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  • Les multiples visages de la danse au Québec
19 mai 2021

Les multiples visages de la danse au Québec

par Regroupement québécois de la danse

Charo Foo Tai Wei © Alfonso Bonilla

Pour les artistes qui immigrent au Québec, Montréal est souvent le premier point d’ancrage. Les organismes, les compagnies et les lieux de diffusion y sont plus nombreux et la vie cosmopolite sert de terreau pour le développement de la pratique artistique. Toutefois, une fois installés, ces artistes s’éveillent à l’appel de l’ailleurs et aux promesses de la vaste province. À travers les témoignages de Nasim Lootij, Bettina Szabo et Charo Foo Tai Wei, le rapport au territoire se révèle autant dans l’expérience esthétique que dans l’intime.

La Chute, de et avec Nasim Lootij, production de Vâtchik Danse, 2019 © Frédéric Chais

Nasim Lootij : une pratique teintée par le vécu

Depuis 2014, Nasim Lootij vit et travaille à Montréal où elle a cofondé le collectif Vâtchik Danse avec son partenaire et dramaturge Kiasa Nazeran. Son premier contact avec le public québécois remonte à la présentation de la première version du solo Moi-Me-Man dans le cadre du festival Accès Asie en mai 2016, ensuite présenté en 2017 à Tangente au Festival Altérité, pas à pas!

Ce spectacle voyage ensuite jusqu’à la Vieille Usine (Anse-à-Beaufils en Gaspésie) dans le cadre du Festival Fleur de lys, Fleur de thé. «Nous étions accueillis chaleureusement et professionnellement. On avait l’impression de pouvoir partager nos propositions artistiques avec les habitants de cette région qu’on n’avait pas l’occasion de connaitre avant et qui se montraient ouverts.»

Pour la chorégraphe et interprète, ces opportunités d’arpenter le territoire peuvent inspirer les artistes à s’installer ailleurs que dans les grandes villes et pourquoi pas, y développer sa pratique. «Rien n’empêche de commencer quelque chose. Si un artiste issu de la diversité s’installe dans une autre ville et commence à inviter d’autres artistes issus de la diversité, d’ici ou de l’international, ça peut créer un lien, des occasions de tournée.»

Ces rencontres permettent également une ouverture sur le monde, sur d’autres réalités portées à travers la création. «En tant qu’artiste iranienne, j’ai un regard différent sur les choses, car mes expériences politiques, sociales, culturelles ne sont pas les mêmes. Ma création est inspirée de mon vécu, donc j’apporte d’autres types de questionnements, d’esthétiques et d’approches dans mon processus de création.»

Par ailleurs, dans l’optique de nourrir ces rencontres, le projet en chantier Danse de résistance, initié par la commissaire en danse et en arts vivants Dena Davida, est un bel exemple. Nasim Lootij y prend part aux côtés de Hoor Malas et de Valérie Sabbah, elle-même co-commissaire.

L’idée maitresse consistait à approcher plusieurs artistes venant de pays ou de cultures dans lesquelles la danse et le corps féminin deviennent des actes de résistance, comme c’est le cas de l’Iran, par exemple, où danser est tout simplement interdit. Les trois artistes devront créer trois œuvres qui seront présentées dans plusieurs villes québécoises dont les détails ne sont pas encore connus. Le parcours débuterait en octobre 2022 à Montréal, à la Maison de la culture de Notre-Dame-de-Grâce.

 

 © Vincent Hubert

Bettina Szabo : la danse engagée

Bettina Szabo arrive au Québec en 2007 d’Uruguay, à l’âge 19 ans. Bien que la danse ait toujours fait partie de sa vie, ce déracinement représente le début de sa pratique professionnelle. «La danse n’existe pas comme carrière professionnelle en Uruguay. Il n’existe pas de systèmes de subventions ou d’encadrement comme au Canada ou au Québec. Ma pratique était très sérieuse avant, mais ici, ça a pris une autre ampleur.»

