQD 2018: Marie Mougeolle, Lük Fleury, Jamie Wright, Fannie Bellefeuille, Dorian Nuskind-Oder, Georges-Nicolas Tremblay, François Bellefeuille et Annie-Claude Coutu Geoffroy © Jasmine Allan-Côté

Vers un meilleur vivre-ensemble: retour sur les ateliers du RDV annuel

La dernière année nous a offert son lot de polémiques sur le harcèlement, les violences sexuelles et le racisme systémique à l’œuvre dans les milieux artistiques. Des voix se sont élevées, portées notamment par le mouvement #MeToo et des dénonciations d'appropriation culturelle. Prenant acte de ces phénomènes sociaux, le Regroupement québécois de la danse (RQD) a fait du vivre-ensemble une priorité et consacré les deux ateliers de son Rendez-vous annuel des membres à l’éthique des relations professionnelles et à la réflexion pour une meilleure inclusion de la diversité.

Comprendre, identifier et nommer
Parce que la méconnaissance des concepts constitue souvent un premier obstacle à la compréhension des phénomènes au cœur des conflits, l'un des premiers objectifs des ateliers était de démystifier les notions de culture du viol, de harcèlement, de racisme systémique, d’appropriation culturelle et de décolonisation. Les invitées Virginie Maloney, avocate et coordonnatrice de l’Aparté et Chloé Rivard-Bourassa, intervenante psychosociale au Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de l’Ouest-de-l’Île, ont animé le premier atelier, qui portait sur les violences psychologiques et sexuelles et les abus de pouvoir. Nadia Hajji, chargée de recherche à Diversité artistique Montréal (DAM), a pour sa part défriché les notions de privilège blanc, de colonialisme, de racisme systémique et d’appropriation culturelle dans un second atelier. Les trois intervenantes ont agi à titre de modératrices lors des exercices et du cercle de parole proposés aux participant.e.s. Le RQD a par ailleurs aménagé un espace de retrait pour permettre de recevoir la parole en toute intimité avec l’oreille attentive de l’intervenante sociale Myloe Martel-Perry.

Prendre la parole
C'est dans un esprit d’ouverture, de respect mutuel et d’introspection tant individuelle que collective que s'est déroulée cette journée forte en émotions et nourrie de généreux échanges. Si le portrait de la situation en danse en a surpris plusieurs et que les sujets abordés portent leur lot de tabous et d'inconforts, les ateliers – que plusieurs participants ont qualifiés d’historiques au RQD – ont permis de libérer une parole souvent confinée dans la culture du silence. Chose certaine, cette journée a révélé une fois de plus l'ouverture, la résilience et la solidarité des professionnels de la danse. À nous tous de poursuivre la discussion et de participer au changement.

À venir: un bilan plus détaillé de chacun des ateliers.

 

Rendez-vous annuel des membres 2018

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Les 12 et 13 octobre 2018
On compte sur vous!

Chèr.e.s membres,

Nous vous invitons au prochain Rendez-vous annuel des membres du Regroupement québécois de la danse (RQD), les 12-13 octobre prochains, à Montréal.

L’heure est aux retrouvailles. Le RDV annuel, c’est l’occasion de rencontrer vos pairs, revoir vos collaborateurs et découvrir de nouveaux visages. Ne manquez pas ce grand événement qui réunit annuellement plus de 130 d’entre nous, interprètes, chorégraphes, diffuseurs, enseignants et travailleurs culturels.

L’heure est aux bilans. Quelle année nous avons derrière nous! Une année secouée par de grands enjeux de société qui ont animé les médias, nos comités et notre conseil d’administration. Une année de mobilisation pour défendre un meilleur financement des arts et faire valoir l’importance de la création artistique dans la nouvelle Politique culturelle du Québec. Une année riche en défis qui compte quelques bons coups que l’équipe du RQD partagera avec vous à l’assemblée générale annuelle du 12 octobre.

