2019-07-12
 
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Trajectoire n° 1

PREMIERS LIEUX D’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL À MONTRÉAL

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Fragment de La toile-mémoire de la danse au Québec [1895-2000]


Qu’ont en commun les Grands Ballets Canadiens, Brian Macdonald et Françoise Sullivan ? Quels liens unissent Ezzak RuvenoffElsie Salomons et Gérald Crevier ? Voici ce que cette première trajectoire, tirée de La Toile-mémoire de la danse au Québec, vous propose de découvrir. Cinq fiches biographiques vous présentent succinctement la contribution de ces artistes et compagnies à la danse québécoise. Ces fiches vous permettent également d’accéder à du contenu iconographique en cliquant sur les vignettes.

Cliquez sur les vignettes pour consulter les fiches biographiques et iconographiques

Résumé

Quelle vie que celle de cet immigrant ukrainien, Ezzak Ruvenoff, arrivé au Québec en 1922 après avoir fui les camps de travail en Sibérie! Formé en ballet classique selon la tradition russe, cet homme formera à son tour, pendant une vingtaine d’années, une nouvelle génération de professeurs de danse au Québec. Parmi eux, Elsie Salomons et Gérald Crevier contribueront de manière significative à l’avancement et à la professionnalisation de la discipline. Salomons, qui a notamment étudié auprès des grands maîtres européens, Rudolph Laban et Kurt Jooss, investiguera tout particulièrement le champ de la danse éducative. Engagée politiquement, elle formera également des professionnelles reconnues telles Judith Marcuse et Linda Rabin. Crevier fondera lui aussi sa propre école. En véritable mordu de la danse, il profitera de ses permissions en Angleterre durant la Seconde Guerre mondiale pour perfectionner son enseignement à la Royal Academy of Dancing de Londres! En 1948, il mettra sur pied la première compagnie québécoise de ballet : Les Ballets-Québec. Deux de ses élèves et danseurs deviendront des figures marquantes de la discipline. Il s’agit de Françoise Sullivan, artiste emblématique de la modernité en danse au Québec. Son association au groupe des automatistes et sa contribution au célèbre Refus Global, publié en 1948, dans lequel elle signe le texte La danse et l’espoir, demeurent des jalons incontournables de l’histoire de la danse d’ici. Enfin, Brian Macdonald, chorégraphe et directeur artistique, créera des œuvres pour les grandes compagnies de danse québécoises et canadiennes, dont les Grands Ballets Canadiens. Décédé en 2014, Macdonald s’est notamment illustré à la direction des GBC de 1974 à 1977. Il y demeurera ensuite chorégraphe en résidence de 1980 à 1990.

Pour en apprendre davantage sur ces parcours de vie et de danse extraordinaires, consultez les fiches de La Toile-mémoire de la danse au Québec !

À regarder sur La Fabrique culturelle : Ludmilla Chiriaeff, mère de la danse

> À propos de la Toile-mémoire

> Trajectoire n° 1 : Premiers lieux d’enseignement professionnels à Montréal

> Trajectoire n° 2 : Les fascinantes ramifications de Véhicule Art

> Trajectoire n° 3 : La tradition classique fait son chemin 

> Trajectoire n°4 : Autour d’Iro Tembeck

> Trajectoire n° 5 : Émergence de la danse indienne au Québec

> Bibliographie sélective

> Centres de documentation