Ses pas l’ont menée à faire des études en interprétation à l’École de danse contemporaine de Montréal et en chorégraphie au l’Université Concordia. Une compagnie de danse et deux créations plus tard (Séquelles (2017) et Habitat (2020)), la jeune chorégraphe pose un regard critique sur son lien avec le territoire québécois, qu’elle souhaite découvrir davantage, animée par le désir de rencontres humaines et de paysages naturels.  «Cela me permettra de mieux comprendre mon pays d’accueil, sa complexité et ses facettes. Pour moi, l’art aide à réfléchir autrement, à donner une perspective différente de la vie et des enjeux sociaux.»

En 2019, au terme d’une résidence technique au Centre d’art Diane Dufresne à Repentigny pour son projet multidisciplinaire Cuña, abordant la misogynie intériorisée des femmes, Bettina Szabo relève le lien qui peut se créer avec le public dans la continuité d’une création. «C’était un vrai plaisir rencontrer ces personnes autour d’un sujet autre que mon immigration, d’échanger sur des choses qui montrent qu’on est égaux. À la fin de la journée, nos parcours sont différents, mais les émotions vécues dans nos vies sont universelles. C’est grâce à la danse que j’arrive à mettre ça en valeur.»

Bien qu’elle ait parcouru peu de distance, cela n’empêche pas l’artiste de rêver à la nature québécoise jusqu’à nourrir un projet de documentaire artistique qui découlerait de sa fascination pour les rivières, les chutes et les lacs.

 

Jin Gu Bang (The Golden Stick Ritual), de et avec Charo Foo Tai Wei © Denis Martin

Charo Foo Tai Wei : la liberté de créer

Pour la chorégraphe et danseuse singapourienne Charo Foo Tai Wei, l’immigration au Québec marque un tournant dans son travail chorégraphique. «Je suis devenue beaucoup plus confiante dans ma pratique de danse depuis mon arrivée. Dans mon travail, j’ai réalisé qu’il ne s’agit pas juste de mouvements techniques. Ici, il y a beaucoup d’ateliers de conscience de soi, d’exploration du corps et ça m’a définitivement aidée à grandir.»

Après six ans d’implication au sein du projet Le dragon bleu de Robert Lepage (Ex Machina), la création a pris une part plus importante dans le parcours de Charo Foo. À la même époque, elle découvre la danse Butō qu’elle intègre à son langage chorégraphique. C’est aussi l’occasion d’explorer le territoire québécois, que ce soit lors de la Biennale internationale du lin de Portneuf, du MondoKarnaval à Québec ou encore du Festival Fleur de lys, Fleur de thé en Gaspésie.

Ces expériences, marquantes et formatrices, font écho à la démarche de l’artiste qui s’inspire de la nature et qui nourrit une fascination pour les chutes d’eau, les vallées et les montagnes. «Ça enrichit mon travail et m’apporte de nouvelles idées et de nouvelles histoires. En fait, ça m’ouvre des portes à l’imagination créatrice qui se répand dans mon système corporel.»

En outre, le Québec est devenu un lieu d’appropriation et de reconnaissance de son propre héritage ancestral. «J’ai découvert des traditions autochtones, asiatiques et ça m’a inspiré à faire des recherches sur mes ancêtres. Je considère que c’est une voie très significative, car elle permet de tisser des liens plus forts avec mes racines.»

Les artistes issus de la diversité appartiennent aussi à ce territoire et il devrait y avoir plus d’opportunités de résidences par exemple, souligne Charo Foo. Pour sa part, elle estime apporter une histoire qui lui est propre. «Grâce à ma connaissance de la danse classique chinoise et aux croyances religieuses et superstitions que je porte en moi depuis mon enfance, j’apporte une conscience de soi et je me souviens que tout naît et périt. À travers mon travail, je sème également des émotions béates sur ce territoire.»

 

 © Pascale Methot

Autrice:
Rose Carine Henriquez

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