L’heure est aussi au dialogue, au débat d’idées. Les ateliers du samedi 13 octobre porteront cette année sur les relations professionnelles, le racisme systémique et l’appropriation culturelle. Nous aborderons les sujets complexes et délicats qu’ont porté le mouvement #metoo et des spectacles récents ayant suscité la controverse et le débat public. Le RQD prépare avec soin le contenu de ces ateliers-conférences-débats pour créer un espace de discussion ouvert à la pluralité de points de vue et repenser le vivre-ensemble.

Que voulons-nous pour l’avenir du RQD et de notre milieu? Qu’est-ce qui nous fait peur et suscite des incompréhensions? Qu’est-ce qui nous allume? Profitons de cette rencontre pour imaginer ensemble ce que sera demain et nommer quelques chemins qui nous inspirent. Soyez des nôtres.

Jamie Wright et Lük Fleury
Coprésidents du RQD
 

Horaire du Rendez-vous annuel
Espace Marie Chouinard | 4499, avenue de l'Esplanade, Montréal

Vendredi 12 octobre
13h30 | Inscriptions
14h | Assemblée générale annuelle
17h | 5 à 7

Samedi 13 octobre
9h | Accueil et inscriptions
9h30-16h30 | Ateliers – Relations professionnelles et inclusion: enjeux et perspectives
Entre activités participatives, partage d’informations et discussions, les ateliers du RDV annuel viseront à clarifier les zones d’ombre et à amorcer une réflexion collective sur les façons de bonifier l’éthique des relations professionnelles et les pratiques d’inclusion dans le milieu de la danse. 
En matinée, nous accueillerons l’avocate Virginie Maloney de L’Aparté et une travailleuse sociale pour les sujets du harcèlement et des abus de pouvoir. En après-midi, une intervenante de Diversité artistique Montréal présentera les grands concepts liés au racisme systémique et à l’appropriation culturelle avant que le comité Inclusion et vivre-ensemble du RQD fasse état du résultat de ses travaux et anime un échange autour des questions qu’ils soulèvent. Quiconque pourra se retirer en cas de nécessité dans un espace d’intimité avec une personne-ressource disponible tout au long des ateliers.

 

Vos documents
Horaire détaillé
Ordre du jour de l'Assemblée générale annuelle
Liste des postes en élection
Procès-verbal de l'AGA 2017

 

                                                         Apportez votre lunch ou commandez-nous une boîte à lunch (13$).

                                            Date limite pour vous inscrire et commander votre lunch: vendredi 5 octobre

Les ateliers du RDV annuel, essentiels et incontournables

Le harcèlement psychologique et sexuel de même que l’appropriation culturelle et le racisme systémique figurent parmi les grands dossiers qui ont marqué l’année 2017-2018 au RQD. Ces sujets d’importance ont touché l’ensemble de la société et tout le monde a pu se forger une opinion au fil des débats médiatiques qu’ils ont suscités. Le samedi 13 octobre, entre activités participatives, partage d’informations et discussions, les ateliers du RDV annuel du RQD, viseront à exprimer tous les points de vue et questionnements que soulèvent ces thèmes délicats, à clarifier les zones d’ombre et à amorcer une réflexion collective sur les façons de bonifier l’éthique des relations professionnelles et les pratiques d’inclusion dans le milieu de la danse. Quiconque pourra se retirer en cas de nécessité dans un espace d’intimité avec une personne-ressource disponible tout au long des ateliers.

Éthique des relations professionnelles
9h30 – 12h30
Nous accueillerons l’avocate Virginie Maloney, responsable de L’Aparté qui offre depuis le 4 septembre des ressources exclusives contre le harcèlement et les violences en milieu culturel, et la travailleuse sociale Chloé Rivard, qui œuvre au centre d’aide et de lutte contre les agressions sexuelles (CALACS) de l’Ouest-de-l’Île. Pour commencer, elles animeront un atelier qui nous permettra, en tout anonymat, de produire un instantané des situations que nous jugeons préoccupantes dans le milieu de la danse, des causes que nous identifions et des moyens que nous entrevoyons pour y remédier. Elles commenteront ensuite cet instantané et répondront à nos questions avant de présenter les services qui s’offrent aux professionnel.le.s de la danse victimes ou témoins de violences en milieu de travail. L’atelier s’achèvera sur les gestes à poser et les actions à mettre en œuvre, individuellement et collectivement, pour une plus grande éthique des relations professionnelles.

