2019-05-08
 
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L’intervalle comme seuil: l’exploration de l’espace entre le lieu et la création – RAIQ


100$ (valeur réelle 750$)

Centre des arts actuels Skol - 372, rue Ste-Catherine, Montréal, Montréal

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Formation de trois (3) jours
– Dimanche, 6 mai de 12h à 18h
– Jeudi, 10 mai de 17h à 20h
– Dimanche, 13 mai de 12h à 18h

Cette formation réunit la recherche, les réflexions et les connaissances d’une artiste de la performance et d’un architecte retraité, deux concepteurs de l’espace-temps incarné de deux générations différentes. Elle offre aux participant(e)s un moment d’investigation expérientielle et collective sur « L’intervalle comme seuil ».

Les intervalles deviennent des seuils qui permettent une prise de conscience : un moyen d’entrer ou de sortir non seulement d’un espace, mais aussi de son propre domaine d’expérience. La formation se veut un « bon » intervalle — c’est à dire d’un espace bien conçu et réfléchi qui donne suffisamment de pauses, permettant à l’individu d’être plus ancré, plus disposé à recevoir, plus prêt à « faire face au monde » et à augmenter leur possibilité de présence.

Objectifs
Une combinaison d’exercices, de présentations individuelles et collectives, de discussions de groupe, de visites  sur des sites sélectionnés et de lectures de textes, informera un programme multidimensionnel de recherche pratique, ayant pour but de:
• créer une prise de conscience accrue de l’« intervalle » — à la fois dans le temps et dans les espaces physiques qui nous entourent — afin de mettre en évidence son potentiel en tant qu’outil créatif permettant de faire des installations temporaires ou permanentes dans le domaine public. Ici, l’installation peut se référer à un acte, un évènement, un objet, un logement, etc.;
• encourager l’application de cette sensibilisation à l’intégration de ces idées dans de futurs projets artistiques et architecturaux ; (bâtiments/structures temporaires ou permanentes) et/ou une myriade d’espaces personnels (divers sites dans et autour de nos maisons/jardins/galeries/balcons) et l’occupation temporaire de l’espace public qui devient personnel quand nous nous trouvons là : bancs de parc, sites de pique-nique, tables de restaurant, etc.

Formateurs
La pratique interdisciplinaire de Victoria Stanton, fondée dans les notions de la présence et de la conscience performative, rend compte de la complexité d’une démarche où la négociation avec l’autre est un enjeu à la fois fondamental et porteur d’un potentiel de transformation réciproque. À travers cette pratique multicouche, Stanton s’engage dans un processus artistique reliant l’intervention, les pratiques transactionnelles et relationnelles en lien avec diverses communautés spontanées, et ce, dans de multiples contextes au Canada et à l’international.

Artiste-chercheure, elle s’intéresse également au phénomène de l’entre-espace, l’intervalle entre soi et l’architecture, l’objet, le lieu, l’autre, dans une optique élargie de la géographie humaine. Considérées comme une des pionnières des pratiques transactionnelles au Québec, ses œuvres interdisciplinaires [interventions, actions et conférences performatives, publications, photos, films, vidéos] ont été déjà présentées au Québec, au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Australie, au Japon et au Mexique. Elle a donné plusieurs formations en art performance avec le Collectif TouVA [comprenant Stanton, Sylvie Tourangeau et Anne Bérubé] et a également développé une pédagogie issue de la géographie humaine, l’architecture et le corps ainsi que les micros évènements, notions qu’elle apporte à l’intérieur de ses propres formations.

Ses ateliers pratiques ont déjà été offerts à Montréal [RAIQ, SKOL, Studio 303, Université Concordia] Durham [Words Aloud Festival], Toronto [Hub 14, Artscape Gibraltar Point, Artscape Youngplace], Sudbury [Galerie du Nouvel-Ontario], Mexique [centre FRONDA], et Melbourne [Overload Festival]. Écrivaine, elle publie entre autres avec Vincent Tinguely Impure : Reinventing the Word [conundrum press, 2001] et son deuxième ouvrage Le 7eSens qu’elle cosigne avec le Collectif TouVA, une publication qui porte des notions du performatif en art performance (SAGAMIE édition d’art, 2017).

Brian Smith est un architecte [à la retraite], un artiste de l’installation, un militant de la communauté et facilitateur avec plus de 40 ans d’expérience professionnelle couvrant ces différents domaines. Il a conçu et réalisé de nombreux projets de construction, y compris des logements à logements multiples, des espaces commerciaux et publics et un studio d’arts interdisciplinaires.

Ses travaux d’installation en art incluent des sculptures in situ, des panneaux de verre et des supports mixtes. En tant que militant communautaire et facilitateur, il a travaillé avec plusieurs groupes publics et privés pour aider au développement du logement communautaire, de la planification de quartier et a conçu et facilité les charrettes architecturales pour atteindre ces objectifs.

En tant qu’artiste d’installation/artiste de performance des collaborations avec Coman Poon incluent des projets qui reflètent le concept des espaces « liminal » dont : « Comment survivre en exil with [re] public [in] decency » dans le Rhubarb Festival, au Buddies in Bad Times Theatre, Toronto, 2011 ; « EcoTOne (zone de transition) » au Festival Nuit Blanche, Toronto, 2012 ; “[] ound ”, Série Proud Voices, Pride Toronto, 2013; « A Home for… » avec Field Collective, Toronto, 2016.

Les activités en cours comprennent l’activisme communautaire et l’urbanisme dans les quartiers de Waterfront, à Toronto, et des explorations sur les notions de réconciliation et de réciprocité entre l’architecture et les relations humaines.
 

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