Les conditions des danseurs ne s’améliorent pas
Moins de salariés et moins de représentations par année qu’il y a 10 ans. Un revenu annuel médian de 20 000 $ incluant les jobs d’appoint non reliés à la danse. Les interprètes canadiens payent cher leur passion de la danse.
C’est ce que révèlent les résultats préoccupants du sondage Interprètes professionnels en danse au Canada en 2016: Activités, revenus, santé et développement de carrière mené par le Centre des ressources et transition pour danseurs (CRTD) et analysé par Hill Strategies. Si cette étude ne permet pas de faire état de la situation dans la Belle Province – seuls 22 % des répondants sont Québécois –, le bilan n’est pas si éloigné du portrait socio-économique des danseurs du Québec que publiait le Regroupement québécois de la danse en 2011, si l’on tient compte du coût de la vie. Comme le martèle la Coalition La culture, le cœur du Québec à laquelle participe activement le RQD, il est plus que temps d’être en mesure d’offrir de meilleures conditions de travail et de pratique pour l’ensemble de la main-d’œuvre en art et en culture. À commencer, peut-être, par une rémunération plus juste des danseurs…