Appropriation culturelle et racisme systémique
13h30 – 16h30
Les interventions de Nadia Hajji, chargée de recherche à Diversité artistique Montréal, et de trois membres du comité Inclusion et vivre-ensemble du RQD alimenteront les échanges de l’après-midi. En ouverture, Nadia Hajji présentera des définitions de grands concepts reliés à l’appropriation culturelle et au racisme systémique et répondra à toutes nos interrogations. Elle restera pour participer à la seconde partie de l’atelier où Bettina Szabo, Hanako Hoshimi-Caines et Valérie Lessard présenteront les résultats des travaux et les questionnements du comité Inclusion et vivre-ensemble pour en discuter avec les participant.e.s. Nous y aborderons notamment le positionnement officiel souhaité par les membres du RQD.

Infos pratiques
Les ateliers se dérouleront à l’Espace Marie Chouinard, au 4499 avenue de l’Esplanade, à Montréal. Des viennoiseries vous attendront dès 9h. Que vous vous inscriviez dans les jours qui viennent – ce qui est préférable – ou à la dernière minute, que vous participiez aux deux ateliers ou à seulement l’un d’entre eux, venez en grand nombre et arrivez à l’avance pour que nous commencions à l’heure. Votre présence est importante!

 


 

Infolettre: l’outil qui ne se démode pas

Depuis quelques années, de nombreux médias (journaux, magazines, sites web, etc.) annoncent le retour de la fameuse  infolettre. Mais il n’y a pas réellement de «grand retour»: cet outil est présent depuis les débuts du web et n’a jamais vraiment disparu. L’infolettre s’est tout simplement renouvelée et a su trouver un nouveau créneau à exploiter. Pour les compagnies et les artistes, ce regain est l’occasion idéale de créer un média fait maison allumé et vivant qui pourra attirer le public et l’informer. 

Voici quelques bonnes raisons pour lesquelles les infolettres sont plus populaires que jamais et pourquoi elles constituent d’excellents outils à utiliser pour se démarquer sur le web:

1. Passer des informations loin du bruit ambiant des médias sociaux
Beaucoup de gens s’en plaignent, avec raison: les médias sociaux sont envahissants et nous bombardent d’informations, tellement qu’on ne sait plus qu’en faire. Le besoin de silence se fait sentir et réussir à obtenir l’information désirée n’est pas chose facile. Si des gens s’abonnent à votre infolettre, c’est qu’ils ont confiance en vos choix, se montrent intéressés par ce que vous avez à dire et souhaitent obtenir un condensé d’infos utiles et pratiques. Utilisez ce moment d’accalmie que les lecteurs s’offrent pour les accrocher avec des informations pertinentes et intéressantes. En tant qu’organisme culturel ou artiste, vous avez des choses à dire et à montrer. Ne vous en tenez pas seulement à vendre des billets et/ou annoncer des dates de représentations. Parlez de vous, faites entrer les gens dans le coeur de vos créations, parlez-leur des coulisses de votre organisme ou de vos spectacles, des rencontres que vous faites. Si le public prend la peine de cliquer sur «Je m’abonne», il mérite mieux qu’un dépliant publicitaire!

2. Une façon directe d’accéder/de connecter avec son public et de demeurer présent.e dans l’esprit des gens
Lorsque quelqu’un s’abonne à votre infolettre, vous avez un accès direct à cette personne: vos informations tombent directement dans sa boîte de courriels. Vous avez donc de grandes chances que ces infos soient consultées, que les liens soient cliqués, contrairement à Facebook, par exemple, qui montre vos contenus à une fraction de vos abonné.e.s et exige de plus en plus de sous pour ce faire. Profitez de la proximité offerte par l’infolettre pour offrir du contenu de qualité qui vous assurera un investissement (temps de lecture, clics sur des liens, etc.) et un attachement. Créez une impression d’intimité et de proximité en leur racontant des choses sur vous, en leur expliquant qui vous êtes.

3. Offrir du contenu inédit
Les gens ont pris la peine de s’inscrire à votre infolettre? Remerciez-les avec des primeurs, des éléments inédits, des concours, des offres auxquelles seules ces personnes auront accès. Ne faites pas que répéter les mêmes informations qui se trouvent aussi sur Facebook, Instagram, Twitter, YouTube et cie; chaque média a sa couleur, son ton, sa façon de dire les choses et votre infolettre en fait partie.

4. Proposer des formats longs
Alors que le web est envahi par des tas de contenus vidéo en accéléré, des articles de type liste, ou encore des résumés d’information très condensés pour les gens «qui n’ont plus le temps de lire», les «longreads» ont actuellement la cote. Ils permettent de traiter en profondeur un sujet précis, de décortiquer et analyser des phénomènes de société et aussi de proposer une lecture complète et fouillée d’un sujet qui touche de près l’organisme ou la personne qui le relaie.

Des exemples? Une longue entrevue avec un.e artiste; un manifeste artistique qui positionne la compagnie/l’organisme et présente sa philosophie; une carte blanche à un.e artiste; un question/réponse sur les questions posées les plus fréquemment ou, inversement, les réponses aux «questions que vous n’avez jamais osé demander»; une liste de lecture pour l’été, etc. Sky is the limit, comme on dit. En fait, la limite, c’est de rester fidèle à sa soi-même ou sa compagnie et de proposer quelque chose qui correspond à ses valeurs. 

En bref, faites preuve d’inventivité, d’originalité et amusez-vous avec votre infolettre! C’est un excellent moyen de rejoindre le public et de lui accorder un temps d’arrêt créé par vous, spécialement pour lui. Alors, captivez-le! 

 

Myriam Daguzan Bernier
Spécialiste en communications numériques, Myriam est édimestre et gestionnaire de communauté à La Fabrique culturelle. Cette année, elle va offrir deux formations au RQD: Capter l'attention du lecteur sur le Web le 26 octobre et Prendre sa place dans les médias sociaux le 7 février.

 

Cinq postes en élection au conseil d’administration du RQD

Vous avez à cœur le déploiement de votre discipline? Devenez administrateur.trice du Regroupement québécois de la danse! Prenez part aux décisions et partagez votre expertise en vous joignant à un conseil d'administration engagé qui compte déjà, pour la prochaine année, les administratrices Jamie Wright, Fannie Bellefeuille, Annie-Claude Coutu Geoffroy, Axelle Munezero et Angélique Willkie. Le RQD mise sur la représentativité d’une diversité de pratiques, de générations et de régions québécoises. Pour apporter votre pierre à l’édifice, c'est simple: préparez un petit pitch que vous présenterez lors de l’Assemblée générale des membres du RQD le 12 octobre!

Cinq postes d’administrateurs seront à combler en 2018-2019: trois dans le collège des membres corporatifs et deux dans le collège des membres individuels. Conformément aux Règlements généraux, un mandat est de deux ans, renouvelable.

► Première étape: s’inscrire au RDV annuel.

 

Toujours plus de rabais pour les membres du RQD

94 rabais à Montréal et en région: c’est l’offre que le RQD vous propose cette année! Prenez soin de votre santé à moindre coût auprès d'une dizaine de cliniques et de professionnels en ostéopathie et massothérapie. Entraînez-vous au gym. Prenez des cours de danse, de yoga, de pilates ou encore de Qi Gong et d’escalade. Louez des studios de danse. Prenez du bon temps au spa, à la bibliothèque ou en vous plongeant dans des revues spécialisées. Profitez de l’offre de spectacles d’une quarantaine de diffuseurs partout au Québec, magasinez des articles de danse et plus encore. Le tout à petit prix! Gardez votre carte de membre à portée de main.

► Voir tous les rabais

 

 

Pratiques et usages du numérique chez les professionnels de la danse

Le Regroupement québécois de la danse (RQD) est heureux de dévoiler son étude exploratoire Pratiques et usages du numérique dans le milieu de la danse professionnelle. Menée par la consultante Nadia Seraiocco, elle dresse un portrait global des enjeux de compétences numériques auxquels font face les artistes et travailleurs culturels en danse. À partir d’une centaine de réponses à un questionnaire détaillé, le rapport établit une synthèse nuancée des connaissances et de l’utilisation du numérique en création, gestion et communications.

Où en est le milieu de la danse en 2018?
Avec l’avènement des téléphones cellulaires et autres outils technos qui font désormais partie de leur quotidien, les professionnels de la danse sont aujourd’hui nombreux à recourir aux outils numériques dans leur vie privée comme au travail. Ère de l'immédiateté oblige, ils reçoivent l’information au quart de tour, s’échangent des tonnes de messages privés et de courriels, assurent leur promotion dans les médias sociaux, organisent des réunions en ligne et stockent leurs documents dans le cloud.

Preuve, cependant, que le milieu de la danse n’a pas encore totalement pris le virage numérique, des notions et des outils plus complexes demeurent dans l’angle mort des répondants au questionnaire de l’étude. Droits d’auteurs sur le Web, mutualisation de données, Creative Commons, SEO, SEM, entre autres, laissent quelque peu perplexe. Le rapport de conclure que «comme les autres travailleurs du secteur de la culture, les professionnels de la danse doivent faire un effort pour élargir leurs compétences en littératie numérique et médiatique», ce qui impliquerait de maîtriser minimalement le lexique et les concepts liés au numérique pour mieux cerner leurs besoins et renforcer, notamment, leurs stratégies marketing et de relations publiques.

Par ailleurs, l’étude révèle quelques craintes et résistances quant au recours au numérique, particulièrement de la part des créateurs qui revendiquent haut et fort un art du corps et du mouvement qui doit pouvoir exister en soi. Près de 39% des artistes répondants déclarent tout de même avoir utilisé le numérique dans une perspective de création, que ce soit comme matériau de l’œuvre, pour documenter un processus ou encore développer une expérience pédagogique. Entre autres difficultés rencontrées, soulignons l’aspect onéreux et l’inaccessibilité apparente des technologies, la nécessité d’adapter les processus de création aux paramètres de la technologie et la complexité des logiciels de création vidéo et sonore.

Mieux tirer son épingle du jeu
À moyen terme, le RQD s’appuiera sur les résultats du rapport pour aider le milieu de la danse à tirer davantage profit du numérique grâce à des outils pratiques, des informations utiles et des activités de formation continue pour mieux répondre encore à la large palette de leurs besoins qui s'étend des rudiments des médias sociaux au développement d’une stratégie numérique, sans omettre la découverte des outils collaboratifs.

La pertinence de développer des formations numériques se voit confirmée; il s’agira maintenant de définir les besoins prioritaires à la lumière de l’étude et d’explorer de nouvelles formules qui pourraient venir s’ajouter aux formations de groupe comme du coaching, des capsules d’information, de l’accompagnement personnalisé, du codéveloppement ou encore des espaces d’échanges et de discussion.

Le RQD aura aussi à démystifier quelques concepts-clés et à partager conseils et ressources aux membres dans la rubrique La Boîte à outils de son infolettre. Il profitera de l’actualisation en cours du portail Québec Danse pour développer un volet numérique qui centralisera toutes ces informations dans la section Ressources d’ici l’été 2019.

Pour l’heure, le RQD invite les professionnels de la danse à jeter un œil à l’étude en se questionnant sur leurs propres pratiques numériques en création, administration, gestion, promotion, etc. Voilà une première occasion de voir où l’on se situe sur l’échelle du virage numérique en danse et de dégager ses propres perspectives de développement en la matière.

► Lire l'étude

 

Une partie des données brutes de l'étude peuvent être accessibles sur demande.